[Commentaires] Lights Out

Il y a eu un topic sur le sujet récemment sur survivalblog. Va encore falloir éplucher les archives !

Rammstein

tarsonis a écrit:

Pour l'histoire d'utiliser un seau à la place de la pompe électrique

J'ai lu un peu rapidement, mais il me semble que la pompe est située à la surface; est-ce qu'il y a un moyen complémentaire utilisé pour faire monter l'eau ?

Effectivement, une pompe ne peut pas dépasser 10 mètres en aspiration, car une colonne d'eau de dix mètres correspond à une pression de 1 atmosphère (= 1,013 bar). La pression moyenne ambiante étant par définition égale à une atmosphère, au-delà de dix mètres, la pompe aura beau essayer de créer le vide (pression=zéro), elle ne fera pas monter l'eau. Au-delà de dix mètres, on utilise donc des pompes travaillant en refoulement.

De mémoire, au début du roman, c'est une pompe électrique immergée dans le forage, alimentée depuis un groupe électrogène à essence. Ensuite ils installent une éolienne de pompage, qui a une transmission mécanique jusqu'à une pompe mécanique, immergée dans le forage elle aussi.

Vu la faible largeur et la grande profondeur d'un tel forage, la solution de remonter l'eau avec des seaux est effectivement exclue.

Comme alternative, il existe des pompes immergées à main ou à pied qui peuvent pomper jusqu'à 130 mètres maxi, c'est notamment la spécialité du constructeur français de pompes hydrauliques Vergnet ; c'est un matériel très répandu dans les pays en voie de développement.

Bon, je ne retrouve plus l'article de survivalblog, mais en gros il présentait une sorte de sonde à descendre dans le forage pour récupérer le précieux liquide, ceci en cas de défaillance de la pompe.

Rammstein

Merci pour la suite : je viens de comprendre ce qu'il fallait faire...

merci aux traducteurs

oki,, j'ai finit les chapitres que vous avez présenté.
vous avez fait du bon travail.
merci à vous.
par contre c'est vrai que Marc Turner ne se débine pas trop.. "je vais aller faire mon footing...".. bon c'est vrai , sa ville n'est pas encore trop menacé mais en écoutant les informations radio et en analysant les données des personnes qu'il rencontre , il devrait déjà se dire que ça va me*dé dans pas longtemps !!

Oui, mais d'un autre coté, il est dans un quartier résidentiel assez loin de la ville... Je pense sérieusement que dans ces cas là, on continuerait de vaquer à nos occupations habituelles. Ce n'est pas si simple, amha, de basculer son esprit dans le mode "ça y est, on est dans le SHTF".
N'oubliez pas que ce gars n'est pas un survivaliste...

Da a écrit:Je pense sérieusement que dans ces cas là, on continuerait de vaquer à nos occupations habituelles. Ce n'est pas si simple, amha, de basculer son esprit dans le mode "ça y est, on est dans le SHTF".
N'oubliez pas que ce gars n'est pas un survivaliste...

C'est ce qu'on appelle dans le monde anglo-saxon "living in yesterday", on fait comme si de rien n'était, pour éviter d'avoir à se poser des questions.

Exactement... Et ce sera le cas pour 95% de la population (qu'elle soit anglo-saxone ou franco-française ).
C'est pour ça aussi que je pense qu'en cas de SHTF, l'argent (billet) continuera d'avoir de la valeur .... pour ceux qui y croient...

L'argent continuera à avoir une certaine valeur tant que les institutions continueront à l'accepter (banques) et surtout tant que l'on continuera à en trouver. Après le troc deviendra la seule "monnaie" valable.

AMHA les "living yesterday" seront les premiers à compter parmi les victimes, puisque justement incapables de penser au pire.

Pour penser au pire et être prêt à agir, il faut une bonne préparation mentale. A ce sujet Jeff Cooper avait défini plusieurs degrés d'alerte répertorié par couleurs permettant de conditionner son mental et préparer sa réaction.

Bon, ceci était vu dans un but défensif que je ne développerai pas plus (hors-charte) mais peut s'appliquer au domaine survivaliste un peu comme certains principes samouraï peuvent s'appliquer à des domaines comme l'économie, le management etc...

J'ai fini le roman, c'est assez bon, mais je trouve les derniers chapitres un peu bâclés : la fin est prévisible et très "hollywood".

J'ai bien aimé les aveux du frère qui se dit finalement loin d'être un vrai survivaliste. Par contre l'épisode de la reprise du ranch de Davis est limite, on voit bien que c'est trop facile pour être vrai...

J'étais content de voir le côté WASP disparaître.

Il y a quand même quelques vides : que devient le virus de la grippe ? Que devient le gang de MZB ?

Félicitations pour le superbe travail de traduction. Vu la longueur de l'ouvrage, il fallait un sacré courage pour s'y atteler.En ce qui concerne le jogging matinal de Mark, je n'ai pas vu ça comme une manifestation de "living in yesterday", mais plutôt une volonté de rester physiquement au top. Mark est au contraire l'une des rares personnes qui se rend compte à quel point les choses pourraient mal tourner, à mon avis le jogging faisait partie de sa préparation aux événements futurs. Certes, il aurait pu prendre plus de précautions...