Nuits d'émeutes

Salut !

Bon, c'est d'actualité : deux nuits d'émeutes à trappes (Yvelines) ; la contagion gagne les villes voisines, notamment Elancourt et Guyancourt.

Contrairement aux autres émeutes, notamment les émeutes dites du ramadan d'octobre-novembre 2005, déclenchées après la mort accidentelle de deux adolescents dans un transformateur et alimentée par des bandes locales et des opportunistes, les émeutes de Trappes ont pour origine le contrôle d'identité d'une femme intégralement voilée qui a mal tourné et a été alimentée, au départ et c'est nouveau, par 200 à 400 fondamentalistes musulmans, au son du takbir et autres opportunistes qui ont pris fait et cause pour la femme niqabée et qui ont attaqués dans la nuit le commissariat local où était retenu, pour cause de violences sur représentant de l'ordre, l'époux fondamentaliste. Mais le principe reste le même : rejet de nombreuses lois républicaines et du contrat social du pays, jugés illégitimes et affirmation par la violence de l'autorité d'un groupe sur un territoire donné face à l'autorité de la république et de ses représentants seuls dépositaires de la violence légitime. Trappes : deux versions du contrôle de police à l'origine des heurts

Malgré toute la polémique qui peut découler de ces évènements il semblerait que la police n'ait pas, elle non plus, été des plus diplomates. Tutoiement et injures envers certains habitants le prouve.

Le gouvernement rend responsable de ces émeutes la situation de chômage à laquelle seraient soumis les "désœuvrés" qui alimentent l'émeute, tandis que ces derniers, qui ne réclament pas ici de taf, demandent le respect du niqab, des femmes niqabées et, donc, de certaines lois islamiques version fondamentaliste. Ubuesque, vous avez dit ubuesque ?

Reportage photo : Après l'émeute à Trappes

Pour info Argenteuil avait aussi eut sa mini émeute fondamentaliste, le 11 juin dernier. En cause  une agression supposée sur une femme entièrement voilée. La mairie avait été attaquée et le maire et le commissaire de police avaient échappés de peu au lynchage (vidéo à partir de 7 min 45). A Argenteuil, le contrôle d'une femme en niqab vire à l'émeute

Cela s’entend aux ville alentours :

http://bcove.me/9ulm14zz

VU ICI

 D'autre part on sent bien que le "parisien" est un journal qui ce tient bien informer et qu'il ne sort pas de paris : 

M. Olivier Corsan pour : le parisien a écrit:mais cette fois-ci les voitures des habitants de la cité ont été épargnées.

vu ici

 Les émeutes vu du coté force de l'orde :



vu ICI



En conclusion de le mère de la personne contrôlée :
(qui doit être hors charte mais dans le doute il est toujours bon de savoir : je laisse aux modos le soin d'en juger)
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LfZAVnYnZWE

castel a écrit:En conclusion de le mère de la personne contrôlée

La femme contrôlée disaient pourtant que Viviane, sa mère, était chrétienne.  

Bah ! Sinon, Trappes est une ville où le Tabligh ("la propagation de la foi", alias mouvement de réislamisation stricte et littéraliste) et le salafisme sont extrêmement bien implantés. Pour les salafistes les lois coraniques passent avant les lois des hommes et, donc, de la république. Ces dernières lois, notamment celles ayant trait à la laïcité, étant assimilées à l'athéisme, donc au mal.  

Les Yvelines, département où est situé Trappes, sont un bastion du Tabligh en France.

C'est de Trappes que venait Patrick Francoeur-Rovaovy, convertit salafiste tombé à Damaj (Yémen).

"Harry Roselmack en immersion" à Marseille : chez les salafistes A noter que le journaliste Harry Roselmack avait reçu des menaces après la diffusion de ce reportage.
"Pour mieux décrypter l'émission Harry en immersion chez les fondamentalistes musulmans, TF1 News a interrogé Bernard Rougier, spécialiste de l'Islam."  Grâce au salafisme, "les musulmans exclus accèdent à une élite".

Sinon troisième nuit plus calme à Trappes.

Il y a un manoir possédé par un cheik non loin de Trappes, juste à coté de la A13, si y'en a qui cherchent des liens...

A peu près la même affaire vient d'arriver aujourd'hui à Marseille, les émeutes en moins (pour l'instant), contrôle d'identité d'un porteuse de burqua qui tourne mal, une cinquante de personnes débarque, policiers frappés, 4 interpellations, 4 gardes à vue... ah en fait non pas de garde à vue, c'est le ramadan ça exacerberait les tensions....bref classique aujourd'hui dans certaines villes française.

Salut !

Ash a écrit:Il y a un manoir possédé par un cheik non loin de Trappes, juste à coté de la A13, si y'en a qui cherchent des liens...

Je ne vois pas le lien, en fait.  

Le salafisme - frère siamois du wahhabisme saoudien - le mouvement "Tabligh" et autres courants fondamentalistes, comme le "Milli Görüş" turc par exemple, ou bien les fondamentalistes des "frères musulmans", reçoivent des financements, sous forme de pétrodollars, d'un peu partout dans la péninsule arabe ; que ce soit d'Arabie Saoudite, du Qatar, via la Ligue islamique mondiale et d'autres mécènes arabes du golfe Persique.  

Le fondamentalisme, en France, en 2004, c'était plus de 30 mosquées dont une grande majorité était salafiste. En 2000, 6 régions françaises étaient touchées par ce mouvement ; 18 régions françaises sur 22 touchées en 2005.

Pour info, la "philosophie" deobandie, version indo-pakistanaise du salafisme proche du wahhabisme saoudien, a inspiré le mouvement taliban et le mouvement Tabligh ("Tablighi Jamaat").

Le salafisme en dix questions

Sinon, en ce qui concerne le port du niqab, il a son mécène et soutien qui permet à nombre de femmes niqabées de payer leurs amendes et de continuer, ainsi, à porter le voile intégral : Rachid Nekkaz, justicier millionnaire au secours des femmes en niqab ; l'homme appelle à la désobéissance civile. Rachid Nekkaz continue de payer les amendes anti-niqab. "Rachid Nekkaz estime avoir déjà réglé 672 amendes depuis 2010, dont 657 en France."

Témoignage d'un policier ayant vécu l'assaut du commissariat de Trappes de l'intérieur. Trappes : «Nous avons tiré presque 700 grenades pour nous dégager»

Le calme semble revenu à Trappes au lendemain des premières condamnations des jeunes soupçonnés d'avoir participé à l'attaque du commissariat du quartier des Merisiers vendredi soir et aux violences urbaines des nuits suivantes. Un seul des cinq jeunes jugés en comparution immédiate lundi a été placé sous mandat de dépôt. Le parquet de Versailles a d'ailleurs fait appel de la relaxe de deux d'entre eux. Sur le terrain, l'important dispositif policier déployé depuis le week-end sera maintenu encore plusieurs jours.

Un policier de terrain a accepté de témoigner sur les émeutes. Ce fonctionnaire — un trentenaire expérimenté qui souhaite rester anonyme—, a vécu les événements de l'intérieur et apporte un regard saisissant sur ces heures mouvementées qui ont conduit au siège du commissariat par des habitants. Un siège consécutif au contrôle d'identité d'une femme entièrement voilée qui avait dégénéré un peu plus tôt dans la journée (lire encadré).

Pourquoi souhaitez-vous témoigner ?
LE POLICIER. Je n'avais jamais vu ça. Parfois, cela ressemblait à une scène de guerre. Quand je suis rentré chez moi après ces heures folles, je n'ai vu, à la télé, que des abribus cassés. Mais c'était autre chose...

Racontez-nous cette soirée de vendredi
Vers 15 heures, la salle de commandement signale sur les ondes un attroupement d'une trentaine d'individus devant le commissariat de Trappes. Le groupe finit par se disperser. Mais peu après 19 heures, les collègues de Trappes remarquent qu'un nouveau groupe se plante devant le poste de police.

Que s'est-il alors passé ?
Ce groupe ne cessait de grandir. J'ai été frappé par la présence d'hommes entre 30 et 40 ans, portant la barbe et la djellaba, qui haranguaient la foule, et qui encourageaient les plus jeunes. Très vite, nous nous sommes retrouvés face à 200 à 300 individus. Il y avait des vieux, des jeunes, quelques femmes. Il y a eu un drôle de moment de calme. Puis un mortier est tombé à nos pieds et c'est parti.

En quoi cette intervention était-elle particulière ?
Nous avons l'habitude des milieux difficiles. Quand nous lançons 20 grenades et engins de désencerclement, c'est beaucoup. Là, nous en avons tiré presque 700 pour nous dégager. A cette intensité, il faut ajouter la durée des échauffourées qui se sont étalées jusqu'à 6 heures. La violence des propos à notre encontre était inhabituelle et assez étrange.

 Je ne vois pas le lien, en fait.

Une certaine forme de Lobby, si on veut... Mais ça, c'est sensé être le boulot de la DCRI, théoriquement, enfin, rien de bien "officiel"...

Emeutes depuis 3 jours à Creil, suite à la verbalisation d'un "jeune" circulant à grande vitesse et sans casque sur un scooter non conforme (lien).

Rammstein

Rammstein a écrit:Creil

Intéressant le fusil à pompe vers 00 min 30.

La Commanderie - Creil :



Pour ceux qui seraient désireux de mieux comprendre certains des problèmes liés à l'émergence des "zones sensibles", pendants européens des "ghettos" américains, il existe une série - trop méconnue - quasiment documentaire sur la ville de Baltimore, scénarisée par un ancien journaliste, David Simon, du  "Baltimore Sun" et  Ed. Burns, ancien inspecteur de la brigade criminelle de Baltimore - la même équipe qui est aux manettes de la série quasi documentaire sur la Nouvelle-Orléans post-Katrina "Treme" : "the wire"/"sur écoute".
Série loin de l'angélisme des séries européennes, sans concession, sans manichéisme et plutôt très réaliste, elle parle des vrais problèmes et expose les causes qui sont à la source de tout (sous socialisation des délinquants, contrat social abandonné, communautarisme, discrimination positive, angélisme, politique du chiffre et manque de moyens de la police, chamailleries et petites mesquineries des politiques, etc). The Wire. Présentation de la série dans l'émission de France 2 envoyé spécial : The Wire Saison 5 - Envoyé Spécial

Sinon, lire les ouvrages de Malika Sorel.

Salut !

Vous êtes au courant, la Loi El Khomri a servit, à l'extrême gauche de l'échiquier politique, de cristallisation à une contestation visant à changer la société. Parmi ce mouvement, ou à sa marge - chacun se fera son opinion -, est venu se greffer des groupes violents. Des émeutes, avec casse et ultra violence émaillent certaines villes.
Nulle prise de position ici SVP, juste des infos pour avoir un autre son de cloches.

la pré-guerre civile dont il est interdit de parler. Ne vous arrêtez pas au titre, quelque peu sensationnaliste ; témoignage d'un membre des forces de l'ordre sur un média étranger -israélien -, dont je ne connais pas la couleur politique mais c'est secondaire.

La presse française parle de quelques centaines de "casseurs" dissimulés dans les manifestations qui seraient responsables des troubles, est-ce aussi votre sentiment ? Damien trépigne légèrement : "Pensez-vous vraiment que quelques centaines de casseurs au total pourraient blesser 400 policiers et membres des forces spéciales ? C’est plus qu’une plaisanterie médiatique de mauvais goût, c’est l’un des artifices destinés à flouter la réalité aux yeux des Français. En réalité, il existe des noyaux durs dans les manifs, qui se dissimulent au cœur du cortège, ils disposent de cagoules et de divers projectiles sur eux. A l’approche des forces de l’ordre, ils les agressent, mais, ce qu’il faut dire, c’est que beaucoup des autres participants les suivent et prennent part aux violences et aux dégradations. Les durs jouent le rôle de détonateurs, mais les gens qui participent à ces défilés savent pertinemment comment ils risquent de se terminer.

Menapress a écrit:Pourquoi, d’après vous, les media nationaux ne couvrent-ils pas correctement les avatars de ce soulèvement ? "On nous a dit, de même qu’aux journalistes, que si on accordait à ce mouvement la place qui est la sienne dans l’information, cela ferait boule de neige et cela encouragerait des centaines de milliers d’autres individus à participer à l’affrontement. On nous demande également de faire preuve de la plus grande restreinte dans nos répliques, en invoquant la même raison. Un responsable politique a dit à un groupe de nos officiers, que si, par malheur, un émeutier était tué, dès le lendemain et pour plusieurs jours, quelles que soient nos justifications, la France brûlerait".

De source personnelle, les consignes données à la presse et la situation étaient les mêmes pendant les émeutes de 2005.

A cette exception près que les "événements" étaient cantonnés dans les "quartiers".

Ce qui n'est plus le cas.

La place de la république est traditionnellement un lieu de rassemblement, de départ ou d'arrivée des manifestations autorisées=> très vastes avenues de dégagement, centrale, pas de commerces tentateurs ou symboliques.

Je la vois comme une place vouée à ce genre de choses avec la place de la Bastille et de la Nation en second à égalité. Il y aurait d'autres occupations plus fortes comme signification.

"400" BLESSÉES ,hier sur   28 mn de arte on parlait de 200 (représentant du syndicat de police alliance)
qu'est ce qu'une blessure (a part le mobile qui a eut un pavé sur la tete je n'en ai vu aucun) a si le policier a rennes qui a malencontreusement laissé explosé sa grenade de désencerclement. Pour les autres les forces publique gagneraient a communiquer sur le sujet. qu'on puisse comparer ce qui est comparable.

bref on a 4 ville ou ca tape dur d'un coté comme de l'autre. on a des petit malin qui en profitent.
mais a par le magasin lacoste de rennes qui a été dépouiller et les devantures  des banque et hotel de police il y a t il eut des vols, pillages et autre émeutes.
 je rappelle que certaines manifs étudiantes a paris dans les années 90, infiltrées par quelques loulous il y avait du pillage de magasin.

mais les forces de polices en comparaisons ont tout a craindre d'une manif de pecheur agriculteurs et autre docker.

LEROUX a écrit:"400" BLESSÉES ,hier sur   28 mn de arte on parlait de 200 (représentant du syndicat de police alliance)
qu'est ce qu'une blessure (a part le mobile qui a eut un pavé sur la tete je n'en ai vu aucun) a si le policier a rennes qui a malencontreusement laissé explosé sa grenade de désencerclement. Pour les autres les forces publique gagneraient a communiquer sur le sujet. qu'on puisse comparer ce qui est comparable.

L'article répond à la question et parle de scènes jamais connues de vie de flic, avec encerclement et utilisation jamais vue - en nombre - de grenades de dés-encerclement :

De plus, les chiffres qui courent parmi les syndicats et association policiers, qui sont, en principe les premiers informés, font état de 311 gardiens de la paix blessés et ayant dû recevoir des soins hospitaliers, ainsi que de 111 autres, plus légèrement atteints, mais dont la plupart a justifié des arrêts de travail.

LEROUX a écrit:les forces de polices en comparaisons ont tout a craindre d'une manif de pecheur agriculteurs et autre docker.

Selon certains policiers, on a franchit un cap avec des agressions des forces de l'ordre avec volonté manifeste de tuer Là, on a quand même une situation où un policier s'est vu enlever son casque par des émeutiers et violemment frappé à la tête - nue donc - avec une barre de fer, lors d'une manifestation à Nantes et il y aurait d'autres cas d'agressions de CRS avec volonté de faire très très mal.

Dans ton dernier lien, le policier n'avait manifestement pas de casque vu sa tenue.

Pas de prononciation sur le sujet sinon qu'un parallèle est souvent (en off ou diverses sources hors grands médias) fait entre les nuits debout et les veilleurs ou autres lmpt et où la relâche est plus de rigueur dans un cas et la ligne dure dans l'autre.

Ash a écrit:Dans ton dernier lien, le policier n'avait manifestement pas de casque vu sa tenue.

La photo n'est pas une illustration du cas en question mais, comme la légende de la photo l'explique, celle de l'arrestation d'un manifestant.

Au temps pour moi, je n'avais pas vu la subtilité.

menapress est plutot un média controversé. les arguments apportés son ceux d'un policier (damien) qui ne représente que lui meme.
Les propos du  monde me paraissent plus nuancés.
qd aux images taranis news (media image et video) donne un apercu au plus près (et ce me si c'est orienté journalime de mvt sociaux)

Qd aux affrontements,je réitère pas de pillage ni de voix de fait sur des individus "civil". 
Les villes ou ça chauffe, sont les villes qui connaissent ces mvts depuis 2 ou 3 ans (nantes et rennes) ou les affrontements sont violents certe, mais il y a une disproportions des forces en présence.
Je ne justifie pas la violence, je constate juste un usage et une présence policière disproportionné. flashball et grenade de désencerclement (usage de loin) contre affrontement au corps a corps bref.  
Dans les villes (une dizaine) ou il y a une forte présence policière, il y a affrontement . dans ttes les autres villes de france (un petit millier )il ne se passe rien que des manifs plan plan

Parmi les explications qui participent à cette conséquence de plus de violence/blessure : depuis l'affaire Rémy Fraisse, les forces de l'ordre n'ont plus de grenades offensives à leur disposition ... 
Je vous laisse déduire la suite ...

J'ai comme l'impression que le président normal a déçu certains tireurs de ficelles, et qu'il va en payer le prix via un(e) énième révolution orange / printemps arabe / euromaiden... Et pour que la mèche prenne, il faut que le sang coule !

Rammstein

Le Monde a écrit:

400 policiers blessés ? C’est moins

La police compte seulement cinq policiers blessés, tous légèrement, en lien avec les rassemblements de Nuit debout à Paris. Environ cent participants ont été interpellés, principalement pour port d’arme prohibée ou jets de projectile.
Si l’on élargit aux manifestations contre la loi travail, le ministère de l’intérieur évoquait à la mi-avril 151 policiers et gendarmes blessés depuis le début du mouvement, auxquels s’ajoutent 78 autres blessés jeudi 28 avril et un supplémentaire le 1^er mai. Soit, au total, au moins 230 blessés.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/les-exagerations-d-estrosi-sur-les-policiers-blesses-et-les-degradations-de-nuit-debout_4912889_4355770.html


Le nombre de policiers blessés viendrait plutôt d'un changement de stratégie de leur hiérarchie visant à se rapprocher pour créer de la tension.

Un syndicat de policiers dénonce les consignes reçues pendant les manifs
http://www.bfmtv.com/societe/un-syndicat-de-policiers-denonce-les-consignes-recues-pendant-les-manifs-972088.html

Violences policières : les vidéos qui nourrissent la colère
http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/03/violences-policieres-les-videos-nourrissent-colere-263939
-> Assez impressionantes !

La « nasse », ou l’importation du « kettling »
https://lundi.am/Kettling
-> Une des nouvelles stratégies

La vidéo qui buzz :

PS : pour rappel, nous sommes supposé être en état d'urgence.

Un phénomène "réseau social" prend de l'ampleur et inquiète les forces de l'ordre. 
Un appel à la "purge" (référence au films du même nom) est lancé dans l'Essonne et relayé sur diverses villes :

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/un-appel-a-une-purge-inquiete-les-policiers_2045072.html

Les "règles" énumérées inquiètent au plus haut point les fonctionnaires : les "forces de l'ordre devront être attaquées au mortier, feux d'artifice, pétards, pierres", les "vols" et "armes" sont autorisés, les protagonistes doivent venir masqués et habillés en noir, et ont l'autorisation de "brûler tout ce que vous voyez".  
"Ces individus veulent faire le soir d'Halloween ce qui se fait déjà la nuit de la Saint-Sylvestre en terme de violences dans les rues", estime de son côté Yves Lefebvre, d'Unité SGP police. Il affirme que des messages similaires d'appels à la violence auraient été relayés dans la région de Grenoble, visant notamment la banlieue d'Échirolles

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/10/29/01016-20181029ARTFIG00081-essonne-appel-a-la-purge-contre-les-policiers-le-ministre-de-l-interieur-saisi.php

Espérons qu'il n y aura pas de morts ou de policiers blessés, car ça pourrait dégénérer rapidement.
Avec comme réaction de l'état français le déclenchement de l' "Opération ronces" se qui pourrait entrainer des batailles rangées entre force de l'ordre et racaille...



Sans parler des appels à bloquer la France du 17 au 20 novembre.