Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
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Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Bonjour!
Ce post est consacré à mon test de chambre à ionisation en association avec le générateur haute tension de Tarsonis.
Si vous souhaitez entreprendre sa réalisation, je rappelle qu'une partie du circuit et l'extérieur de la chambre à ionisation sont sous haute tension.
Pour rappel, le fonctionnement de la chambre à ionisation est détaillé ici.
Le schéma est légèrement modifié pour avoir une tension supérieure sur le collecteur du Darlington de détection. Je sais cela fait une pile 9V en plus, mais ce n'est pas fait pour être portable, à cause du volume de la chambre.
Un multimètre est utilisé pour l'affichage, car je n'ai pas trouvé de galvanomètre digne de ce nom.
La chambre elle-même est faite avec une boîte de cacao dont l'intérieur a été passé au papier de verre pour enlever la couche de plastique qui protégeait de l'oxydation, mais qui empêche toute circulation de courant vers l'électrode centrale. Au départ, j'avais tenté la version miniature de Tarsonis:
Je pense que j'ai dû manquer de soin dans la réalisation de la fenêtre, ma version n'a pas fait voir de variation de tension significative.
Ma nouvelle version, qui s'inspire d'un site anglophone (Techlib) a donc une électrode en fil étamé d'une dizaine de centimètres de long, soudée à un bout de câble HT d'une vieille tv pour la coincer dans le trou de manière propre. Il est souhaitable de passer les deux bouts du câble rouge (dehors et dedans) à l'alcool pour enlever la graisse des doigts, qui peut provoquer des fuites vers l'électrode. Le transistor est soudé en l'air au plus près de l'électrode.
Il faut bien décaper la peinture sur l'ouverture pour assurer le contact avec le papier alu qui va servir à fermer la cuve.
Une vue globale du système, la feuille d'alu a été ajoutée et est maintenue par un anneau de scotch bien serré. J'aurais dû la couper proprement, mais j'ai eu la flemme, cela marche pareil
Vous remarquerez que le survolteur a deux piles AA, car mon proto a refusé de marcher avec une seule, c'est dommage. Je me dois d'éclaircir ce point! Le transfo fait maison est mal bobiné et les pertes augmentent la consommation, il serait avantageux de le remplacer par un modèle tout fait provenant d'un inverter d'écran LCD comme proposé dans le post de Tarsonis.
Le condensateur de lissage est fait avec du scotch marron et de l'alu, empaqueté dans un tube PVC. L'excellente tenue en tension de ces condensateurs au scotch vaut bien que l'on prenne le temps d'en fabriquer un (ils tiennent au moins 1000V si la conception est soignée). J'ai ajouté un switch en série avec une résistance de 18K en parallèle sur le condensateur afin de le décharger après usage.
Une recommandation supplémentaire, la mise sous tension doit se faire sur la masse (0V) pour éviter les surtensions à l'allumage, surtout concernant la pile 9V car les transistors montés en Darlington sont très fragile. Ils ne semblent pas détruits au premier abord, mais se mettent à fuir lorsqu'ils ont été endommagés par une surtension.
Le cobaye radioactif est un vieux réveil Jaz, dont j'ai ôté le verre pour pouvoir approcher les aiguilles au radium près de la fenêtre en alu. Le multimètre est réglé sur le calibre 2V.
D'abord brancher la pile 9V (le en premier), allumer le générateur HT et laisser la tension se stabiliser une minute (normalement elle doit baisser assez rapidement).
Photo à vide: 109mV. La stabilité de la mesure est influencée par les changements de température, dans mon cas je pense qu'une marge d'erreur de 30mV est acceptable. Eviter les courants d'air pendant le test!
Avec le réveil! 499mV, le signal est très bon avec un BC517, bien meilleur qu'avec deux transistors séparés.
Avec le réveil, mais en rajoutant une feuille de carton sans avoir bougé quoi que ce soit: Le radium émettant dans les trois gammes de rayonnement, je suppose que cette mesure montre le blocage du rayonnement alpha par le carton, tandis que les autres passent toujours.
La mesure obtenue à vide juste après cette photo indique 103mV, signe que la dérive n'a pas trop influencé les résultats ci-dessus.
Faites quand même attention aux poussières de radium éventuelles si vous ouvrez un vieux réveil. Les nouveaux ne sont presque pas radioactifs, il faut retrouver un modèle ancien dans une brocante.
Conclusion: ce système est de loin le moins coûteux, et les pièces ne posent pas de problème d'approvisionnement comme pour les tubes Geiger. Mais n'espérez pas détecter de source très faible, ou émettant trop peu de rayonnement alpha qui sont les mieux détectés par ce système.
En espérant que ce post n'a pas été trop technique; j'ai essayé de rester pratique, la théorie étant déjà très bien expliquée par Tarsonis
Voilà!
Ce post est consacré à mon test de chambre à ionisation en association avec le générateur haute tension de Tarsonis.
Si vous souhaitez entreprendre sa réalisation, je rappelle qu'une partie du circuit et l'extérieur de la chambre à ionisation sont sous haute tension.
Ceci vaut aussi pour ce post.Tarsonis a écrit:Je le répète : prudence !
Il n'y a pas de quoi s'électrocuter, mais on ne manquera pas de s'électriser les doigts égarés. Ni le forum, ni moi ne pourront être tenus responsables d'un quelconque dommage que vous, votre entourage, ou des équipements subiriez directement ou indirectement; ceci n'est qu'à but informatif
Pour rappel, le fonctionnement de la chambre à ionisation est détaillé ici.
Le schéma est légèrement modifié pour avoir une tension supérieure sur le collecteur du Darlington de détection. Je sais cela fait une pile 9V en plus, mais ce n'est pas fait pour être portable, à cause du volume de la chambre.
Un multimètre est utilisé pour l'affichage, car je n'ai pas trouvé de galvanomètre digne de ce nom.
La chambre elle-même est faite avec une boîte de cacao dont l'intérieur a été passé au papier de verre pour enlever la couche de plastique qui protégeait de l'oxydation, mais qui empêche toute circulation de courant vers l'électrode centrale. Au départ, j'avais tenté la version miniature de Tarsonis:
Je pense que j'ai dû manquer de soin dans la réalisation de la fenêtre, ma version n'a pas fait voir de variation de tension significative.
Ma nouvelle version, qui s'inspire d'un site anglophone (Techlib) a donc une électrode en fil étamé d'une dizaine de centimètres de long, soudée à un bout de câble HT d'une vieille tv pour la coincer dans le trou de manière propre. Il est souhaitable de passer les deux bouts du câble rouge (dehors et dedans) à l'alcool pour enlever la graisse des doigts, qui peut provoquer des fuites vers l'électrode. Le transistor est soudé en l'air au plus près de l'électrode.
Il faut bien décaper la peinture sur l'ouverture pour assurer le contact avec le papier alu qui va servir à fermer la cuve.
Une vue globale du système, la feuille d'alu a été ajoutée et est maintenue par un anneau de scotch bien serré. J'aurais dû la couper proprement, mais j'ai eu la flemme, cela marche pareil
Vous remarquerez que le survolteur a deux piles AA, car mon proto a refusé de marcher avec une seule, c'est dommage. Je me dois d'éclaircir ce point! Le transfo fait maison est mal bobiné et les pertes augmentent la consommation, il serait avantageux de le remplacer par un modèle tout fait provenant d'un inverter d'écran LCD comme proposé dans le post de Tarsonis.
Le condensateur de lissage est fait avec du scotch marron et de l'alu, empaqueté dans un tube PVC. L'excellente tenue en tension de ces condensateurs au scotch vaut bien que l'on prenne le temps d'en fabriquer un (ils tiennent au moins 1000V si la conception est soignée). J'ai ajouté un switch en série avec une résistance de 18K en parallèle sur le condensateur afin de le décharger après usage.
Une recommandation supplémentaire, la mise sous tension doit se faire sur la masse (0V) pour éviter les surtensions à l'allumage, surtout concernant la pile 9V car les transistors montés en Darlington sont très fragile. Ils ne semblent pas détruits au premier abord, mais se mettent à fuir lorsqu'ils ont été endommagés par une surtension.
Le cobaye radioactif est un vieux réveil Jaz, dont j'ai ôté le verre pour pouvoir approcher les aiguilles au radium près de la fenêtre en alu. Le multimètre est réglé sur le calibre 2V.
D'abord brancher la pile 9V (le en premier), allumer le générateur HT et laisser la tension se stabiliser une minute (normalement elle doit baisser assez rapidement).
Photo à vide: 109mV. La stabilité de la mesure est influencée par les changements de température, dans mon cas je pense qu'une marge d'erreur de 30mV est acceptable. Eviter les courants d'air pendant le test!
Avec le réveil! 499mV, le signal est très bon avec un BC517, bien meilleur qu'avec deux transistors séparés.
Avec le réveil, mais en rajoutant une feuille de carton sans avoir bougé quoi que ce soit: Le radium émettant dans les trois gammes de rayonnement, je suppose que cette mesure montre le blocage du rayonnement alpha par le carton, tandis que les autres passent toujours.
La mesure obtenue à vide juste après cette photo indique 103mV, signe que la dérive n'a pas trop influencé les résultats ci-dessus.
Faites quand même attention aux poussières de radium éventuelles si vous ouvrez un vieux réveil. Les nouveaux ne sont presque pas radioactifs, il faut retrouver un modèle ancien dans une brocante.
Conclusion: ce système est de loin le moins coûteux, et les pièces ne posent pas de problème d'approvisionnement comme pour les tubes Geiger. Mais n'espérez pas détecter de source très faible, ou émettant trop peu de rayonnement alpha qui sont les mieux détectés par ce système.
En espérant que ce post n'a pas été trop technique; j'ai essayé de rester pratique, la théorie étant déjà très bien expliquée par Tarsonis
Voilà!
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Salut !
C'est un super retex !
As-tu essayé les mesures sans fenêtre ?
Si oui, as-tu pu mettre en évidence la détection à distance (trentaine de cm) ?
En tous cas, merci pour ce projet, qui complète sérieusement les possibilités de détection de rayonnement !
C'est un super retex !
Je me posais justement des questions sur la fermeture de la cuve avec un film métallique. Comme les chambres à ionisation sont principalement sensibles aux rayons bêta et alpha (gamma dans une moindre mesure), cette fenêtre risque de bloquer une bonne partie des rayonnements détectables; seuls ceux de haute énergie arriveraient statistiquement à la traverser.Le castor bricoleur a écrit:
Il faut bien décaper la peinture sur l'ouverture pour assurer le contact avec le papier alu qui va servir à fermer la cuve.
As-tu essayé les mesures sans fenêtre ?
Si oui, as-tu pu mettre en évidence la détection à distance (trentaine de cm) ?
Combien de volts as-tu en sortie avant le circuit THT à vide puis à charge ? Quelle est l'intensité fournie ? Tu peux directement alimenter le montage THT sur la pile 9V (via une petite résistance chutrice d'une centaine d'ohms) pour économiser de la place....mais attention à l'autonomie des 6F22
Vous remarquerez que le survolteur a deux piles AA, car mon proto a refusé de marcher avec une seule, c'est dommage. Je me dois d'éclaircir ce point! Le transfo fait maison est mal bobiné et les pertes augmentent la consommation,
J'avais testé les deux, celui issu d'un inverter et celui construit de toute pièce. Celui tout fait a l'avantage d'être optimisé, mais si on n'en a pas, les modèles fabriqués arrivent à des résultats similaires avec quelques ajustements
il serait avantageux de le remplacer par un modèle tout fait provenant d'un inverter d'écran LCD comme proposé dans le post de Tarsonis.
Super montage, c'est bien plus pro
Le condensateur de lissage est fait avec du scotch marron et de l'alu, empaqueté dans un tube PVC. L'excellente tenue en tension de ces condensateurs au scotch vaut bien que l'on prenne le temps d'en fabriquer un (ils tiennent au moins 1000V si la conception est soignée).
Un truc sur lequel personne n'est d'accord : les résistances ont une tension de claquage d'environ 250V, pourtant je m'en sers comme toi pour décharger des THT; as-tu eu des résistances claquées ?J'ai ajouté un switch en série avec une résistance de 18K en parallèle sur le condensateur afin de le décharger après usage.
En tous cas, merci pour ce projet, qui complète sérieusement les possibilités de détection de rayonnement !
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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tarsonis- Administrateur
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
MerciTarsonis a écrit:C'est un super retex !
Je le fais dès que j'ai le temps!As-tu essayé les mesures sans fenêtre ?
Combien de volts as-tu en sortie avant le circuit THT à vide puis à charge ? Quelle est l'intensité fournie ?
A vide 6V, a charge 3,2V sous 30mA. Si j'essaye de monter plus haut la
tension de régulation THT en changeant les zener, la consommation arrive
à 40mA (équivalent shunt si j'ai bien compris)
Edit:Concernant les résistances, j'ai fait un testeur de clôture avec des 1/2W standard sans problème, le poste fonctionne avec 6KV sous 0,5Joule; après il faudrait tester sur la durée.
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Re !
Il y a peut être un soucis avec le transistor régulateur : gain trop fort, résistance de base trop faible, etc.... ou avec le transistor de charge de l'inductance (modèle 337, un peu plus puissant que le 547). Quel types as-tu utilisés ?
Tu peux séparer les cas en débranchant la régulation : si tu n'as pas de hausse nette de tension, alors le soucis tourne autour du circuit surtenseur.
Bizarre, tu as presque la tension aux bornes des piles à charge. Perso, le montage inverter que j'utilise est capable de sortir environ 27V à vide, et 18V à charge sous une dizaine de mA quand la régulation est au mini.Le castor bricoleur a écrit:
A vide 6V, a charge 3,2V sous 30mA.
Il y a peut être un soucis avec le transistor régulateur : gain trop fort, résistance de base trop faible, etc.... ou avec le transistor de charge de l'inductance (modèle 337, un peu plus puissant que le 547). Quel types as-tu utilisés ?
Tu peux séparer les cas en débranchant la régulation : si tu n'as pas de hausse nette de tension, alors le soucis tourne autour du circuit surtenseur.
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tarsonis- Administrateur
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Alors, du coté des mesures sans fenêtre, ce n'est pas praticable car
l'effet de main est tellement important que je ne suis sûr de rien.
Il faut que je retrouve le bout de treillis métallique de garde-manger
qui est quelque part dans le garage pour en mettre sur l'ouverture.
Je me suis mal exprimé concernant les 6V, c'est avec la régulation au
max. Effectivement j'obtiens environ 25V avec la régulation au mini,
mais si je charge la tension s'écroule à 3V! Les piles délivrent un peu
moins, 2,7V environ. Avec une seule pile rien ne sort.
Je pense que la THT consomme plus qu'elle ne devrait, mais ce n'est pas une raison pour mettre deux piles
Je vais refaire le survolteur en entier, car je veux le
voir fonctionner mieux que cela. Il faut d'abord que je le teste avec
quelque chose de moins gourmand.
Les références sont celles indiquées, j'ai acheté un paquet de 100
transistors dans lequel tous ceux que j'utilise ici sont présents.
l'effet de main est tellement important que je ne suis sûr de rien.
Il faut que je retrouve le bout de treillis métallique de garde-manger
qui est quelque part dans le garage pour en mettre sur l'ouverture.
Tarsonis a écrit:Perso, le montage inverter que j'utilise est capable de sortir environ
27V à vide, et 18V à charge sous une dizaine de mA quand la régulation
est au mini.
Je me suis mal exprimé concernant les 6V, c'est avec la régulation au
max. Effectivement j'obtiens environ 25V avec la régulation au mini,
mais si je charge la tension s'écroule à 3V! Les piles délivrent un peu
moins, 2,7V environ. Avec une seule pile rien ne sort.
Je pense que la THT consomme plus qu'elle ne devrait, mais ce n'est pas une raison pour mettre deux piles
Je vais refaire le survolteur en entier, car je veux le
voir fonctionner mieux que cela. Il faut d'abord que je le teste avec
quelque chose de moins gourmand.
Les références sont celles indiquées, j'ai acheté un paquet de 100
transistors dans lequel tous ceux que j'utilise ici sont présents.
Le castor bricoleur- Membre Premium
- Nombre de messages : 351
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
+1tarsonis a écrit:C'est un super retex !
As-tu testé la conductivité électrique entre l'alu et la boîte? En général la couche d'oxydation sur l'alu empêche d'avoir un contact fiable (la seule solution que j'ai trouvé pour le moment pour relier de manière fiable électriquement de l'alu est l'utilisation d'une colle epoxy conductrice en passant du papier abrasif sur l'alu après application de la colle (quand elle est encore liquide), de manière à le décaper sans contact avec l'air... - et avec du papier alu, pour ne pas le déchirer dans l'opération, ce n'est pas gagné!).Le castor bricoleur a écrit:Il faut bien décaper la peinture sur l'ouverture pour assurer le contact avec le papier alu qui va servir à fermer la cuve.
Après, il n'est pas certain que la conductivité électrique soit requise. Dans un autre contexte, j'ai eu l'occasion de faire quelques essais avec des micro-ondes récemment: un peigne de tiges métalliques (espacées d'environ 0,5cm) les bloques, même si les tiges ne sont pas reliées électriquement entres-elles (fixées sur un cadre en plastique).
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Purée.
Merci pour le tutoriel, même si je doute arriver un jour à monter un truc pareil sans me tuer.
Es-ce que c'est possible de "faire tourner" à quelques amis bricoleurs où ce genre de choses est censé rester sur le forum ?
Merci pour le tutoriel, même si je doute arriver un jour à monter un truc pareil sans me tuer.
Es-ce que c'est possible de "faire tourner" à quelques amis bricoleurs où ce genre de choses est censé rester sur le forum ?
NiarkNiark- Membre
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Loisirs : Lecture, marche.
Date d'inscription : 17/05/2012
Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Salut !
- de l'inductance, qui a une valeur trop faible
- de la diode qui ne tient pas la fréquence d'oscillation (la 4148 chavire autour de 15KHz)
- du condensateur, trop faible ou qui a des fuites
- d'un faux contact sur le circuit du transistor.
Normalement, tu peux le charger avec au moins 10mA à 15V sans que cela baisse de plus de quelques mV.
On est sur le forum justement pour partager des possibilités !
Deux remarques cependant, auxquelles Castor pour être d'accord ou non :
- le montage présente une HT évidente, et surtout présente sur la chambre à ionisation. Les châtaignes peuvent être très désagréable, voire dangereuses si les condensateurs utilisés ont une capacité trop importante. Il est possible de démarrer depuis la chambre à ionisation décrite ici : Fabriquez votre propre détecteur de radioactivité; la HT sert ici à fortement doper la variation de tension détectée (x100 d'après notre conversation).
- ok pour faire tourner, à condition que les écrits et photos ne sortent pas du forum pour se retrouver sur un autre (droit d'auteur rappelé sur la page de garde).
- L'idéal serait que les personnes intéressées viennent en parler directement ici, afin que les projets puissent être présentés et améliorés ici....et éviter les erreurs de manip dommageables
Merci je comprends mieux. Alors le soucis peut venir :Le castor bricoleur a écrit:
Je me suis mal exprimé concernant les 6V, c'est avec la régulation au max. Effectivement j'obtiens environ 25V avec la régulation au mini, mais si je charge la tension s'écroule à 3V! Les piles délivrent un peu moins, 2,7V environ. Avec une seule pile rien ne sort.
- de l'inductance, qui a une valeur trop faible
- de la diode qui ne tient pas la fréquence d'oscillation (la 4148 chavire autour de 15KHz)
- du condensateur, trop faible ou qui a des fuites
- d'un faux contact sur le circuit du transistor.
Normalement, tu peux le charger avec au moins 10mA à 15V sans que cela baisse de plus de quelques mV.
NiarkNiark a écrit:
Merci pour le tutoriel, même si je doute arriver un jour à monter un truc pareil sans me tuer.
Es-ce que c'est possible de "faire tourner" à quelques amis bricoleurs où ce
genre de choses est censé rester sur le forum ?
On est sur le forum justement pour partager des possibilités !
Deux remarques cependant, auxquelles Castor pour être d'accord ou non :
- le montage présente une HT évidente, et surtout présente sur la chambre à ionisation. Les châtaignes peuvent être très désagréable, voire dangereuses si les condensateurs utilisés ont une capacité trop importante. Il est possible de démarrer depuis la chambre à ionisation décrite ici : Fabriquez votre propre détecteur de radioactivité; la HT sert ici à fortement doper la variation de tension détectée (x100 d'après notre conversation).
- ok pour faire tourner, à condition que les écrits et photos ne sortent pas du forum pour se retrouver sur un autre (droit d'auteur rappelé sur la page de garde).
- L'idéal serait que les personnes intéressées viennent en parler directement ici, afin que les projets puissent être présentés et améliorés ici....et éviter les erreurs de manip dommageables
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tarsonis- Administrateur
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Oula, c'est l'avalanche de posts ici
Alors dans l'ordre:
Pour la réalisation, ce n'est pas un montage ultra compliqué à assembler (quelques petites bases sur le câblage des composants, pas obligé de tout comprendre dès le départ), il faut juste bien enlever le flux de soudure entre les différentes connexions pour éviter un fonctionnement erratique, cela m'est arrivé plusieurs fois.
Je pense que commencer par la version 9V est pas mal, car tout est très vite assemblé. Si tu souhaites ensuite réaliser l'alim HT, il faut juste éviter de mettre plus de 100nF grand max en condo de filtrage, et la châtaigne sera juste bien désagréable (sous réserve que tu n'est pas cardiaque bien sûr)! En plus le fait de mettre un chimique de forte capacité ne change pas les capacités de détection, j'ai essayé une fois sans résultat probant avec 4,7µF et je l'ai retiré car il me faisait peur
De toute façon il faut le décharger avant toute manip sur la chambre à ionisation ou le circuit, et il n'y a pas de problème.
Alors dans l'ordre:
Au testeur de continuité cela semble ok. Après je retiens ta méthode le jour où je voudrais fixer un contact sur de l'alu, mais là je souhaitais garder la possibilité d'ouvrir la boîte; et puis la HT a tendance a faire des petits arcs, ce qui assure la continuité.Cyrus_Smith a écrit:As-tu testé la conductivité électrique entre l'alu et la boîte? En
général la couche d'oxydation sur l'alu empêche d'avoir un contact
fiable
NiarkNiark a écrit:Merci pour le tutoriel, même si je doute arriver un jour à monter un truc pareil sans me tuer.
Es-ce que c'est possible de "faire tourner" à quelques amis bricoleurs où ce genre de choses est censé rester sur le forum ?
Tarsonis a écrit:Deux remarques cependant, auxquelles Castor pour être d'accord ou non :
-le montage présente une HT évidente, et surtout présente sur la chambre
à ionisation. Les châtaignes peuvent être très désagréable, voire
dangereuses si les condensateurs utilisés ont une capacité trop
importante. Il est possible de démarrer depuis la chambre à ionisation
décrite ici : Fabriquez votre propre détecteur de radioactivité; la HT sert ici à fortement doper la variation de tension détectée (x100 d'après notre conversation).
Pour la réalisation, ce n'est pas un montage ultra compliqué à assembler (quelques petites bases sur le câblage des composants, pas obligé de tout comprendre dès le départ), il faut juste bien enlever le flux de soudure entre les différentes connexions pour éviter un fonctionnement erratique, cela m'est arrivé plusieurs fois.
Je pense que commencer par la version 9V est pas mal, car tout est très vite assemblé. Si tu souhaites ensuite réaliser l'alim HT, il faut juste éviter de mettre plus de 100nF grand max en condo de filtrage, et la châtaigne sera juste bien désagréable (sous réserve que tu n'est pas cardiaque bien sûr)! En plus le fait de mettre un chimique de forte capacité ne change pas les capacités de détection, j'ai essayé une fois sans résultat probant avec 4,7µF et je l'ai retiré car il me faisait peur
De toute façon il faut le décharger avant toute manip sur la chambre à ionisation ou le circuit, et il n'y a pas de problème.
Tout à fait d'accord avec cela. C'est fait pour être partagé, mais dans de bonnes conditions
-ok pour faire tourner, à condition que les écrits et photos ne sortent
pas du forum pour se retrouver sur un autre (droit d'auteur rappelé sur
la page de garde)
- L'idéal serait que les
personnes intéressées viennent en parler directement ici, afin que les
projets puissent être présentés et améliorés ici....et éviter les
erreurs de manip dommageables
Je dois avouer que moi aussi, a utilisation strictement personnelle bien sûr!Raffa a écrit:Je fais régulièrement des pdf des posts de tarsonis, voire de
discussions qui suivent (du coup l'adresse url y est, les pseudos aussi,
la date etc.). Pas de tous mais de beaucoup.
Le castor bricoleur- Membre Premium
- Nombre de messages : 351
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Aujourd'hui j'ai un peu de temps, c'est la fin des cours dans mon lycée et j'en profite pour mettre la suite des essais:
Je viens de tester avec l'entrée de la CI recouverte de grillage métallique 2mm tenu par un collier serfl*x:
La stabilité est un peu moins bonne qu'avec l'aluminium, mais le blindage est efficace comparé à la chambre ouverte qui est ingérable, trop de parasites IEM dans le coin, je suppose que ça joue. Il faut prendre le temps de laisser reposer les mesures. (1min au départ, 20sec en approchant un objet)
La stabilisation ne se fait pas toujours au même niveau, sensibilité du transistor à la température oblige.
Il ne faut pas s'étonner de voir la mesure fluctuer de 30 ou 50mV, et savoir qu'approcher la main a une petite influence (+/-20mV), on s'y fait et on finit par distinguer ce qui est significatif. Le truc c'est de trouver un moment stable, c'est à vérifier après la mesure, il faut que la tension retourne bien dans la plage précédente.
Les mesures que je présente sont propres (+/-30mV), car j'ai pris la série la plus stable. Il n'y a pas de contestation possible de toute façon (au vu des résultats ci dessous!)
A Vide:
Avec réveil, 6cm:
Réveil a 1cm:
Là c'est sensible! La mesure juste après à vide indique 251mV, cela rentre pile dans ma marge d'erreur (pas fait exprès), mais ça peut être légèrement plus éloigné.
Avec le verre du réveil, je pense voir une vingtaine de mV de différence mais c'est ténu.
Toujours bien veiller à commuter sur la masse pour la pile 9V, et prévoir 2 ou 3 BC517 car au bout d'un certain nombre de mises sous tension, leur fuite s'aggrave et la stabilisation se fait de plus en plus haut. Quand vous lisez brusquement 5 ou 7V stable, c'est poubelle! M'enfin je ne veux pas vous décourager non plus, si vous respectez bien la première recommandation, on doit pouvoir faire une trentaine de séances de mesure avec un exemplaire.
Prochaine étape: refaire le survolteur pour qu'il fonctionne avec une seule pile. Non mais!
Je viens de tester avec l'entrée de la CI recouverte de grillage métallique 2mm tenu par un collier serfl*x:
La stabilité est un peu moins bonne qu'avec l'aluminium, mais le blindage est efficace comparé à la chambre ouverte qui est ingérable, trop de parasites IEM dans le coin, je suppose que ça joue. Il faut prendre le temps de laisser reposer les mesures. (1min au départ, 20sec en approchant un objet)
La stabilisation ne se fait pas toujours au même niveau, sensibilité du transistor à la température oblige.
Il ne faut pas s'étonner de voir la mesure fluctuer de 30 ou 50mV, et savoir qu'approcher la main a une petite influence (+/-20mV), on s'y fait et on finit par distinguer ce qui est significatif. Le truc c'est de trouver un moment stable, c'est à vérifier après la mesure, il faut que la tension retourne bien dans la plage précédente.
Les mesures que je présente sont propres (+/-30mV), car j'ai pris la série la plus stable. Il n'y a pas de contestation possible de toute façon (au vu des résultats ci dessous!)
A Vide:
Avec réveil, 6cm:
Réveil a 1cm:
Là c'est sensible! La mesure juste après à vide indique 251mV, cela rentre pile dans ma marge d'erreur (pas fait exprès), mais ça peut être légèrement plus éloigné.
Avec le verre du réveil, je pense voir une vingtaine de mV de différence mais c'est ténu.
Toujours bien veiller à commuter sur la masse pour la pile 9V, et prévoir 2 ou 3 BC517 car au bout d'un certain nombre de mises sous tension, leur fuite s'aggrave et la stabilisation se fait de plus en plus haut. Quand vous lisez brusquement 5 ou 7V stable, c'est poubelle! M'enfin je ne veux pas vous décourager non plus, si vous respectez bien la première recommandation, on doit pouvoir faire une trentaine de séances de mesure avec un exemplaire.
Prochaine étape: refaire le survolteur pour qu'il fonctionne avec une seule pile. Non mais!
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Après quelques recherches, c'est effectivement la diode qui pose problème. J'ai donc utilisé une UF4007 à la place de la 1N4148 de récup. L'oscillation démarre un peu difficilement, mais cela fonctionne avec une seule pile.
J'ai refait le transfo THT , il ne consomme plus que 20mA, et délivre jusqu'à 500V de manière stable. C'est pour cela que la tension chutait à 3V, il restait sans doute des mauvaises spires sur le secondaire.
Merci pour les conseils de diagnostic Tarsonis
J'ai refait le transfo THT , il ne consomme plus que 20mA, et délivre jusqu'à 500V de manière stable. C'est pour cela que la tension chutait à 3V, il restait sans doute des mauvaises spires sur le secondaire.
Merci pour les conseils de diagnostic Tarsonis
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Salut !
Super les retex, on arrive à de bons résultats !
Peut être avec des darlington de moyenne tension...
Le problème est donc résolu, et sera précisé dans le projet geiger !
Super les retex, on arrive à de bons résultats !
Il va falloir qu'on zyeute d'où pourrait venir le problème. Amha, cela vient du fait que les aiguilles crachent une sacrée radioactivité, occasionnant un courant loin d'être faible dans la cuve, et donc la tension base collecteur doit dépasser le seuil admissible (40v).Le castor bricoleur a écrit:
et prévoir 2 ou 3 BC517 car au bout d'un certain nombre de mises sous
tension, leur fuite s'aggrave et la stabilisation se fait de plus en
plus haut.
Peut être avec des darlington de moyenne tension...
Ah, on pointe un problème récurrent ! J'avais fait des tests avec la lignée 1n4007, avec des résultats parfois étonnants (500V - 30V - 300V - 500V). La diode doit être abîmée par la fréquence du signal face à sont temps de recouvrement trop important, et doit finir par fuir, donc occasionnant un shunt de la HT.
Après quelques recherches, c'est effectivement la diode qui pose problème. J'ai donc utilisé une UF4007 à la place de la 1N4148 de récup. L'oscillation démarre un peu difficilement, mais cela fonctionne avec une seule pile.
J'ai refait le transfo THT , il ne consomme plus que 20mA, et
délivre jusqu'à 500V de manière stable. C'est pour cela que la tension
chutait à 3V, il restait sans doute des mauvaises spires sur le
secondaire.
Le problème est donc résolu, et sera précisé dans le projet geiger !
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Oups! Il faudrait que j'arrête d'exposer mon réveil sur ma commode de chambre alors! C'est vrai que le gars qui avait un truc pareil sur sa table de nuit a dû prendre pas maltarsonis a écrit:Il va falloir qu'on zyeute d'où pourrait venir le problème. Amha, cela
vient du fait que les aiguilles crachent une sacrée radioactivité,
occasionnant un courant loin d'être faible dans la cuve, et donc la
tension base collecteur doit dépasser le seuil admissible (40v)
Désolé j'ai tout mélangé ! Je parlais du coup de la diode du survolteur, qui était un truc récupéré marqué H48, je pensais que c'était la bonne, mais pas sûr. J'ai carrément mis une UF4007 à la place, mais je peux faire mieux (aller acheter une neuve)La diode doit être abîmée par la fréquence du signal face à sont temps
de recouvrement trop important, et doit finir par fuir, donc
occasionnant un shunt de la HT.
Côté THT, effectivement ce sont deux UF4007 en série qui donnent de très bons résultats comparées à leurs homologues 1N, ça du coup j'ai constaté.
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Le site d'un Australien qui semble avoir fait un convertisseur en impulsions avec un système à chambre d'ionisation:
Ion Chamber Alpha Particle Counter
Je ne vois pas trop comment s'effectue "l'échantillonnage" dans son système, ni le type de compteur utilisé (on doit pouvoir faire sans).
Le fait d'utiliser des "clics" pour l'interprétation comme sur un geiger, c'est intéressant.
Par contre jamais un Ampli-Op ne survivra à une EMP si non protégé.
Ion Chamber Alpha Particle Counter
Je ne vois pas trop comment s'effectue "l'échantillonnage" dans son système, ni le type de compteur utilisé (on doit pouvoir faire sans).
Le fait d'utiliser des "clics" pour l'interprétation comme sur un geiger, c'est intéressant.
Par contre jamais un Ampli-Op ne survivra à une EMP si non protégé.
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Salut !
Suivi de
En revanche, le schéma de l'australien est bien compliqué pour pas grand chose. Tu as une tension variable, tu veux une fréquence, donc il suffit d'un simple VCO (oscillateur contrôlé en tension). Dans le projet sur le détecteur à chambre à ionisation amélioré (encore en brouillon, mais posté une fois geiger terminé, je suis passé par ce système de conversion, avec seulement 3 transistors.
A ce sujet, le son "geiger" est amusant pour le montage, mais permet peu de discriminer les différents signaux, hormis pour les rodés de la cardiologie. Exemple typique : essayer de distinguer 60 - 70 - 80 impulsions à la minute avec un métronome; c'est ténu....
Dans le VCO que j'utilise, la calibration de la fréquence tourne autour du spectre où l'oreille humaine est la plus sensible : 1500-5000Hz.
C'est moins glamour, mais plus précis
Bah, le verre arrête pas mal les rayonnements alphas et bêta-, et ça peut pas être pire que les jeux à l'uranium des années 50Le castor bricoleur a écrit:ups! Il faudrait que j'arrête d'exposer mon réveil sur ma commode de chambre alors! C'est vrai que le gars qui avait un truc pareil sur sa table de nuit a dû prendre pas mal
Donc on devra conseiller de bien vérifier les diodes HT et survolteur, car cela explique également la différence de tension à vide et à charge que tu obtenais; le peu que la diode laissait passer pour charger le condensateur pouvait faire monter la tension à 6V, mais la consommation à charge dépassait ses capacités.Je parlais du coup de la diode du survolteur, qui était un truc récupéré marqué H48, je pensais que c'était la bonne, mais pas sûr. J'ai carrément mis une UF4007 à la place, mais je peux faire mieux (aller acheter une neuve)
Il me rappelle curieusement le schéma de techlib, avec son homologue le LM386Le castor bricoleur a écrit:Le site d'un Australien qui semble avoir
fait un convertisseur en impulsions avec un système à chambre
d'ionisation:
Ion Chamber Alpha Particle Counter
Je
ne vois pas trop comment s'effectue "l'échantillonnage" dans son
système, ni le type de compteur utilisé (on doit pouvoir faire sans).
Le fait d'utiliser des "clics" pour l'interprétation comme sur un geiger, c'est intéressant.
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Suivi de
En revanche, le schéma de l'australien est bien compliqué pour pas grand chose. Tu as une tension variable, tu veux une fréquence, donc il suffit d'un simple VCO (oscillateur contrôlé en tension). Dans le projet sur le détecteur à chambre à ionisation amélioré (encore en brouillon, mais posté une fois geiger terminé, je suis passé par ce système de conversion, avec seulement 3 transistors.
A ce sujet, le son "geiger" est amusant pour le montage, mais permet peu de discriminer les différents signaux, hormis pour les rodés de la cardiologie. Exemple typique : essayer de distinguer 60 - 70 - 80 impulsions à la minute avec un métronome; c'est ténu....
Dans le VCO que j'utilise, la calibration de la fréquence tourne autour du spectre où l'oreille humaine est la plus sensible : 1500-5000Hz.
C'est moins glamour, mais plus précis
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
T'est vraiment l'as de la simplification électronique! J'en suis songeur en regardant les schémas précédents qui sont loin d'être faciles à dépanner pour un débutanttarsonis a écrit:Dans le projet sur le détecteur à chambre à ionisation amélioré (encore
en brouillon, mais posté une fois geiger terminé, je suis passé par ce
système de conversion, avec seulement 3 transistors.
On ne peut pas faire mieux pour remplacer le compteur numérique, c'est le top , même s'il reste possible d'en ajouter un.Dans le VCO que j'utilise, la calibration de la fréquence tourne autour
du spectre où l'oreille humaine est la plus sensible : 1500-5000Hz.
C'est moins glamour, mais plus précis
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Re !
En plus, comme le montage d'ensemble fonctionne sur une extrêmement haute impédance d'entrée (s'active avec une résistance de 100Mégohms sur une tension de 3V), il est possible de l'utiliser en tant que transmetteur morse en utilisant un seul fil; le second est représenté par la terre. A raison de 1000 à 5000 ohms par mètre de terre, on peut théoriquement atteindre une distance de 20km (en gérant les parasites par des filtres).
Le plus étrange est que le VCO que j'ai bidouillé fonctionne bien, mais n'a apparemment jamais été décrit dans la littérature électronique; habituellement, il faut utiliser une diode varicap, quasi-impossible à trouver en récup ou très chère.Le castor bricoleur a écrit:
T'est vraiment l'as de la simplification électronique! J'en suis songeur en regardant les schémas précédents qui sont loin d'être faciles à dépanner pour un débutant
En plus, comme le montage d'ensemble fonctionne sur une extrêmement haute impédance d'entrée (s'active avec une résistance de 100Mégohms sur une tension de 3V), il est possible de l'utiliser en tant que transmetteur morse en utilisant un seul fil; le second est représenté par la terre. A raison de 1000 à 5000 ohms par mètre de terre, on peut théoriquement atteindre une distance de 20km (en gérant les parasites par des filtres).
ça suit presque la méthode pour détecter les métaux, on a un sifflement qui change selon la proximité de l'objet à détecter. Ici, en fonction du taux de radioactivité.On ne peut pas faire mieux pour remplacer le compteur numérique, c'est le top , même s'il reste possible d'en ajouter un.
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Aujourd'hui je me suis un peu amusé avec un starter de lampe fluo, suite à l'évocation de son utilisation sur le projet geiger.
Que donne un starter sous 400V? Il reste amorcé, tout simplement, puisque sa tension de claquage est proche de 150V:
Je l'ai ensuite cassé pour tester si ses électrodes étaient radioactives, mais je n'ai rien détecté avec la CI, le signal doit être trop faible.
Que donne un starter sous 400V? Il reste amorcé, tout simplement, puisque sa tension de claquage est proche de 150V:
Je l'ai ensuite cassé pour tester si ses électrodes étaient radioactives, mais je n'ai rien détecté avec la CI, le signal doit être trop faible.
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Re: Détecteur de radioactivité avec générateur HT de Tarsonis
Un nouveau post pour illustrer le test de l'alim du compteur geiger simplifié avec la chambre d'ionisation. La chambre est toujours utilisée avec le multimètre.
Chose bizarre, lorsque je charge complètement le condensateur de l'alim (jusqu'à l'allumage bref des lampes néon), le courant mesuré sur le darlington reste mystérieusement fixé à 50mV.
J'ai donc rajouté un condensateur de 4,7µ (moins rapide à charger) et même chargé vers 200V seulement cela marche parfaitement!
Chose bizarre, lorsque je charge complètement le condensateur de l'alim (jusqu'à l'allumage bref des lampes néon), le courant mesuré sur le darlington reste mystérieusement fixé à 50mV.
J'ai donc rajouté un condensateur de 4,7µ (moins rapide à charger) et même chargé vers 200V seulement cela marche parfaitement!
Le castor bricoleur- Membre Premium
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