Dans les bois

Je suis allé faire une reco des chemins et des routes auxiliaires par chez moi, je suis allé dans les bois environnants et j'ai trouvé quelques champignons, dont des amanites engainées:

comestible mais à cuire à plus de 70 degrés pour éliminer la toxicité !
Puis quelque noisetiers et figuiers pour les beaux jours...

C'est que les bois par chez moi sont tous cloturés et je n'ai trouvé que celui là d'accessible, sans compter qu'il faut demander au propriétaire des terres ou l'on préléve les champignons...

Moi franchement je ne les mange pas tes champignions !!! mais en cas de force majeur maintenant je sais que je pourrais les manger , mais surtout ne pas les confondre avec l'amanite phalloïde

Les espèces proches sont les autres amanites sans anneau, voisines en couleur comme Amanita argentea ou Amanita lividopallescens - ou bien moins, telles Amanita fulva, Amanita crocea etc.
Pour les débutants, il y a des risques de méprise, sans grand danger, avec des volvaires qui ne portent pas non plus d'anneau (notamment avec Volvaria speciosa), voire avec des agarics dont pourtant, comme les volvaires, les lames deviennent roses.
Plus dramatiques sont les confusions avec des formes claires de l'amanite phalloïde :
on retiendra le chapeau gris métallique, jamais verdâtre, de l'amanite
vaginée, sa marge fortement striée, sa volve en sac, engainante, et bien
sûr l'absence d'anneau.

source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Amanite_vagin%C3%A9e#Comestibilit.C3.A9
merci a toi

tu déterres grave ...dis nous ce que c'est comme champi , au moins ça a un intérêt !! pour te faire plaisir , je chercherai demain matin, enfin, tout à l'heure

juste pour info: un casque de chantier et des protections anti bruit bien en evidence dans la voiture,ça evite souvent les pneus crevés..

ah oui, et pourquoi ça ??
la seule parade efficace que je connaisse, c'est de laisser quelqu'un dans la voiture

ah oui, et pourquoi ça ??


pour montrer que c'est une voiture d'un bucheron qui bosse dans les environs

les bucherons ont un certain type de voiture (utilitaire 4x4 ou fourgonnette) et je ne pense pas qu'un casque et des protèges-oreilles seuls fassent illusion.
Dans mon coin, il n'y a que 3 exploitants forestiers professionnels dans le canton, et je connais leurs gueules et leurs véhicules. Je parie que n'importe lequel de mes voisins aussi.
Alors je pense que ton idée ne trompera jamais un indigène.

MOUAIS c'est sur
mais cette une idee a creuser

Un autocollant "légion étrangère" sur le pare brise ça marche mieux

tu plaisantes, j'espère ??
C'est comme l'autocollant des "orphelins de la police nationale" pour éviter les PV de stationnement : c'est du pipeau, ça ne marche pas

Salut !

Lol ! Nan, AMHA le coup du casque et des protections ça ne fonctionne pas systématiquement ; pas plus que celui de l'autocollant pour faire pleurer dans les chaumières, ou pour faire peur.
Le rural connait parfaitement son environnement (les travaux en court ou à faire) et la population autochtone, ou non autochtone, qui fréquente son territoire. Il sais lire et remarquera votre plaque minéralogique (un autre numéro de département et vous serez déjà perçu comme estranger) ; bien qu'avec les nouvelles plaques d'immatriculation ça se complique.
Le rural est cultivé ; il sais parfaitement quand a lieu la saison des champignons et où ceux-ci choisissent de pousser. Il fera donc rapidement le rapprochement entre votre présence et celle des champignons.
Le rural, dérangé dans son habitat et dans sa retraite champètre, enragé, choisira de crever, parfois, un pneu ou deux sur la carrosse de l'urbain en vadrouille et du cueilleur semi-professionnel (qui revend les fruits de sa cueillette), qui viennent piller, sur son terrain, ses champignons (ou pire, ses truffes), ou ceux de son secteur et voisinage, qu'il n'hésite pas, lui-même, parfois, à piller.
Parfois il crève les pneus et parfois il les dégonfle seulement ; cela dépend de ses mœurs et de sa clémence (surtout du caractère du mec, en fait). Mais la plupart des culs terreux se contenteront de ronger leurs freins en silence, ou bien de vous passer un savon. Le rural est parfois rude, mais en général plutôt grégaire et sociable. Certains vous laisseront récolter, d'autre vous fumeront. C'est quitte ou double.
Le mieux c'est, bien sûr, d'éviter les propriétés privées (surtout les truffières) et, si vous vous faites gauler, le mieux c'est de jouer profil bas et de s'excuser platement, tout en rendant le fruit de vos recherches et en acceptant d'en prendre plein la tête (verbalement) sans broncher.

On nous parle souvent du méchant rural qui expulse à coups de pied au cul le voleur imprudent ; par contre on oublie trop souvent le cueilleur effronté qui pénètre la propriété privée, qui se sert comme s'il était chez lui, qui coupe les fils barbelés, qui saccage le mycélium et qui met tout sans dessus-dessous sur son passage (et qui, parfois, revend sa cueillette).
Incroyable, il y a de cela bien longtemps, mon grand père qui allait cueillir les champignons dans ses bois, de bon matin, est tombé sur un cueilleur à la sauvette. L'ancien, pas méchant sur un sou et bien que sur ses terres, lui demande si la cueillette est bonne. Hé ben le gars l'a mal pris et a fait fuir le vénérable sexagénère en lui brayant dessus comme un sauvage. Comme quoi il y a des cons des deux côtés.

pour ma part ça marche et j'habite une region ou le champignon est un vrai business..et je sais que je suis pas le seul a faire ça

le vilain a écrit:pour ma part ça marche et j'habite une region ou le champignon est un vrai business..et je sais que je suis pas le seul a faire ça

Hmmm ! Dans les forêts domaniales alors ; dans les forêts privées cela me semblerait plus surprenant quand même.

Les pneus crevés, c'est pas si fréquent ! Pour l'éviter :

1) avant tout, se garer correctement, à un endroit où ça gène pas le passage (y compris le passage potentiels d'engins forestiers nettemement plus encombrant qu'une voiture)

2) si on a une plaque du département, ça va. Mais certains numéros sont moins appréciés que d'autres...

3) comme dit krav, respecter la propriété privée : ne pas franchir de cloture, respecter les panneaux "propriété privée" ou "cueillette interdite". D'ailleurs, tous les produits de la forêt appartiennent au propriétaire du sol. Fondamentalement, c'est pas différent d'entrer dans le jardin du voisin pour lui piquer ses fraises ou ses cerises !
Même dans le cas de l'ONF, le propriétaire, c'est l'Etat. On pourrait imaginer l'ONF qui salarie des ramasseurs, et des panneaux "ramassage interdit" de partout. Bon, c'est pas le cas... Toute cueillette sur terrain d'autrui n'intervient donc que dans le cadre d'une tolérance. Comme dit krav, toujours être prêt à faire amende honorable et à donner le produit de la cueillette au propriétaire du sol (puisque ce produit de la cueillette lui appartient en droit !).

4) ne prélever que des quantités raisonnables de champignons. Une règle de bon sens est : pas plus d'un sac ou d'un seau par personne (5 à 10 litres maxi quoi). Certains départements l'ont d'ailleurs institué en arrêté préfectoral : pas plus de 10 litres par personne et par jour. Dans tous les cas, ça limite l'ampleur du conflit, et ça évite de vous assimiler aux "ratisseurs organisés" qui existent et sont très peu appréciés.

chez nous c'est 5kg pour les bolets

Le plus simple est de garer la voiture au village....et d'employer ses jambes pour se rendre sur le lieu de cueillette.

La guerre des champignons le pire c'est que c'est parfois vrai, par chez moi c'est les potirelles qui sont très recherchées, certains attendent près du bois dans leurs voitures le levée du jour pour y être les premiers.

KrAvEuNn a écrit:
Le rural, dérangé dans son habitat et dans sa retraite champètre, enragé, choisira de crever, parfois, un pneu ou deux sur la carrosse de l'urbain en vadrouille et du cueilleur semi-professionnel (qui revend les fruits de sa cueillette), qui viennent piller, sur son terrain, ses champignons (ou pire, ses truffes), ou ceux de son secteur et voisinage, qu'il n'hésite pas, lui-même, parfois, à piller.

Le rural déteste surtout que l'on ne respecte pas ses biens et son travail. Sans parler forcément de champignons (chez moi on en a de délicieux, mais ils ne sont pas "médiatiques" donc peinards de ce côté là) quand on voit des nez de boeufs débarquer dans nos champs (clôturés de haies et avec une barrière) dans lesquels nous faisons pousser le foin pour nos bêtes, tout piétiner allègrement avec leurs cons de gniards trop contents de voir un brin d'herbe dans la semaine, et nous prendre de haut quand on va gentiment leur faire remarquer qu'ils sont sur une propriété privée ( "Aowww, mais c'est que de l'herbe, quoîîîî ..."), ben faut reconnaître que la promotion de l'image de la campagne auprès des populations citadines devient subitement le cadet de nos soucis.

Idem... J'ai 2 petits hectares de pâture arborée / jungle domestique tempérée. Si je chope le mec (ou la bonne femme) qui rentre chez moi pour se servir, je le dis sans ambages : JE LE DÉFONCE!
L'année dernière je n'ai pas eu une pêche de vigne, j'ai eu une poignée de noix (pour 15 noyers!)... pourtant les arbres étaient couverts de noix, et les pêchers avaient des fruits, mais ceux-ci ont mystérieusement disparu dès qu'ils ont été mûrs...
Et je ne parle pas des méchancetés faîtes à mes animaux, allant jusqu'à tuer un cheval...

Franchement, la campagne, ça semble un havre de liberté pour les "vacanciers", mais l'irrespect qu'ils montrent envers les "ruraux", c'est souvent tellement gonflant qu'on n'a PLUS la patience d'expliquer.
Quand on rentre de sa journée de taf "normal" pour s'occuper de la petite ferme autarcique, et qu'un mec s'est servi dans le terrain (clôturé)... ça colle clairement la moutarde au nez.

j'ai déjà vu des types (aux cheveux longs avec un fourgon blanc) en train de se servir tranquillement dans un verger de cerises. Cette cerisaie est cloturée, le fourgon était devant le portail fermé, au bord de la route et les 2 gars à l'intérieur, en plein jour, sans vergogne.
Alors sur un terrain un peu isolé, je ne suis pas surpris du pillage systématique, malheureusement. Les amateurs surveillent le mûrissement et agissent ensuite très vite, histoire d'être les premiers servis.

grosminet a écrit:j'ai déjà vu des types ... en train de se servir tranquillement ...cerisaie est cloturée... en plein jour, sans vergogne.

Ah ben, chez moi, faut se faire discret là, car en plus des cerises ils risquent de se prendre des pruneaux... et pas d'Agens !

Koyoko a écrit:Idem... J'ai 2 petits hectares de pâture arborée / jungle domestique tempérée. Si je chope le mec (ou la bonne femme) qui rentre chez moi pour se servir, je le dis sans ambages : JE LE DÉFONCE!

Si je peux me permettre : dans l'application de la charte de ce forum, on n'est pas censé promouvoir l'autodéfense, surtout avec des solutions illégales.

Que ce type de vol te mette en rogne est bien compréhensible.

Ce que tu fais si tu trouves quelqu'un sur ton terrain, et les conséquences qui s'en suivront, ne regardent que toi.

Mais tu n'est pas censée promouvoir publiquement des violences volontaires qui tiennent du défoulement et de la vengeance.

Je rappelle à toutes fins utiles que la légitime défense ne s'envisage que si elle est :

nécessaire : il n'y a aucun autre moyen de se soustraire au danger ;
concomitante : la réaction doit être immédiate, par exemple : on ne doit pas agir par vengeance ou dans le but de stopper l'agresseur en fuite ;
proportionnée à l'agression : il ne doit pas y avoir d'excès dans la riposte.

Pour ce qui est d'une atteinte aux biens :

il appartient à la personne demandant le bénéfice de la légitime défense des biens de prouver que sa riposte était bien mesurée par rapport à l'agression.

La légitime défense ne peut être admise en matière d'atteinte aux biens que lorsque l'acte commis a pour objet d'interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit.

En l'occurrence, il est tout à fait disproportionné et injustifiable de "défoncer" quelqu'un qu'on a supris sur son terrain. La réponse légale consiste à dire "vous êtes sur un terrain privé cloturé, veuillez le quitter immédiatement". Puis aller à la gendarmerie et porter plainte pour intrusion sur un terrain privé cloturé et pour vol, si vol il y a.

Rien n'empêche d'ailleurs de porter plainte dès qu'on a constaté le vol même si on a pas vu qui c'était. Il est peu probable que la gendarmerie mène une enquête approfondie pour un vol de pêche, mais bon...

Eh oui...

porter plainte contre X, vu que le promeneur (ou voleur putatif de légumes), comment espérer l'identifier ?
A moins qu'il soit assez idiot pour avoir laissé son véhicule à proximité...

alors moi, quand je choppe des caisses sur mon terrain , j'arrives et je dis : je prends juste les N° de plaques car j'ai déjà eu des vols , mais pas de soucis , c'est pas pour vous !!!

généralement ça dégage en moins de deux

facta : j'en ai déjà eu en train de baiser (homme/femme et H/H ) et des allemands avec camping car qui pourrissaient tout (déchets...) je leur ai rejoué un passage de Monté Cassino