[Technique] Décontamination de l'eau radioactive

tarsonis a écrit:Ce qui m'étonne avec cette méthode est que cela se pose en technique à spectre large, alors que les radioéléments sont extrêmement variés, avec des propriétés chimiques très différentes. (...) Amha, la technique aurait le mérite d'exister, si on a l'assurance qu'elle fonctionne bel et bien (sans relarguer trop d'espèces chimiques qui réduiraient à néant les bénéfices.).

Là-dessus, on est bien d'accord!

tarsonis a écrit:- Autre exemple, en cas de contamination type nuke, on envisage principalement des émissions d'iode 131, et de césium 137. Le premier est un gaz assez peu soluble dans l'eau, donc on pourrait à la limite le "négliger" (dans le cadre de ce topic), est-ce que le second est bien capté ?

Après Tchernobyl, l'un et l'autre ont contaminé l'eau. Bien sûr le premier est un problème à bien plus court terme que le second (et on s'inquiète à long terme d'une possible contamination au strontium 90). La distance par rapport au lieu de l'accident joue aussi un rôle. (Quelques sources: [1: CNRS], [2: ONU/AIEA], [3: OCDE/AEN]).

tarsonis a écrit: Dernier cas : le tritium (beaucoup plus léger), que l'on retrouve de temps en temps dans l'environnement. Est-il aussi "capté" ?

S'il brûle, oui! Et sinon, a priori, il y a des chances que des échanges d'atomes entre molécules forment de l'eau tritiée. La fiche de l'IRSN sur le tritium évoque également une assimilation et transformation en eau tritiée au contact du sol (par des microorganismes).

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Sinon, dans le flacon, le contenu semble s'être séparé en deux phases: une phase liquide (1/3, incolore, mais dont on voit que ce n'est pas de l'eau pure: ménisque important, aspect optique qui par transparence évoque un peu du pétrole ou une solution saturée en sels) et une phase qui semble être notre gel (2/3), en tout cas blanche et moins fluide.
Problème: même si c'est bien notre gel, son volume à alors diminué d'un tiers environ depuis la fabrication... Et quid du surnageant liquide?

Salut !
Juste pour préciser mon propos, par "capter", j'entends bien la capacité de l'amalgame à retenir les radioéléments (à défaut de bien cerner son mode d'action effectif), pas celle de l'environnement à les assimiler.
Sinon, nous sommes bien d'accords !

Pardon, à cause de ta remarque sur la solubilité de l'iode, je pensais que tu t'interrogeais sur les éléments qui posaient le plus de risques de contamination de l'eau.