Fièvre Ébola - Afrique de l'Ouest - 2014

Le gouvernement passe enfin à l'action ! 

Paris ENVISAGE en effet de surveiller les aéroports !  http://journalmetro.com/monde/573947/ebola-paris-envisage-de-surveiller-les-aeroports/

Rammstein

Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/sante-securite-alimentaire/lutte-contre-l-epidemie-d-ebola/article/infographie-l-action-de-la-france

pour bien se rendre compte de comment ça se passe sur place,  voir cet excellent reportage de vice news.
ça met en perspective l'engagement des occidentaux .

Vice news

Grève des soignants au Liberia ce lundi pour réclamer le versement d'une prime de risque. Elle semble avoir été faiblement suivie.

http://www.boursorama.com/actualites/ebola-la-greve-du-personnel-medical-au-liberia-faiblement-suivie-9e620246bcb70d5217c241d10888b989

Barnabé a écrit:Par contre, tu mets le doigt là où ça fait mal : En labo, pour travailler sur les pathogènes très dangereux, il faut un labo P4 (ou BSL4). C'est extrêmement complexe, contraignant et cher.
- Il faut un traitement hyper rigoureux des effluents, il faut des costumes étanches à pression positive, il faut que l'environnement du labo BSL 4 soit lui-même entouré de pièces de niveau BSL 3...
- Il faut aussi du personnel dûment formé : le temps de formation doit être long, et les salaires, importants.
- Procédure d'entrée/sortie d'un labo BSL 4 :

Il faut quand même noter qu'une bonne partie des équipements préconisés pour un P4 le sont aussi pour des questions de confort et de facilité d'usage pour des gens qui manipulent ce type d'agents en permanence.

C'est plus simple et plus rapide d'enfiler une combinaison intégrale à pression positive, que de mettre 36 couches différentes de protections diverses et indépendantes, ça doit tenir moins chaud et moins entraver les mouvements; ça ne veut pas dire que la combinaison intégrale protège nécessairement plus que le système en couches superposées bien utilisé (bien sûr, plus un système est complexe et contraignant, plus il y a de risques qu'il ne soit pas utilisé correctement).

Par exemple, on lit dans cet article¹ en anglais sur la prise en charge aux USA des missionnaires rapatriés qu'ils ont commencé avec des tenues à plusieurs éléments (" included impermeable body protection (gown, leg and shoe covers), face mask or N95, eye and face protection (goggles and face shield) and gloves"), mais qu'ils sont passés à des tenues intégrales car plus pratiques: "Practical considerations led them to use full body suits and PAPRs². Their decision was based on the need to work for extended periods of time using PPE, the aim of decreasing physical discomfort working in multi-component PPE and the avoidance of difficulties like fogged faceshields".

¹ pour les anglophones, l'article est intéressant sur d'autres points: il décrit ce que l'on pourrait appeler les surprises logistiques qui surgissent dans ce genre de cas, par exemple les transporteurs pourtant agréés pour les transports dangereux qui refusent de convoyer les prélèvements, etc.
² PAPR: système filtration de l'air où celui-ci est pompé mécaniquement: ce n'est pas l’inspiration de l'utilisateur qui le fait passer à travers les filtres comme avec un masque ordinaire.

Cyrus_Smith a écrit:
Par exemple, on lit dans cet article¹ en anglais sur la prise en charge aux USA des missionnaires rapatriés qu'ils ont commencé avec des tenues à plusieurs éléments (" included impermeable body protection (gown, leg and shoe covers), face mask or N95, eye and face protection (goggles and face shield) and gloves"), mais qu'ils sont passés à des tenues intégrales car plus pratiques: "Practical considerations led them to use full body suits and PAPRs². Their decision was based on the need to work for extended periods of time using PPE, the aim of decreasing physical discomfort working in multi-component PPE and the avoidance of difficulties like fogged faceshields".

Voilà à quoi ressemble une combinaison avec PAPR :


Ca semble pas très très confortable non plus.

The donning and doffing of PPE was always observed by another staff member, and the importance of adhering to safe removal of PPE was emphasized.

Traduction : les soignants étaient toujours vêtus et dévêtus de leurs équipements de protection individuelle par un autre membre de l'équipe, et l'importance de les enlever de façon sécurisée était soulignée.

Mais, ça semble pas simple. Il y a risque de contamination entre le soignant déshabillé et celui qui le déshabille. Est-ce qu'ils prennent une douche décontaminante, avant déshabillage ? Ce serait une solution pour éviter les contaminations croisées.

Ca semble le gros avantage des costumes étanches réutilisables de type P4 : après la douche décontaminante, ni le costume ni le bonhomme ne sont plus dangereux. On peut réutiliser le costume plusieurs fois sans générer de de déchets, à part les effluents liquides de la douche.

A propos de déchets, le passage de cet article sur les déchets n'est pas mal non plus :

Unexpected Adventures in Waste Management
Although the CDC guidance indicates that sanitary sewers are acceptable for patient waste, the local water authority disagreed. The Emory team had to disinfect all patient liquid waste with bleach or quaternary detergents for 5 minutes before it could be flushed. The hospital’s waste disposal contractor would only pick up materials that were certified as free of Ebola virus. As a consequence, the hospital had to dedicate an autoclave and move it to process all materials used in clinical care in order for it to be accepted for disposal as regulated medical waste. By the end of the patients’ stay the autoclaved and boxed materials filled several trailers.

Il a fallu décontaminer tous les effluents liquides avant de les rejeter à l'égout. Pour les déchets solides, il a fallu tout passer à l'autoclave avant de les jeter. A la fin du séjour du patient, les déchets solides passés à l'autoclaves puis emballés ont rempli plusieurs "remorques" ( a priori, je pense qu'ils évoquent plusieurs semi-remorques !)

Mine de rien, toutes ces contraintes logistiques amènent un coût et une mobilisation de moyens assez énormes. Ca va pour un seul patient, dans un pays riche, mais on voit bien l'ampleur du problème si la maladie se développe : soit il faudra des moyens colossaux... soit il faudra revoir les procédures à la baisse !

Barnabé a écrit:Voilà à quoi ressemble une combinaison avec PAPR
(...)
Ca semble pas très très confortable non plus.

PAPR, oui, mais ce n'est en revanche pas une combinaison intégrale: on voit du scotch à la jonction veste/pantalon et manches/gants. De ce que j'en ai compris, une combinaison intégrale avec PAPR doit plus ressembler à ce qu'on trouve dans les P4; le terme "PAPR" à l'air assez général et semble comprendre également le cas où l'air est filtré dans une autre pièce et arrive par un tuyau.

Un vaccin mis au point au canada sera tester sur des Américain.

(na mais c'est qu'on est pas fou nous ^^)

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2014/10/13/001-vaccin-tests-cliniques-ebola-canada-ambrose.shtml

Extrait :.../...Selon l'OMS, l'épidémie d'Ebola pourrait infecter 5 000 à 10 000 nouvelles personnes par semaine en Afrique de l'Ouest. Quant au taux de mortalité des malades contaminés, il peut atteindre 70% dans les trois pays les plus touchés : Liberia, Sierra Leone et Guinée.../...

Avis personnel  :
Le laxisme de nos réactions (occidentales) face à cette épidémie est édifiante.
Dans les cours, auxquels je participe comme formateur, sur la gestion d'une crise, on enseigne d'être actif face à la crise.
On parle de la crise comme d'une personne, pour bien matérialiser la dimension de l'adversaire. Nous avons coutume de dire la crise à gagnée quand l'exercice n'est pas concluant.
Chaque jour, j'assiste impuissant à la réalisation d'un fait : "LA CRISE N'EST PAS LOIN D'AVOIR GAGNER".
Pour en avoir discuté  avec Logan IRL, la principale crainte des épidémiologistes, c'est une pandémie mondiale. Nous en sommes pas très loin....
Je préfère être catastrophiste, et concéder que j'ai eu tord que de ne pas avoir donné mon opinion de "veilleur vigilant" 

Sources :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/14/ebola-a-fait-4-447-morts-depuis-mars-selon-l-oms_4506068_3244.html
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141015081832/onu-sante-oms-epidemie-sante-ebola-les-deux-mauvaises-nouvelles-de-l-oms.html

Une vidéo de CNN (donc en anglais, désolé), qui montre comment enlever les équipements de protection et les risques que cela pose:

Ici cependant, le médecin qui fait la démonstration enlève lui-même sa tenue: ce n'est donc pas le protocole décrit plus haut. La tenue utilisée dans cette vidéo protège également très peu la tête, AMHA.

Barnabé a écrit:Un bon résumé sur le site de BFMTV, avec les explications du professeur Philippe Brouqui, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales de l'Institut Hospitalier Universitaire (IHU) Méditerranée infection :

La primo-infection explique le chercheur se fait "au contact d'animaux morts d'Ebola", particulièrement auprès "des singes morts".

A partir de là, la contamination se fait "par contact interhumain" et "par le toucher de toutes les sécrétions du corps", autrement dit, "le sang, les urines, les selles". Ces contagions s'opèrent souvent lors de la pratique "de rites funéraires et des soins de conservations du corps", explique encore le professeur. Le malade est contagieux dès que les symptômes, comme les diarrhées et la fièvre, apparaissent.

Donc, ça n'est pas transmissible par la sueur ou la salive, semble-t-il.

Ce qui limite la transmission, au total (et AMHA), c'est donc :
- pas contagieux avant d'être symptomatique
- symptômes assez bien détectés et malades placés à l'isolement
- temps d'incubation relativement faible puis maladie assez foudroyante, ce qui évite que les personnes se baladent en contaminant partout
- transmission seulement par les sécrétions
- et enfin, sa forte mortalité. Comme déjà expliqué, un virus fortement mortel a moins de "succès". Si la maladie était plus bénine, les porteurs contagieux auraient plus longtemps pour répandre la maladie autour d'eux, et les mesures d'isolement seraient sans doute moins bien appliquées.

Même si MSF prend un ton un peu catastrophique, cette "épidémie" progresse tout de même lentement, en nombre de cas et en progression géographique. On n'est pas face à une diffusion explosive de la maladie.

je relis le sujet complet et je tombe sur ce post de Barnabé ... comme quoi il est facile de faire suivre de fausses infos !! (à postériori)

J'ai  pas peur du virus , car (bêtement) je pense que l'on ne serait pas infectés chez nous , quoique étant à moins de 30 km d'un aéroport international ? .
Par contre le risque c'est un grosse parano justifiée qui toucherai d'abord le système de santé , refus de travail du personnel (arrêts maladie, vacances ..) puis toucherai le transport (ambulances , train , avion , métro , bus ...) Si la grippe saisonnière s'en mêle c'est purement ingérable , dixit mon beauf toubib généraliste . Les premiers symptômes sont semblables . Comment faire le tri ?
Dès qu'une dizaine de cas apparaîtront les parents ne voudront plus poser leurs gamins dans les écoles en relation avec ces cas .
J'ose même pas imaginer le bordel !!

Pour le dire autrement , 1000 cas en France , et on peut sortir le BOB .

Et pour corriger c'est transmissible par la sueur et la salive, à condition que ça touche une muqueuse ou une plaie.

Information ministère de la santé

Toutes les informations à destination des particuliers et des professionnels de santé Source : http://ebola.sante.gouv.fr/

De nombreuses infographies, au format PDF, sont disponibles  (Clic sur infographies dans ressources)

Salut !

serilynpayne a écrit:
Dès qu'une dizaine de cas apparaîtront les parents ne voudront plus poser leurs gamins dans les écoles en relation avec ces cas .
J'ose même pas imaginer le bordel !!
Pour le dire autrement , 1000 cas en France , et on peut sortir le BOB .

C'est en gros abordé dans le plan biotox : s'il se passe quelque chose lors d'un événement (concert, marché de Noël de Strasbourg, etc...), il faudra effectivement prendre en charge une centaine de patients probablement atteints, mais aussi le bon millier qui est pris de doutes ou de frénésie. Pour un service des urgences qui sature au bout d'une dizaine d'entrées, c'est vite coton, et d'autant plus que la pharmacie d’hôpital pourrait très vite arriver à cours de traitements.
Exemple : Pour une attaque au charbon, il faut traiter préventivement tout cas suspect dans l'attente des retours du labo, ce qui fait tout de même du ciflox à 1g/jour/patient....

Deuxième cas au Texas :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/15/ebola-l-etat-de-preparation-des-hopitaux-americains-en-question_4506424_3244.html

2 soignants dans l'hopital... bientot plus personne ne voudras si présenter pour y bossé.

Comme en Espagne, où les personnels soignants désertent leur poste ?

http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/10/ebola-les-personnels-de-l-hopital-carlos-iii-desertent-leur-poste

Nos élites dirigeantes ne s'en sont pas encore rendu compte, mais cette maladie porte en elle les germes d'une panique sans nom. Et leurs tentatives de rassurer la population (à défaut d'agir) ne font qu'ajouter de l'essence sur le brasier...

Rammstein

argoth a écrit:2 soignants dans l'hopital... bientot plus personne ne voudras si présenter pour y bossé.

Aux États-Unis, une deuxième membre du personnel médical du Texas Health Presbyterian Hospital où avait été traité le Libérien Thomas Duncan, qui a succombé au virus, a contracté la maladie. 
Il s'agit d'une infirmière de 29 ans, Amber Vinson. 
Ses premières fièvres sont apparus mardi et ell a été placé à l'isolement. 
La malade a déclaré avoir pris l'avion le 13 octobre, soit un jour avant de contaster les premiers symptômes de la maladie. Les autorités ont donc appelé les 132 passagers du vol 1143 de Frontier Airlines asssurant ce jour-là la liaison Cleveland -Dallas de contacter un numéro d'urgence. «Elle n'aurait pas dû voyager sur un vol commercial», a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Thomas Frieden. Il a déclaré qu'à l'avenir, les personnes sous surveillance ne seraient plus autorisées à prendre l'avion, ajoutant tout de même que le risque d'une contamination à bord de l'appareil pri s par l'infirmière était très peu élevé.

En Espagne..
Quinze personnes -dont le mari de l'aide-soignante-, sont en observation à l'hôpital, et 66 chez elles. Elles ne présentaient toujours «pas de symptômes» mardi. Son époux a exigé dans une lettre ouverte à la presse la démission du responsable de la Santé de la région de Madrid, Javier Rodriguez, qui avait ironisé à propos de Teresa Romero qu'il n'y avait «pas besoin d'avoir un master» pour apprendre à enfiler une combinaison. Il reproche aussi aux autorités de n'avoir donné qu'une formation de 30 minutes à sa femme pour apprendre à revêtir la combinaison.
D'après le Centre européen de prévention et contrôle des maladies, l'hôpital Carlos III où est soignée Teresa Romero ne respecte pas toutes les normes nécessaires pour prendre en charge des patients infectés par Ebola.

et la psychose commence !!

http://www.metronews.fr/nantes/ebola-une-fausse-rumeur-s-empare-de-nantes/mnjo!s1PXf7sK26LQ/

serilynpayne a écrit:et la psychose commence !!

Oui mais si vous habitez Paris, Lyon, Lille, Strasbourg, Marseille, Bordeaux, Rennes, La Réunion, Rouen, Nancy et l'Hôpital d'instruction des armées Bégin à Saint-Mandé, près de Paris,tout n'est pas perdu .

En France, 12 établissements de santé de référence sont habilités pour la prise en charge des cas possibles ou confirmés d'Ebola sur le sol français. Liste actualisée au 25 septembre 2014

dépêchez vous y'a qu'une trentaine de lits 

Et des infirmières ???

Dommage collatéral qui devrait semer la panique en Suisse : le prix du cacao explose et une pénurie de chocolat n'est pas à exclure, les zones de production risquant à terme d'être touchées par la maladie !

http://www.npr.org/blogs/goatsandsoda/2014/10/15/356131704/should-you-stock-up-on-chocolate-bars-because-of-ebola

Rammstein

Info140 a écrit:Air France confirme qu’un des 183 passagers à bord d’un de ses avions reliant Paris à Madrid, présente des symptômes d’Ebola

L'info étant récente, on est devant un cas "suspect" mais pas confirmé.

20minutes.fr a écrit:Un passager d'Air France a été soumis à un contrôle médical lundi à l'atterrissage d'un avion de la compagnie aérienne à Madrid, suivant le protocole d'urgence pour Ebola, a annoncé Air France. L'avion, en provenance de Paris, a été dirigé dans une zone spéciale et une équipe médicale est montée à bord pour l'examiner, a ajouté le gestionnaire des aéroports espagnols AENA, dans un communiqué

Edit : Articles un peu plus détaillés :

FranceInfo - Ebola : un passager d'un avion Air France hospitalisé à Madrid

Le protocole d'urgence sanitaire pour Ebola a été activé, jeudi 16 octobre, à l'aéroport de Madrid-Bajaras, pour le passager d'un avion Air France en provenance de Paris. L'homme, un Nigérian qui voyageait depuis son pays, sur un vol Lagos-Paris, a été pris de fièvre, de tremblements et de maux de tête. Il a été soumis à un contrôle médical à l'atterrissage.
Selon le journal espagnol, le vol contenait 155 autres passagers et sept membres d'équipages, qui ont pu débarquer et doivent contacter les autorités s'ils sont, à leur tour, victimes de fièvres.

Les Echos - Ebola : un cas suspect à bord d’un avion d'Air France

Arrivé à 6h20 à Paris en provenance de Lagos au Nigeria au hall 2E de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle., le passager aurait passé quelques heures en zone de transit avant de prendre le vol Paris-Madrid de 09h35 au hall 2F.

Il y aurait également un cas "suspect" à Bégin indique à l'instant le Parisien.


Parisien - Exclusif  Paris : cas suspect d’Ebola à l'hôpital Bégin

Selon nos informations, une infirmière fortement susceptible d’être infectée par le virus Ebola a été hospitalisée ce jeudi vers 13h45 au service maladies infectieuses de l’hôpital Begin de Saint-Mandé (Val-de-Marne) où elle a été conduite sous escorte ultra sécurisée. Souffrant d’une forte fièvre, elle a été transportée sous scaphandre depuis son domicile dans les Hauts-de-Seine par les pompiers.

A son chevet dans le camion médicalisé : au moins deux personnes équipées de combinaisons intégrales jaune. Deux motards de la police nationale ouvraient le convoi. Il s’agit de l’une des infirmières qui a été en contact rapproché et régulier avec Lucie, l’humanitaire de Médecins sans frontières, contaminée au Liberia et rapatriée en France dans la nuit du 18 au 19 septembre, déclarée guérie depuis.

Des chercheurs du laboratoire pour la modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques à l'Université Northeastern à Boston ont calculé quels pays sont les plus à risque de cas importés de fièvre Ebola à la fin d'Octobre, comme indiqué dans le tableau ci-dessous:

http://www.businessinsider.com/where-ebola-will-spread-2014-10

http://www.mobs-lab.org/ebola.html




Précision:
On parle ici du  risque d'un cas importé seul, pas le risque d'une épidémie.
 Pour obtenir ces projections, MOBS Lab a analysé les chiffres du trafic aérien et le nombre de liaison à destination des zones sensibles.
C'est aussi la faiblesse du modèle, (construit essentiellement sur les données du transport aérien).
 Selon le modèle de la Northwestern University, une réduction de 80% du trafic aérien avec les pays d’endémie ne changerait rien au classement des pays à risque, et retarderait simplement l’importation de 3 à 4 semaines.