Gestion du changement climatique
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Re: Gestion du changement climatique
super acte de gestion qui va révolutionner l'industrie de l'empire du Milieu:
https://mrmondialisation.org/des-chinois-utilisent-la-fumee-des-usines-comme-ecran-geant-pour-denoncer-la-pollution/?fbclid=IwAR2DTivYNrj9fsIbs3sB9_TY14jd7o1cNWI_YPwnxWNM8yuef9wXSxVoiVE ...les Chinois vont aussi avoir leur Greta!!!
https://mrmondialisation.org/des-chinois-utilisent-la-fumee-des-usines-comme-ecran-geant-pour-denoncer-la-pollution/?fbclid=IwAR2DTivYNrj9fsIbs3sB9_TY14jd7o1cNWI_YPwnxWNM8yuef9wXSxVoiVE ...les Chinois vont aussi avoir leur Greta!!!
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Re: Gestion du changement climatique
Mathilde Szuba : «Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice»
"... Vous auriez un exemple de rationnement mis en place ?
Dans la mémoire collective française, les histoires de rationnement les plus vives remontent à la Seconde Guerre mondiale. Ce fut une expérience très dure de privations pour la plupart, vécue comme injuste puisque la pénurie alimentaire était liée certes à l’effort de guerre qui concentrait les forces productives, mais aussi aux réquisitions organisées au profit de l’Allemagne. A la même période cependant, le rationnement est vécu en Grande-Bretagne comme un moyen de s’organiser collectivement pour faire face à l’ennemi allemand, on parle de «pulling together», l’idée de se serrer les coudes. Plus récemment, on en a un autre exemple au moment du choc pétrolier de 1973 avec le rationnement du pétrole aux Pays-Bas.
A Cuba, il y a un rationnement depuis les années 60 pour certains produits alimentaires de base : le sucre, le riz, les haricots et la viande peuvent s’acheter dans un magasin d’Etat avec un carnet qui donne droit à quelques kilos de ces produits à tarif subventionné. Pour en acheter plus, il faut aller sur le marché libre, où ce sera plus cher. Ce système permet de s’assurer que chacun a accès à un minimum de produits de base à des tarifs accessibles. Encore plus récemment, dans les années 90, des chercheurs britanniques ont conçu l’idée d’une carte carbone : chacun aurait une quantité limitée de crédits d’énergie pour ses pleins d’essence, ses billets d’avion, l’énergie de sa maison… Cela a été envisagé sérieusement au ministère de l’Environnement dans les années 2000, sous les gouvernements Blair et Brown. Il y a eu plusieurs études de faisabilité, mais la crise de 2008 a mis fin aux discussions.
On peut imaginer que de tels scénarios soient mis en place à l’avenir ?
Je m’intéresse à cette question car je considère qu’on va au-devant de situations de crises dans lesquelles on sera certainement très intéressés par ces possibilités d’organisation du partage. Que ce soit parce qu’on manquera de quelque chose, comme d’eau ou d’énergie, ou pour organiser volontairement l’autolimitation des consommations. En France, nous nous sommes engagés à diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre, voire à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Bien sûr, le secteur économique est responsable de la plupart des émissions, mais un effort de réduction aussi conséquent ne pourra pas se faire sans que la population y contribue aussi. Alors comment va-t-on s’y prendre ?
Les politiques publiques doivent-elles s’organiser en fonction de la finitude des ressources ?
Je n’ai pas l’impression qu’il y ait des signes pour aller dans cette direction actuellement mais d’un point de vue écologique, ce serait essentiel. Il faudrait inscrire la finitude des ressources comme architecture de notre fonctionnement économique et social. On peut donc choisir de limiter l’utilisation des ressources pour anticiper et éviter les crises. Mais il est plus probable que la prochaine fois qu’on fera du rationnement, ce sera en catastrophe, en réaction à dans une crise énorme et pressante, et reconnue comme telle.
Vous dites qu’il faut «politiser l’enjeu du partage»…
La crise écologique est un problème de surconsommation des sociétés industrielles. Dans ce contexte, elle doit conduire à un partage des efforts d’autolimitation et de sobriété. On a bien compris la précarité énergétique, l’injustice que cela représente pour les plus fragiles. Mais les enjeux de justice, c’est aussi voir de l’autre côté du gradient ceux qui surconsomment de manière incontrôlée et font du tort à l’ensemble de la société. Or l’indicateur le plus prédictif des émissions de gaz à effet de serre d’une personne, c’est son revenu : plus les gens gagnent de l’argent, plus ils émettent des gaz à effet de serre. Politiser le partage, c’est se rendre compte que les politiques publiques ne doivent pas seulement protéger les plus faibles, mais aussi faire en sorte que les gros consommateurs soient limités dans leur consommation, car ce sont des dangers publics.
Ces limites imposées réveillent très vite le spectre d’une «dictature verte»…
La «dictature verte» est vraiment un fantasme. L’écologie est une des idéologies les plus attachées à la démocratie et ces décisions sont impossibles à prendre sans le consentement de la population. Par ailleurs, contrainte ne veut pas dire dictature : on accepte sans problème certaines contraintes, comme l’instruction obligatoire jusqu’à 16 ans, car on estime que c’est légitime pour le bien de la société. Il serait temps qu’on perçoive le climat comme un enjeu d’intérêt général et même de survie. Pendant une courte période de l’histoire, on a pris l’habitude d’être les rois du pétrole, donc il est certain qu’on va devoir passer par une période de sevrage.
Aurélie Delmas..."
https://www.liberation.fr/france/2019/07/29/mathilde-szuba-il-faut-reguler-politiquement-l-ensemble-de-la-consommation-a-des-fins-de-justice_1742756
"... Vous auriez un exemple de rationnement mis en place ?
Dans la mémoire collective française, les histoires de rationnement les plus vives remontent à la Seconde Guerre mondiale. Ce fut une expérience très dure de privations pour la plupart, vécue comme injuste puisque la pénurie alimentaire était liée certes à l’effort de guerre qui concentrait les forces productives, mais aussi aux réquisitions organisées au profit de l’Allemagne. A la même période cependant, le rationnement est vécu en Grande-Bretagne comme un moyen de s’organiser collectivement pour faire face à l’ennemi allemand, on parle de «pulling together», l’idée de se serrer les coudes. Plus récemment, on en a un autre exemple au moment du choc pétrolier de 1973 avec le rationnement du pétrole aux Pays-Bas.
A Cuba, il y a un rationnement depuis les années 60 pour certains produits alimentaires de base : le sucre, le riz, les haricots et la viande peuvent s’acheter dans un magasin d’Etat avec un carnet qui donne droit à quelques kilos de ces produits à tarif subventionné. Pour en acheter plus, il faut aller sur le marché libre, où ce sera plus cher. Ce système permet de s’assurer que chacun a accès à un minimum de produits de base à des tarifs accessibles. Encore plus récemment, dans les années 90, des chercheurs britanniques ont conçu l’idée d’une carte carbone : chacun aurait une quantité limitée de crédits d’énergie pour ses pleins d’essence, ses billets d’avion, l’énergie de sa maison… Cela a été envisagé sérieusement au ministère de l’Environnement dans les années 2000, sous les gouvernements Blair et Brown. Il y a eu plusieurs études de faisabilité, mais la crise de 2008 a mis fin aux discussions.
On peut imaginer que de tels scénarios soient mis en place à l’avenir ?
Je m’intéresse à cette question car je considère qu’on va au-devant de situations de crises dans lesquelles on sera certainement très intéressés par ces possibilités d’organisation du partage. Que ce soit parce qu’on manquera de quelque chose, comme d’eau ou d’énergie, ou pour organiser volontairement l’autolimitation des consommations. En France, nous nous sommes engagés à diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre, voire à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Bien sûr, le secteur économique est responsable de la plupart des émissions, mais un effort de réduction aussi conséquent ne pourra pas se faire sans que la population y contribue aussi. Alors comment va-t-on s’y prendre ?
Les politiques publiques doivent-elles s’organiser en fonction de la finitude des ressources ?
Je n’ai pas l’impression qu’il y ait des signes pour aller dans cette direction actuellement mais d’un point de vue écologique, ce serait essentiel. Il faudrait inscrire la finitude des ressources comme architecture de notre fonctionnement économique et social. On peut donc choisir de limiter l’utilisation des ressources pour anticiper et éviter les crises. Mais il est plus probable que la prochaine fois qu’on fera du rationnement, ce sera en catastrophe, en réaction à dans une crise énorme et pressante, et reconnue comme telle.
Vous dites qu’il faut «politiser l’enjeu du partage»…
La crise écologique est un problème de surconsommation des sociétés industrielles. Dans ce contexte, elle doit conduire à un partage des efforts d’autolimitation et de sobriété. On a bien compris la précarité énergétique, l’injustice que cela représente pour les plus fragiles. Mais les enjeux de justice, c’est aussi voir de l’autre côté du gradient ceux qui surconsomment de manière incontrôlée et font du tort à l’ensemble de la société. Or l’indicateur le plus prédictif des émissions de gaz à effet de serre d’une personne, c’est son revenu : plus les gens gagnent de l’argent, plus ils émettent des gaz à effet de serre. Politiser le partage, c’est se rendre compte que les politiques publiques ne doivent pas seulement protéger les plus faibles, mais aussi faire en sorte que les gros consommateurs soient limités dans leur consommation, car ce sont des dangers publics.
Ces limites imposées réveillent très vite le spectre d’une «dictature verte»…
La «dictature verte» est vraiment un fantasme. L’écologie est une des idéologies les plus attachées à la démocratie et ces décisions sont impossibles à prendre sans le consentement de la population. Par ailleurs, contrainte ne veut pas dire dictature : on accepte sans problème certaines contraintes, comme l’instruction obligatoire jusqu’à 16 ans, car on estime que c’est légitime pour le bien de la société. Il serait temps qu’on perçoive le climat comme un enjeu d’intérêt général et même de survie. Pendant une courte période de l’histoire, on a pris l’habitude d’être les rois du pétrole, donc il est certain qu’on va devoir passer par une période de sevrage.
Aurélie Delmas..."
https://www.liberation.fr/france/2019/07/29/mathilde-szuba-il-faut-reguler-politiquement-l-ensemble-de-la-consommation-a-des-fins-de-justice_1742756
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Re: Gestion du changement climatique
"une carte carbone : chacun aurait une quantité limitée de crédits d’énergie pour ses pleins d’essence, ses billets d’avion..."
Si on a pas de voiture et ne prend pas l'avion,on pourra le transformer en alimentation?
Et zou! esturgeon fumé toutes les semaines!
Aussi non,joli sur le principe mais je vois mal comment imposer dans les beaux quartiers le régime coquillettes/tranche de jambon ou
leur dire que pour cet été cela ne sera plus les plages des Maldives mais celles de Dunkerque.
Si on a pas de voiture et ne prend pas l'avion,on pourra le transformer en alimentation?
Et zou! esturgeon fumé toutes les semaines!
Aussi non,joli sur le principe mais je vois mal comment imposer dans les beaux quartiers le régime coquillettes/tranche de jambon ou
leur dire que pour cet été cela ne sera plus les plages des Maldives mais celles de Dunkerque.
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Re: Gestion du changement climatique
"Il faut politiser l'enjeu du partage."
"La «dictature verte» est vraiment un fantasme."
"L’écologie est une des idéologies les plus attachées à la démocratie."
(ben voyons ... "et la marmotte ...")
PS : https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Cecile-Duflot-Jean-Vincent-Place-la-decadence-des-Verts-1491527
"La «dictature verte» est vraiment un fantasme."
"L’écologie est une des idéologies les plus attachées à la démocratie."
(ben voyons ... "et la marmotte ...")
PS : https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Cecile-Duflot-Jean-Vincent-Place-la-decadence-des-Verts-1491527
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Re: Gestion du changement climatique
"...(ben voyons ... "et la marmotte ...")..." : ben voyons voir donc , la marmotte, elle bosse dur!
_Gestion dans l'urgence!?
"....Dérèglement climatique : l'avenir de la planète se joue-t-il vraiment dans les dix-huit prochains mois ?
Sur franceinfo.fr, l'article fait partie des plus lus depuis deux jours. Plusieurs médias français (Sud Ouest, Loopsider ou encore le magazine Géo) et anglo-saxons, entre le mercredi 24 et le lundi 29 juillet, se sont aussi fait l'écho de cette affirmation alarmante : il ne resterait que 18 mois pour sauver la Terre du dérèglement climatique.
De quoi renforcer le sentiment d'urgence qui gagne une part grandissante de la population, à en croire les résultats des élections européennes et l'affluence des marches pour le climat. Mais d'où sort cette estimation, aux airs de sentence définitive ? Est-elle le résultat d'une nouvelle étude ou d'un nouveau rapport ? L'avenir de la planète se joue-t-il vraiment à quitte ou double d'ici à la fin 2020 ? Franceinfo s'est penché sur cette échéance, qui en rappelle une autre, et son émergence en apparence soudaine....
A ses yeux, il n'est pas possible de simplement prendre du retard sur cet objectif : "On sait qu'en termes de climat, dès qu'on décale les choses, ça dérape complètement", explique-t-elle à franceinfo. Franchir certains seuils d'émissions risque d'entraîner des réactions en chaîne dévastatrices, dont l'ampleur est encore méconnue. Les possibles effets de la fonte du permafrost sont ainsi particulièrement inquiétants. De plus, l'accord de Paris, obtenu de haute lutte, "est pensé pour un monde à 2 °C de plus". Si cet objectif devient impossible à atteindre, et que le monde se dirige vers une hausse de 3 ou 4 °C des températures, "des pays entiers vont disparaître, ainsi que la moitié des espèces animales et végétales". Le texte signé en 2015 sera devenu complètement obsolète, et il faudrait en négocier un nouveau, avec Donald Trump, Jair Bolsonaro et d'autres dirigeants climatosceptiques au pouvoir.
Les dix-huit mois à venir ne sont donc pas simplement le moment d'élaborer des promesses pour l'avenir, mais d'engager des actions concrètes, explique Célia Gautier. La responsable de la Fondation Nicolas-Hulot cite, par exemple, la limitation drastique du transport routier et l'interdiction de la vente de véhicules diesel et essence d'ici à 2030, la suppression des logements "passoires énergétiques" d'ici à 2025, la non-ratification des prochains accords de libre-échange, la réduction de la consommation de viande... "Pour cela, il faut des investissements massifs. C'est un effort de guerre qu'il faut engager, martèle-t-elle. On l'a déjà fait, dans des circonstances dramatiques, et ce qui se joue est de cette ampleur. Et le scénario le plus coûteux est celui du laisser-faire"...."
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/dereglement-climatique-l-avenir-de-la-planete-se-joue-t-il-vraiment-dans-les-dix-huit-prochains-mois_3557501.html
_Gestion dans l'urgence!?
"....Dérèglement climatique : l'avenir de la planète se joue-t-il vraiment dans les dix-huit prochains mois ?
Sur franceinfo.fr, l'article fait partie des plus lus depuis deux jours. Plusieurs médias français (Sud Ouest, Loopsider ou encore le magazine Géo) et anglo-saxons, entre le mercredi 24 et le lundi 29 juillet, se sont aussi fait l'écho de cette affirmation alarmante : il ne resterait que 18 mois pour sauver la Terre du dérèglement climatique.
De quoi renforcer le sentiment d'urgence qui gagne une part grandissante de la population, à en croire les résultats des élections européennes et l'affluence des marches pour le climat. Mais d'où sort cette estimation, aux airs de sentence définitive ? Est-elle le résultat d'une nouvelle étude ou d'un nouveau rapport ? L'avenir de la planète se joue-t-il vraiment à quitte ou double d'ici à la fin 2020 ? Franceinfo s'est penché sur cette échéance, qui en rappelle une autre, et son émergence en apparence soudaine....
Un point de bascule pour le climat est-il crédible à cette date ?
Mais la COP26 ne sera pas le dernier sommet international sur le climat. Pourquoi alors insister sur cette date en particulier ? Parce qu'elle n'est pas juste une marqueur arbitraire sur un calendrier, que l'on pourrait repousser si besoin, alerte Célia Gautier. Depuis 2014, les scientifiques ont fait de 2020 une date symbolique : selon le Giec, si l'on veut limiter le réchauffement climatique à 2 °C d'ici à la fin du siècle, les émissions de CO2 doivent culminer au plus tard cette année-là, avant de commencer à décroître. "On sait déjà que si le point culminant est atteint en 2020, on aura du mal" à limiter à ce point le réchauffement, prévient celle qui est responsable climat-énergie de la fondation créée par l'ancien ministre.A ses yeux, il n'est pas possible de simplement prendre du retard sur cet objectif : "On sait qu'en termes de climat, dès qu'on décale les choses, ça dérape complètement", explique-t-elle à franceinfo. Franchir certains seuils d'émissions risque d'entraîner des réactions en chaîne dévastatrices, dont l'ampleur est encore méconnue. Les possibles effets de la fonte du permafrost sont ainsi particulièrement inquiétants. De plus, l'accord de Paris, obtenu de haute lutte, "est pensé pour un monde à 2 °C de plus". Si cet objectif devient impossible à atteindre, et que le monde se dirige vers une hausse de 3 ou 4 °C des températures, "des pays entiers vont disparaître, ainsi que la moitié des espèces animales et végétales". Le texte signé en 2015 sera devenu complètement obsolète, et il faudrait en négocier un nouveau, avec Donald Trump, Jair Bolsonaro et d'autres dirigeants climatosceptiques au pouvoir.
Les dix-huit mois à venir ne sont donc pas simplement le moment d'élaborer des promesses pour l'avenir, mais d'engager des actions concrètes, explique Célia Gautier. La responsable de la Fondation Nicolas-Hulot cite, par exemple, la limitation drastique du transport routier et l'interdiction de la vente de véhicules diesel et essence d'ici à 2030, la suppression des logements "passoires énergétiques" d'ici à 2025, la non-ratification des prochains accords de libre-échange, la réduction de la consommation de viande... "Pour cela, il faut des investissements massifs. C'est un effort de guerre qu'il faut engager, martèle-t-elle. On l'a déjà fait, dans des circonstances dramatiques, et ce qui se joue est de cette ampleur. Et le scénario le plus coûteux est celui du laisser-faire"...."
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/dereglement-climatique-l-avenir-de-la-planete-se-joue-t-il-vraiment-dans-les-dix-huit-prochains-mois_3557501.html
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Re: Gestion du changement climatique
Bigre !!!
(encore plus fort que le "coming-out" d'Yves Cochet !!!)
PS : euh ... et pour tous ceux (80% de la planète en fait) qui ont déjà une vie bien merdique ???
"Révolution ou effondrement. Dans les deux cas, la belle vie d'avant n'est plus viable."
P'tain faut vite que je renouvelle mon stock de pop-corn OGM il va y avoir du (très) grand spectacle ...(encore plus fort que le "coming-out" d'Yves Cochet !!!)
PS : euh ... et pour tous ceux (80% de la planète en fait) qui ont déjà une vie bien merdique ???
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Re: Gestion du changement climatique
Gestion mondiale:
"....Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres
Réuni du 2 au 6 août à Genève, le GIEC va publier un rapport sur les enjeux d’une gestion durable des sols pour limiter le réchauffement planétaire et assurer la sécurité alimentaire ....."
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/02/les-experts-du-climat-se-penchent-sur-le-role-crucial-des-terres_5495742_3244.html
"....Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres
Réuni du 2 au 6 août à Genève, le GIEC va publier un rapport sur les enjeux d’une gestion durable des sols pour limiter le réchauffement planétaire et assurer la sécurité alimentaire ....."
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/02/les-experts-du-climat-se-penchent-sur-le-role-crucial-des-terres_5495742_3244.html
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Re: Gestion du changement climatique
_changement de régime:
"...Contre le changement climatique, le rapport du Giec préconise un régime végétarien
ENVIRONNEMENT - Changements climatiques, désertification, dégradation des terres, insécurité alimentaire et gaz à effet de serre. Voici les sujets actuellement débattus à Genève par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), crée par l’ONU. Depuis vendredi, l’organisation se réunit en vue de remettre ce jeudi 8 août un nouveau “rapport spécial”, portant sur le changement climatique et l’utilisation des sols.
La version préliminaire du rapport, qui fait l’objet d’une fuite, indique qu’il sera impossible de maintenir les températures mondiales à des niveaux sûrs sans changer notre façon de gérer les terres et la manière de produire de la nourriture, selon The Guardian.
“Le changement climatique aggrave la dégradation des sols en augmentant l’intensité des précipitations, les inondations, la fréquence et l’intensité des sécheresses, le stress thermique, les vents, l’élévation du niveau de la mer et l’action des vagues”, indique le rapport soutenu par l’ONU. En conclusion, il préconise pour la population mondiale de se tourner vers des régimes alimentaires sains à base de plantes et de végétaux pour lutter contre le changement climatique.
Parmi les mesures avancées par le rapport, la proposition d’un changement majeur vers les régimes végétariens et végétaliens est mise en avant. “La consommation de régimes alimentaires sains et durables, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les légumes, les noix et les graines… offre des opportunités majeures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre”, indique le rapport.
Johan Rockstrom, ancien directeur de l’Institut de recherche sur l’impact du changement climatique de Potsdam, déclarait en 2018 après une étude sur les options pour maintenir le système alimentaire dans les limites de l’environnement, que pour “pouvoir nourrir dix milliards de personnes en 2050 avec les limites de la planète, nous devrions adopter un régime alimentaire sain, à base de plantes, réduire le gaspillage alimentaire et investir dans les technologies qui réduisent les impacts environnementaux.” En janvier 2019, un rapport de la Commission EAT de la revue The Lancet, expliquait qu’il était possible et surtout nécessaire de changer de régime alimentaire au niveau mondial d’ici 2050.
...Le rapport de la Commission EAT publié par la revue The Lancet préconise des régimes avec des aliments à base de plantes, contenant de faibles quantités d’aliments d’origine animale, des céréales raffinées, des aliments hautement transformés et des sucres ajoutés, ainsi que des graisses insaturées plutôt que saturées. Toujours selon la Commission EAT, il faudrait diminuer de 50% la consommation mondiale d’aliments comme la viande rouge et le sucre.
Cela dépendrait toutefois des pays. L’Amérique du Nord par exemple consomme environ 6,5 fois la quantité de viande rouge recommandée et l’Europe 4,5 fois, en revanche les pays d’Asie du Sud ne consomment que la moitié de la quantité recommandée. ..."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/changement-climatique_fr_5d481b21e4b0aca341211549?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001&utm_campaign=share_twitter&fbclid=IwAR1W_LfVZ4UIQJ62H2wquKxoII9JZX66u0Py5hZ5kqfx30BmZzw7WeZd5l4
"...Contre le changement climatique, le rapport du Giec préconise un régime végétarien
Le Giec se réunit à Genève pour rendre un nouveau “rapport spécial”, sur le changement climatique et l’utilisation des sols. Il y préconise notamment une alimentation saine à base de plantes...
ENVIRONNEMENT - Changements climatiques, désertification, dégradation des terres, insécurité alimentaire et gaz à effet de serre. Voici les sujets actuellement débattus à Genève par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), crée par l’ONU. Depuis vendredi, l’organisation se réunit en vue de remettre ce jeudi 8 août un nouveau “rapport spécial”, portant sur le changement climatique et l’utilisation des sols.
La version préliminaire du rapport, qui fait l’objet d’une fuite, indique qu’il sera impossible de maintenir les températures mondiales à des niveaux sûrs sans changer notre façon de gérer les terres et la manière de produire de la nourriture, selon The Guardian.
“Le changement climatique aggrave la dégradation des sols en augmentant l’intensité des précipitations, les inondations, la fréquence et l’intensité des sécheresses, le stress thermique, les vents, l’élévation du niveau de la mer et l’action des vagues”, indique le rapport soutenu par l’ONU. En conclusion, il préconise pour la population mondiale de se tourner vers des régimes alimentaires sains à base de plantes et de végétaux pour lutter contre le changement climatique.
Changer nos habitudes alimentaires
Notre système alimentaire génère entre 25 et 30% des gaz à effet de serre produits sur Terre. Pour réussir à nourrir les 9,8 milliards d’êtres humains prévus en 2050, le monde devra produire 56% de plus de nourriture par rapport à 2010. “Cela nécessiterait une surface de près de six millions de kilomètres carré qui serait déboisée pour être convertie à l’agriculture, les deux tiers pour l’élevage et le reste pour les cultures”, explique Fred Stolle, co-auteur d’un rapport sur le sujet. Si le niveau de consommation de viande et de produits laitiers augmente conformément aux habitudes alimentaires actuelles, il faudra ainsi convertir en terres agricoles un espace d’une superficie deux fois plus grande que l’Inde, écrit le Daily Mail.Parmi les mesures avancées par le rapport, la proposition d’un changement majeur vers les régimes végétariens et végétaliens est mise en avant. “La consommation de régimes alimentaires sains et durables, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les légumes, les noix et les graines… offre des opportunités majeures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre”, indique le rapport.
Johan Rockstrom, ancien directeur de l’Institut de recherche sur l’impact du changement climatique de Potsdam, déclarait en 2018 après une étude sur les options pour maintenir le système alimentaire dans les limites de l’environnement, que pour “pouvoir nourrir dix milliards de personnes en 2050 avec les limites de la planète, nous devrions adopter un régime alimentaire sain, à base de plantes, réduire le gaspillage alimentaire et investir dans les technologies qui réduisent les impacts environnementaux.” En janvier 2019, un rapport de la Commission EAT de la revue The Lancet, expliquait qu’il était possible et surtout nécessaire de changer de régime alimentaire au niveau mondial d’ici 2050.
La consommation de viande et de produits laitiers nuit à l’environnement...
...Le rapport de la Commission EAT publié par la revue The Lancet préconise des régimes avec des aliments à base de plantes, contenant de faibles quantités d’aliments d’origine animale, des céréales raffinées, des aliments hautement transformés et des sucres ajoutés, ainsi que des graisses insaturées plutôt que saturées. Toujours selon la Commission EAT, il faudrait diminuer de 50% la consommation mondiale d’aliments comme la viande rouge et le sucre.
Cela dépendrait toutefois des pays. L’Amérique du Nord par exemple consomme environ 6,5 fois la quantité de viande rouge recommandée et l’Europe 4,5 fois, en revanche les pays d’Asie du Sud ne consomment que la moitié de la quantité recommandée. ..."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/changement-climatique_fr_5d481b21e4b0aca341211549?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001&utm_campaign=share_twitter&fbclid=IwAR1W_LfVZ4UIQJ62H2wquKxoII9JZX66u0Py5hZ5kqfx30BmZzw7WeZd5l4
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Re: Gestion du changement climatique
_gestion,intentions, & contradictions:
"....
L’État coule le transport fluvial
Durée de lecture : 7 minutes
4 février 2019 / Philippe Desfilhes (Reporterre)
« Les voies navigables lâchées par le gouvernement ».
Pourquoi cette bronca ? Lors du débat sur le transport fluvial, qui s’est tenu au Sénat le 5 juin 2018, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, s’était engagée à octroyer à VNF une rallonge de 33 millions d’euros pour 2019. Cette somme devait s’ajouter aux 80 millions d’euros déjà alloués par l’Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF) pour entretenir, moderniser et développer le réseau. Mais les Gilets jaunes sont passés par là et l’État a fait passer à la trappe ce complément budgétaire quelques jours seulement avant le vote du budget. « VNF ne pourra pas mener toutes les opérations nécessaires à la modernisation du réseau et à l’amélioration des conditions de navigation », déplore Christine Morel, présidente de la commission fluviale de Transport et logistique de France. Le budget a finalement été adopté mais sans le soutien des représentants des milieux économiques. Une première, là encore, dans un monde où prédomine le consensus.
Le rapport Duron sur les mobilités du quotidien remis le 1er février 2018....."
https://reporterre.net/L-Etat-coule-le-transport-fluvial?fbclid=IwAR35TdBwjnxRZOIFE8sMXo2plDifySx9BGbiAUQo2ny0GOoZY5URI5wVvWM
"....
L’État coule le transport fluvial
Durée de lecture : 7 minutes
4 février 2019 / Philippe Desfilhes (Reporterre)
Le gouvernement avait prévu d’augmenter le budget alloué à la gestion des voies navigables pour les moderniser et les développer. Il a fait machine arrière, pénalisant un mode de transport déjà en difficulté.
C’est la première fois que le vote annuel du budget de Voies navigables de France (VNF, cet établissement public à caractère administratif gère et exploite le réseau fluvial français) soulève une telle tempête. Tous les membres du conseil d’administration, parmi lesquels Transport et logistique de France (TLF, la première organisation professionnelle représentative des métiers du transport) et France Nature Environnement, s’opposent farouchement à l’État. Au point d’avoir tous signé le 20 décembre un communiqué de presse intitulé « Les voies navigables lâchées par le gouvernement ». Une manifestation de colère inédite dans le petit monde du transport fluvial.« Les voies navigables lâchées par le gouvernement ».
Pourquoi cette bronca ? Lors du débat sur le transport fluvial, qui s’est tenu au Sénat le 5 juin 2018, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, s’était engagée à octroyer à VNF une rallonge de 33 millions d’euros pour 2019. Cette somme devait s’ajouter aux 80 millions d’euros déjà alloués par l’Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF) pour entretenir, moderniser et développer le réseau. Mais les Gilets jaunes sont passés par là et l’État a fait passer à la trappe ce complément budgétaire quelques jours seulement avant le vote du budget. « VNF ne pourra pas mener toutes les opérations nécessaires à la modernisation du réseau et à l’amélioration des conditions de navigation », déplore Christine Morel, présidente de la commission fluviale de Transport et logistique de France. Le budget a finalement été adopté mais sans le soutien des représentants des milieux économiques. Une première, là encore, dans un monde où prédomine le consensus.
Le transport fluvial émet en effet quatre fois moins de CO2 par quantité transportée que la route
« Mais le réseau est sous-exploité et les investissements consentis ces dernières années largement insuffisants. Le rapport Duron remis à la ministre des Transports début 2018, dans le cadre des réflexions sur la loi sur les mobilités (LOM), considère qu’il manque annuellement au moins 100 millions d’euros d’investissements si la France veut redresser une situation qui se traduit déjà par une fragilisation du réseau », évalue Gérard Allard, chargé du transport fluvial à France Nature Environnement. Des écluses sont déjà à la limite des normes de sécurité et les interruptions de trafic trop nombreuses. « Des travaux urgents sont à terminer ou à réaliser, l’achèvement de la réparation des écluses de Méricourt et de Vives-Eaux en aval et en amont de la Seine notamment, et la remise en état des berges dégradées par les importantes crues de l’hiver dernier. Pour les entreprises, la fiabilité et la sécurité du réseau sont primordiales », rappelle Christine Morel.Le rapport Duron sur les mobilités du quotidien remis le 1er février 2018....."
https://reporterre.net/L-Etat-coule-le-transport-fluvial?fbclid=IwAR35TdBwjnxRZOIFE8sMXo2plDifySx9BGbiAUQo2ny0GOoZY5URI5wVvWM
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Re: Gestion du changement climatique
Kerkallog a écrit:_changement de régime:
Je suis d'accord avec le fait qu'il faudrait manger moins de viande (et je l'applique), mais le fait de mettre en avant le régime végétarien et végétalien comme solution, c'est le genre de message qui décrédibilise totalement "la cause" du Giec.
Nous pouvons avoir une société durable et continuer à manger de la viande, avec raison, comme l'ont fait nos ancêtres depuis des milliers d'années.
Surtout qu'un régime incluent poulet et d’œufs maison, par exemple, a certainement moins d'impact sur l'environnement qu'un plat préparé "Findus végan"....
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Re: Gestion du changement climatique
On appellera cela du "soleil vert"...Kerkallog a écrit:_changement de régime:
Le rapport de la Commission EAT publié par la revue The Lancet préconise des régimes avec des aliments à base de plantes, contenant de faibles quantités d’aliments d’origine animale, des céréales raffinées, des aliments hautement transformés et des sucres ajoutés, ainsi que des graisses insaturées plutôt que saturées. Toujours selon la Commission EAT, il faudrait diminuer de 50% la consommation mondiale d’aliments comme la viande rouge et le sucre.
Sinon, du coup, si on réduit fortement la consommation de viande (perso je mange très peu de viande rouge, mais je suis très loin du végétarien), on va réduire fortement le bétail et les animaux d'élevage.. au delà de l'aspect économique (il y a encore quelques 300 abattoirs en France, plus les filières liées), quid de l'impact sur la biodiversité et la nature? Quelqu'un a t'il déjà étudié ce point?
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Re: Gestion du changement climatique
Salut,
Sur le rôle des pâtures dans la biodiversité, tu as une thèse, ICI (je ne te cache pas que je ne l'ai pas lue...) ou une fiche du CEN Isère (ICI).
Mais il y en a d'autres.
EDIT : Spécifiquement, par chez moi, et sur une grande partie du Limousin et de l'Auvergne, ça signifie la fin de TOUTES les exploitations agricoles dans leur modèle actuel. Et pareil pour toutes les régions d'élevage bovin.
Sur le rôle des pâtures dans la biodiversité, tu as une thèse, ICI (je ne te cache pas que je ne l'ai pas lue...) ou une fiche du CEN Isère (ICI).
Mais il y en a d'autres.
EDIT : Spécifiquement, par chez moi, et sur une grande partie du Limousin et de l'Auvergne, ça signifie la fin de TOUTES les exploitations agricoles dans leur modèle actuel. Et pareil pour toutes les régions d'élevage bovin.
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Re: Gestion du changement climatique
Sinon, du coup, si on réduit fortement la consommation de viande (perso je mange très peu de viande rouge, mais je suis très loin du végétarien), on va réduire fortement le bétail et les animaux d'élevage.. au delà de l'aspect économique (il y a encore quelques 300 abattoirs en France, plus les filières liées), quid de l'impact sur la biodiversité et la nature? Quelqu'un a t'il déjà étudié ce point?
Il faudrait une analyse de la part des prairies naturelles permanentes dans l'ensemble de la consommation des bovins en France. Je serais vraiment curieux d'avoir le chiffre. Et d'ailleurs pareillement pour les parts de cérales, importations etc. Faut que je demande au collègue à son retour si il aurait pas ca en stock.
Parce que du temporaire en mono-culture de raygrass ou autre pas certain qu'au niveau intérêt global pour la planète ce soit spécialement la folie. Pareil pour du céréales en "traditionnel" versus "agroécologique".
Et surtout comment va se faire la transition avec de tête groosomodo moitié moins d'agriculteurs dans 10 ans, et donc des exploitations qui vont encore augmenter de surface par unité de main d'oeuvre...
Et avec quelles méthodes : qui capturent du carbone (et consomment moins d'intrants y compris rouge) ou qui en émettent ? Parce que c'est quand même un des gros soucis des décennies à venir : la perte de sol-productivité agricole (et en bonne partie par là dispo et qualité eau...).
Viser haut pour atterrir qqpart ?
Je suis d'accord avec le fait qu'il faudrait manger moins de viande (et je l'applique), mais le fait de mettre en avant le régime végétarien et végétalien comme solution, c'est le genre de message qui décrédibilise totalement "la cause" du Giec.
La viande c'était un truc de riche. Tout le monde veux manger de la viande. C'est pas con de proposer une nouvelle vision : le riche il mange plus de viande il mange des carottes. Mangez des carottes !
A quelle échelle ? C'est toujours le même problème.Nous pouvons avoir une société durable et continuer à manger de la viande, avec raison, comme l'ont fait nos ancêtres depuis des milliers d'années.
Surtout qu'un régime incluent poulet et d’œufs maison, par exemple, a certainement moins d'impact sur l'environnement qu'un plat préparé "Findus végan"....
En causant entre nous, avec des profils plutôt campagne ou jardins, plutôt propriétaire que locataire oui, c'est pas un problème d'avoir 3 poules et un cochon. Mais au niveau global, faire des oeufs dans un studio...
Et on reboucle sur la localisation de la population par rapport aux centres de production-transport et la capacité-soutenabilité à telle échéance de ceux-ci.
Je jetterais un oeil plus tard, merci pour les refs.
Sur le rôle des pâtures dans la biodiversité, tu as une thèse, ICI (je ne te cache pas que je ne l'ai pas lue...) ou une fiche du CEN Isère (ICI).
Mais il y en a d'autres.
EDIT : Spécifiquement, par chez moi, et sur une grande partie du Limousin et de l'Auvergne, ça signifie la fin de TOUTES les exploitations agricoles dans leur modèle actuel. Et pareil pour toutes les régions d'élevage bovin.
Après de toute façon faut pas rêver-cauchemarder, y aura toujours de la viande. Toute comme il y a des terres qui sont pas faites pour avoir autre chose que des praires...
De là que ca décide là haut de nouvelles "aides" intelligentes pour détruire encore un peu plus l'agriculture et l'environnement...
Lab2- Membre
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Re: Gestion du changement climatique
Salut,
Bière et climat : plus ça chauffe, moins ça mousse !
https://www.lalibre.be/debats/opinions/biere-et-climat-plus-ca-chauffe-moins-ca-mousse-5d3af0889978e254e24e59c9
Extrait:
Si le changement climatique ne figure pas dans les priorités de l’industrie brassicole, il est temps qu'elle change d’avis au risque de voir la bière devenir un luxe inabordable.
La bière, bientôt un bien de luxe ?
L’augmentation des températures – et les sécheresses associées – sanglera les récoltes d’orge.
En effet, dû à leur sensibilité aux extrêmes météorologiques, certaines céréales vont drastiquement décroître. Vu les températures annoncées en Europe occidentale pour 2050 (45° voire 55° l’été selon Bador et al, 2017), nous risquons de connaître un syndrome du boxeur : les récoltes ne se relèveront pas si les chocs s’enchaînent (Hessel et al 2018, PFC).
Dans ce cas, la production de bières sera directement affectée car une grande partie de l’orge restant sera dirigée avant tout vers la consommation humaine et bétaillère. En effet, seuls 17 % des récoltes sont actuellement utilisées pour la fabrication de bière.
Dans un tel scénario, les coûts de production de la bière exploseront et se répercuteront sur les prix de vente.
Consommer de la bière deviendra un luxe inabordable. Dans des pays tels que l’Irlande, la Belgique et l’Allemagne, l’orge disponible pour la production de bière pourrait chuter de 27, voire de 38 %. En conséquence, le prix de la bière pourrait augmenter dans une fourchette allant de 40 à 300 % d’ici la fin du siècle. En plus du prix, la qualité du produit est également en jeu.
En effet, les extrêmes climatiques impactent directement la qualité de l’amidon utilisé pour la fermentation.[..]
Bière et climat : plus ça chauffe, moins ça mousse !
https://www.lalibre.be/debats/opinions/biere-et-climat-plus-ca-chauffe-moins-ca-mousse-5d3af0889978e254e24e59c9
Extrait:
Si le changement climatique ne figure pas dans les priorités de l’industrie brassicole, il est temps qu'elle change d’avis au risque de voir la bière devenir un luxe inabordable.
La bière, bientôt un bien de luxe ?
L’augmentation des températures – et les sécheresses associées – sanglera les récoltes d’orge.
En effet, dû à leur sensibilité aux extrêmes météorologiques, certaines céréales vont drastiquement décroître. Vu les températures annoncées en Europe occidentale pour 2050 (45° voire 55° l’été selon Bador et al, 2017), nous risquons de connaître un syndrome du boxeur : les récoltes ne se relèveront pas si les chocs s’enchaînent (Hessel et al 2018, PFC).
Dans ce cas, la production de bières sera directement affectée car une grande partie de l’orge restant sera dirigée avant tout vers la consommation humaine et bétaillère. En effet, seuls 17 % des récoltes sont actuellement utilisées pour la fabrication de bière.
Dans un tel scénario, les coûts de production de la bière exploseront et se répercuteront sur les prix de vente.
Consommer de la bière deviendra un luxe inabordable. Dans des pays tels que l’Irlande, la Belgique et l’Allemagne, l’orge disponible pour la production de bière pourrait chuter de 27, voire de 38 %. En conséquence, le prix de la bière pourrait augmenter dans une fourchette allant de 40 à 300 % d’ici la fin du siècle. En plus du prix, la qualité du produit est également en jeu.
En effet, les extrêmes climatiques impactent directement la qualité de l’amidon utilisé pour la fermentation.[..]
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C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Gestion du changement climatique
Suis vraiment pas un expert mais des prairies naturelles permanentes dédiées à l'élevage en France il ne doit pas y en avoir tant que ça / par rapport aux années 50 ou 60 (serais en plus pas étonné qu'elles soient en Natura 2000 ou une autre fantaisie du genre ...).
Sinon en artificiel le ray grass anglais seul (ou la fétuque) oui ... c'est sûrement pas la "folie" !!!! (même s'il me semble qu'il faut au moins 6 ou 7 graminées/herbacées fourragères différentes - au grand minimum - pour constituer une prairie de pâture/fauche acceptable / donc en "monoculture" c'est à peine un "gazon" ...).
PS: "une alimentation saine à base de plantes" ???!!! (de la viande de ruminants ??? - je ne sais pas vous, mais plus la rentrée approche plus j'ai l'impression de vivre un vrai complot en guise de "feuilleton de l'été" ...).
Sinon en artificiel le ray grass anglais seul (ou la fétuque) oui ... c'est sûrement pas la "folie" !!!! (même s'il me semble qu'il faut au moins 6 ou 7 graminées/herbacées fourragères différentes - au grand minimum - pour constituer une prairie de pâture/fauche acceptable / donc en "monoculture" c'est à peine un "gazon" ...).
PS: "une alimentation saine à base de plantes" ???!!! (de la viande de ruminants ??? - je ne sais pas vous, mais plus la rentrée approche plus j'ai l'impression de vivre un vrai complot en guise de "feuilleton de l'été" ...).
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Re: Gestion du changement climatique
Hello,
L'étude prend t-elle en compte la disparition du permafrost rendant une énorme partie de la Sibérie cultivable ?
La bière, bientôt un bien de luxe ?
L’augmentation des températures – et les sécheresses associées – sanglera les récoltes d’orge.
En effet, dû à leur sensibilité aux extrêmes météorologiques, certaines céréales vont drastiquement décroître. Vu les températures annoncées en Europe occidentale pour 2050 (45° voire 55° l’été selon Bador et al, 2017), nous risquons de connaître un syndrome du boxeur : les récoltes ne se relèveront pas si les chocs s’enchaînent (Hessel et al 2018, PFC).
L'étude prend t-elle en compte la disparition du permafrost rendant une énorme partie de la Sibérie cultivable ?
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Re: Gestion du changement climatique
Bonjour
Le lien vers la rapport du GIEC delivrant leur analyse sur le liens entre le changement climatique, l'impact sur les sols et sur la sécurité alimentaire.
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2019/08/4.-SPM_Approved_Microsite_FINAL.pdf
2 articles qui en parlent sans faire trop dans le patho (par contre les choix d'illustration n'engagent que leurs auteurs) :
https://www.abcbourse.com/marches/changer-d-habitudes-sans-devenir-tous-vegetariens-ce-que-dit-le-giec-sur-l-ali_478782_PX1p.aspx
https://www.letelegramme.fr/france/giec-le-changement-climatique-menace-la-securite-alimentaire-08-08-2019-12357095.php
Le lien vers la rapport du GIEC delivrant leur analyse sur le liens entre le changement climatique, l'impact sur les sols et sur la sécurité alimentaire.
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2019/08/4.-SPM_Approved_Microsite_FINAL.pdf
2 articles qui en parlent sans faire trop dans le patho (par contre les choix d'illustration n'engagent que leurs auteurs) :
https://www.abcbourse.com/marches/changer-d-habitudes-sans-devenir-tous-vegetariens-ce-que-dit-le-giec-sur-l-ali_478782_PX1p.aspx
https://www.letelegramme.fr/france/giec-le-changement-climatique-menace-la-securite-alimentaire-08-08-2019-12357095.php
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Re: Gestion du changement climatique
...hypothèse... :
"
Scénario tendanciel 3 : Sustainability.Inc
12 novembre 2018
Projetons-nous dans un futur possible : en déplaçant le curseur sur chacun des axes de bouleversement du monde aujourd'hui - l'engagement dans la transition environnementale d'une part, et l'orientation de l'économie vers le partage ou la propriété d'autre part - plusieurs scénarios se dessinent. Quatrième hypothèse, celle d'un monde futur où la transition environnementale serait quasi intégralement privatisée, transformant radicalement la manière dont le patrimoine est composé et utilisé en société...."
https://www.gestionprivee.caisse-epargne.fr/patrimoine/scenario-tendanciel-3-sustainability-inc/?fbclid=IwAR294O1sR-3cf72GNtqIP9CqRSRMfeO-nAoAQ_4gA7lYxnDSaGCC4pWZbvM
"...Actualités fiscales et juridiques, décryptages et articles pédagogiques, analyses d'expert... Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d'Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Édition spéciale en partenariat avec
Imaginer les futurs du patrimoine
https://www.gestionprivee-patrimoinedufutur.caisse-epargne.fr/?utm_campaign=Partenariat_Usbek_Rica_CE&utm_source=Gestion_privee&utm_medium=Sustainability_PushInfographie%0A
"
Scénario tendanciel 3 : Sustainability.Inc
12 novembre 2018
Projetons-nous dans un futur possible : en déplaçant le curseur sur chacun des axes de bouleversement du monde aujourd'hui - l'engagement dans la transition environnementale d'une part, et l'orientation de l'économie vers le partage ou la propriété d'autre part - plusieurs scénarios se dessinent. Quatrième hypothèse, celle d'un monde futur où la transition environnementale serait quasi intégralement privatisée, transformant radicalement la manière dont le patrimoine est composé et utilisé en société...."
https://www.gestionprivee.caisse-epargne.fr/patrimoine/scenario-tendanciel-3-sustainability-inc/?fbclid=IwAR294O1sR-3cf72GNtqIP9CqRSRMfeO-nAoAQ_4gA7lYxnDSaGCC4pWZbvM
"...Actualités fiscales et juridiques, décryptages et articles pédagogiques, analyses d'expert... Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d'Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Édition spéciale en partenariat avec
Imaginer les futurs du patrimoine
En partenariat avec Usbek & Rica
Le magazine hors-série
Au-delà des actifs matériels et financiers, le patrimoine est un objet profondément humain et orienté vers le futur : il rassemble ce à quoi nous accordons de la valeur, que nous tenons à préserver et laisser à nos descendants. Ce numéro hors-série de Vision Patrimoine propose des visions d’avenir, pour ouvrir le débat sur les futurs possibles (et souhaitables) du patrimoine..."https://www.gestionprivee-patrimoinedufutur.caisse-epargne.fr/?utm_campaign=Partenariat_Usbek_Rica_CE&utm_source=Gestion_privee&utm_medium=Sustainability_PushInfographie%0A
Kerkallog- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Gestion du changement climatique
Ouais...
En gros on privatise le territoire français(et ses ressources) au bénéfice de quelques entreprises(VINCI)/groupes financiers(AXA) sans âmes.
Ce qui voudrait dire un renoncement de l'état.
Par l’intermédiaire de l'état,c'est nous qui sommes actuellement les propriétaires du territoire français.
A titre personnel,l’expression "environnementalisme de marché" me rends très suspicieux.
Prochaine étape prévue par ces joyeux drilles:la privatisation de l'air?
En gros on privatise le territoire français(et ses ressources) au bénéfice de quelques entreprises(VINCI)/groupes financiers(AXA) sans âmes.
Ce qui voudrait dire un renoncement de l'état.
Par l’intermédiaire de l'état,c'est nous qui sommes actuellement les propriétaires du territoire français.
A titre personnel,l’expression "environnementalisme de marché" me rends très suspicieux.
Prochaine étape prévue par ces joyeux drilles:la privatisation de l'air?
troisgriffes- Membre
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Re: Gestion du changement climatique
En effet c'est tout à fait le "programme" et dans 10 ans "sœur" Greta t'autorisera (ou pas) à continuer à respirer selon que tu te sois montré suffisamment "écolo-solidaro-responsable (ou pas ...).
Les "rouges" en ont rêvé ... les escrolos au service du grand capital apatride sont en passe d'y parvenir !!! (quand on est "kapo" dans un camp, la gamelle est toujours plus remplie ...).
Les "rouges" en ont rêvé ... les escrolos au service du grand capital apatride sont en passe d'y parvenir !!! (quand on est "kapo" dans un camp, la gamelle est toujours plus remplie ...).
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Re: Gestion du changement climatique
@Wasicum:
Je croyais qu'il avait été convenu que l'on fiche la paix à cette gamine.
Tu te rappel,le topic à ce sujet clôturé ?
Tu te rappel que c'est à cause de ce topic que j'ai été banni 15 jours?
Tu te rappel que toute cette affaire avait commencé par ta brillante intervention?
Je me suis porté volontaire une fois pour la corvée de bois et n'ayant pas envie
de prendre l'habitude de me faire ban,je laisse aux autres de décider s'il veulent
intervenir afin de te recadrer ou non.
Je n'interviendrai plus sur aucun sujet touchant au climat.
Je croyais qu'il avait été convenu que l'on fiche la paix à cette gamine.
Tu te rappel,le topic à ce sujet clôturé ?
Tu te rappel que c'est à cause de ce topic que j'ai été banni 15 jours?
Tu te rappel que toute cette affaire avait commencé par ta brillante intervention?
Je me suis porté volontaire une fois pour la corvée de bois et n'ayant pas envie
de prendre l'habitude de me faire ban,je laisse aux autres de décider s'il veulent
intervenir afin de te recadrer ou non.
Je n'interviendrai plus sur aucun sujet touchant au climat.
troisgriffes- Membre
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Date d'inscription : 17/11/2012
Re: Gestion du changement climatique
Je ne suis pas intervenu dans la querelle Greta parce que je ne me retrouve dans aucun des camps. D'un côté il me paraît indéniable qu'il y a un problème climatique et je ne vois pas de raison de mettre en doute son origine anthropique, vu que c'est ce que dit une majorité de scientifiques compétents. Et que mes compétences dans ce domaines sont justes celles d'un amateur. Mais d'un autre côté la mise en avant d'une gamine, de plus handicapée, me rappelle les méthodes de propagandes totalitaires.
Je ne taperai pas sur Greta qui est instrumentalisée et victime. Par contre sur ses parents, qui devraient la préserver, et les gouvernants qui s'en servent pour justifier des politiques qui relèvent du green washing, si.
N'oublions pas que la même semaine où l'Assemblée nationale française la recevait, les députés votaient le CETA. Que les mêmes députés ont refusé la proposition d'interdire l'avion quand il y a une ligne TGV sur le même trajet. Que le gouvernement a renoncé à interdire le glyphosate. Alors Greta pour justifier les taxes sur le gasoil, ou pour imposer des éoliennes industrielles partout en France, c'est dégueulasse. Et se servir d'un réel problème pour favoriser des industriels sans vergogne, aussi.
Je ne taperai pas sur Greta qui est instrumentalisée et victime. Par contre sur ses parents, qui devraient la préserver, et les gouvernants qui s'en servent pour justifier des politiques qui relèvent du green washing, si.
N'oublions pas que la même semaine où l'Assemblée nationale française la recevait, les députés votaient le CETA. Que les mêmes députés ont refusé la proposition d'interdire l'avion quand il y a une ligne TGV sur le même trajet. Que le gouvernement a renoncé à interdire le glyphosate. Alors Greta pour justifier les taxes sur le gasoil, ou pour imposer des éoliennes industrielles partout en France, c'est dégueulasse. Et se servir d'un réel problème pour favoriser des industriels sans vergogne, aussi.
pvo12- Membre
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Date d'inscription : 04/11/2016
Re: Gestion du changement climatique
Un petit conseil de lecture pour détendre l'atmosphère??
https://www.marianne.net/culture/air-et-si-une-dictature-verte-installait-l-ecologie-par-la-force
https://www.marianne.net/culture/air-et-si-une-dictature-verte-installait-l-ecologie-par-la-force
Que se passerait-il si, poussée par l’urgence climatique, une dictature s’installait en France pour imposer l’écologie par la force ? C’est le propos de Air, passionnant roman d’anticipation qui voit la vie de Samuel Bourget, cadre dans une entreprise de recyclage de pneus, basculer lorsqu’il se retrouve traqué, comme des milliers d’autres citoyens, par une police écologique intraitable. Conscient de sa responsabilité et de celles des générations précédentes dans la dégradation de la planète, il a du mal à changer ses habitudes. Qu’importe, le gouvernement, présidé par une jeune femme élue démocratiquement et un général à la retraite pour le moins réactionnaire, va se charger de l’y forcer. Après un référendum, l'exécutif s’arroge les pleins pouvoirs. On trace les mauvais citoyens grâce à leur empreinte numérique qui permet de repérer leur consommation passée, des bonus-malus écologiques donnent accès à des emplois réservés ou vous mettent au contraire dans le collimateur de la cellule AIR (Artificial Intelligence Research) de la police écologique, les enfants sont poussés à dénoncer leurs parents, le divorce est interdit afin de diminuer les surfaces habitées.
________________________________________________________
« La guerre, c'est la paix. » : L Tolstoi (je crois)
« La liberté, c'est l’esclavage. » : Spartacus (pas sur)
« L'ignorance, c'est la force. » : F Dostoïevski (a vérifier)
Kyraly- Membre
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Re: Gestion du changement climatique
Salut,
Discours de Severn Cullis-Suzuki au Sommet de la Terre-Rio 1992.
En 1992, alors âgée de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki et ses camarades de classe ont réuni des fonds pour assister au Sommet de la Terre à Rio De Janeiro.
Lors de celui-ci, elle fut ovationnée par les participants à la suite de son discours lors d'une session plénière.
(2018)
Votre discours a-t-il permis de changer quelque chose pour la cause environnementale ?
"J’aime penser que la présence de ma petite association a aidé à apporter l’idée que la présence de voix de jeunes est importante.
C’est essentiel.
Mais c’est tout le problème, comment entraîne-t-on des changements dans notre monde ?
Je suis venue au devant des représentants et des négociateurs de l’ONU en leur demandant des changements.
J’ai réalisé en grandissant que le monde ne changeait pas même si nous avons rempli notre mission, celle d'en parler aux représentants de l’ONU.
J’ai réalisé alors que ça n’allait pas être nos plus hauts représentants politiques qui allaient changer le monde pour nous."
https://information.tv5monde.com/info/greta-malala-nojoud-severn-enfants-militantes-ou-instrumentalisees-4487
Discours de Severn Cullis-Suzuki au Sommet de la Terre-Rio 1992.
En 1992, alors âgée de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki et ses camarades de classe ont réuni des fonds pour assister au Sommet de la Terre à Rio De Janeiro.
Lors de celui-ci, elle fut ovationnée par les participants à la suite de son discours lors d'une session plénière.
(2018)
Votre discours a-t-il permis de changer quelque chose pour la cause environnementale ?
"J’aime penser que la présence de ma petite association a aidé à apporter l’idée que la présence de voix de jeunes est importante.
C’est essentiel.
Mais c’est tout le problème, comment entraîne-t-on des changements dans notre monde ?
Je suis venue au devant des représentants et des négociateurs de l’ONU en leur demandant des changements.
J’ai réalisé en grandissant que le monde ne changeait pas même si nous avons rempli notre mission, celle d'en parler aux représentants de l’ONU.
J’ai réalisé alors que ça n’allait pas être nos plus hauts représentants politiques qui allaient changer le monde pour nous."
https://information.tv5monde.com/info/greta-malala-nojoud-severn-enfants-militantes-ou-instrumentalisees-4487
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Gestion du changement climatique
Bon déjà c'est WasicuN et pas WasicuM (on est pas sur sur Xhamster ou Youporn ...)troisgriffes a écrit:@Wasicum:
Je croyais qu'il avait été convenu que l'on fiche la paix à cette gamine.
Tu te rappel,le topic à ce sujet clôturé ?
Tu te rappel que c'est à cause de ce topic que j'ai été banni 15 jours?
Tu te rappel que toute cette affaire avait commencé par ta brillante intervention?
Je me suis porté volontaire une fois pour la corvée de bois et n'ayant pas envie
de prendre l'habitude de me faire ban,je laisse aux autres de décider s'il veulent
intervenir afin de te recadrer ou non.
Je n'interviendrai plus sur aucun sujet touchant au climat.
Explications : http://www.native-languages.org/iaq20.htm
Ensuite je me permets de faire remarquer que je n'ai absolument convenu de rien et qu'évoquer un personnage public (ou "médiateasé") relève jusqu'à preuve du contraire de "la libre expression" et ne saurait donc souffrir d'aucune limitation (à l'exception de la calomnie gratuite, de la discrimination sexuelle, confessionnelle, ethnique (etc.) ou encore de l'insulte ; ce à quoi il me semble je ne me suis objectivement - ou si tu préfères "littéralement" - pas adonné).
Enfin je ne me rappelle absolument de rien (désolé) et pour être véritablement honnête je n'ai même pas remarqué ton absence (forcée).
Pour cela en revanche je suis prêt à m'excuser platement (même si je ne m'en sens aucunement responsable).
PS : et crois moi que si tu me connaissais IRL tu trouverais ces propos étonnamment "posés" venant de moi ...
Wasicun- Membre Premium
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