Api newbeez

Salut

Aristote a écrit: Salut Argoth,

Il faut quand-même compter au minimum 5 à 600€ de matos pour débuter avec une ruche.

Donc sans compté le temps (taux horaire de x), mais juste l'investissement de basse, il faudrait produire plus ou moins 60 kilo avec sont premier essaim pour rentabilisé le truc. (Enfin au prix du miel ici).

Merci pour l'info.

serilynpayne a écrit:

Barrique a écrit:

Toute fois n'y a-t-il pas moyen de faire installer un ruche par un apiculteur qui lui viendrait s'en occuper?

 oui si ton terrain est sympa pour les abeilles ... ça dépends de la surface du jardin et des espèces d'arbres, de fleurs etc .. L'apiculteur te refilera même gratis 1 ou 2 kilos de miel .

cherche sur les associations locales . Mais si c'est pour 200 m2 de jardin c'est pas la peine , perso je ne me bougerai pas à moins de 1000m2 , et encore de manière amateur juste pour le fun de faire un miel différent 

Ici aussi ça se fait, le plus gros producteur du coin laisse entre 5 et 10 ruches sur ma propriété dans la belle saison et les rapatrie pour l’hiver. En échange je suis fourni en miel pour l'année plus ou moins. ^^ Et la promesse d’une ruche et d’un essaim le jour ou je me sentirais prêt. (mais c’est pas demain la veille, je suis même pas proche de commencé à entre prêt lol). Des champs non cultivé, laissé en foin et fleur des champs, quelques arbre fruitier (surtout des pommiers), fraise, framboise, bleuet et de la foret, sur plus ou moins 25 000 m carré. Largement de quoi butinée pour les petites travailleuse. Sa doit bien faire 8 ans déjà qu’on fait comme ça.

Faudras se faire des échanges de miel un de c'est quatres payne.

Argoth a écrit:Donc sans compté le temps (taux horaire de x), mais juste l'investissement de basse, il faudrait produire plus ou moins 60 kilo avec sont premier essaim pour rentabilisé le truc

Oui mais une fois qu'on a le matos à par le coût d'une ruche et de la cire après ça vaut pour plein de ruches.
Et puis tu l'auras compris, la démarche n'est pas inscrite dans cette optique (rentabilité). Bien qu'à la longue, pouvoir produire son miel, sa cire (bougies), sa propolis etc.. c'est bien une démarche résiliente

Aristote a écrit:Et puis tu l'auras compris, la démarche n'est pas inscrite dans cette optique (rentabilité). Bien qu'à la longue, pouvoir produire son miel, sa cire (bougies), sa propolis etc.. c'est bien une démarche résiliente

Tout à fait. Il ne faut pas voir l'apiculture d'amateur avec une quelconque idée de rentabilité.
D'une part parce qu'on n'est pas censés vendre du miel. Et d'autre part parce que même si on en vend quelques pots, on est beaucoup plus perdant que gagnant.

Perso j'ai du dépenser plus de 2000 euros en matos, essaims, livres, formations etc. Et d'innombrables journées à assembler des ruches en kit, recycler des cadres, fondre de la vieille cire, etc.
C'est crevant, mais il faut le voir comme un loisir.

Tiens, une petite histoire : Mon voisin fait 150 km à vélo le dimanche, sur une belle bécane qui doit coûter la même somme que ce que j'ai mis dans l'apiculture. Il rentre épuisé, on prend un verre ensemble, et il ne comprend pas que je me sois cassé le dos à faire de la manutention et repeindre des ruches en plein cagnard. Pourtant lui aussi a peiné sous le soleil à trimbaler son vélo. Mais à la fin de la journée, qu'a t-il appris ? Qu'a t-il produit ? Que dalle.

Stalker a écrit:C'est crevant, mais il faut le voir comme un loisir.

Tiens, une petite histoire : Mon voisin fait 150 km à vélo le dimanche, sur une belle bécane qui doit coûter la même somme que ce que j'ai mis dans l'apiculture. Il rentre épuisé, on prend un verre ensemble, et il ne comprend pas que je me sois cassé le dos à faire de la manutention et repeindre des ruches en plein cagnard. Pourtant lui aussi a peiné sous le soleil à trimbaler son vélo. Mais à la fin de la journée, qu'a t-il appris ? Qu'a t-il produit ? Que dalle.

Il a rien appris, rien produit, mais c'est bon pour ça santé le vélo.

T'inquiet, je comprends parfaitement qu'un loisir n'a pas à être rentable, pour être amusant. Et je sais de quoi je parle... enfin mon portefeuille sais.....

Mais moi, avant de me lancé dans quelques démarches que se soit au niveau de mon autonomie et de ma résilience, je prends quand même en compte le paramètre de la rentabilité. Si c'est pas rentable, mais que je le veux ou que j'aime, je vais y allez pareil. Par contre si c'est un truc ou je suis pas sur et/ou que j'ai pas trop envie de m'investir, mais que ça se trouve à être rentable à terme, forte chance que je me lance quand même.

a+

Moi je dis que c'est rentable.

Extracteur = Zéro euro, il rouillait au fond d'une grange.
Colonies = 0 euro, car captures (et divisions) chaque année d'essaims sauvages.(l'abeille noir, la méchante qui pique)
Ruches = 40 euros piéce avec 3 hausses (car beaucoup d'apiculteurs ferment boutiques ou partent a la retraite.)
l'enfumoir = récuperation
le léve cadre = ciseau a bois de récup

seul les combinaisons sont neuves, ainsi que les gants.
Et pourtant je produit entre 120 et 200 kg par an

Bref, c'est comme au potager, on peut faire beaucoup avec peu.

@+

mais volontiers , je peux même te faire poster un pot depuis Montréal , ma belle mère à son mari qui vit là bas  elle y va 2 fois par an . balance ton adresse par mp

Barrique a écrit:Ok donc à priori aucun intérêt à placer une ruche dans son jardin et de la laisser vivre.
Merci pour ces retour, un temps je pensais en installer une dans près du potager de ma mère mais sans intervenir dans le quotidien, mais c'était peut-être un peu utopiste.

Toute fois n'y a-t-il pas moyen de faire installer un ruche par un apiculteur qui lui viendrait s'en occuper?

L'objectif étant toujours d'essayer de sauvegarder ces auxiliaires de dame nature.

Barrique
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...un blog plein d'infos sur les ruches-troncs:  http://www.ruchetronc.fr/ruche_tronc.php?mn=34  

Mon essaim se porte bien pour l'instant. J'ai intégré deux cadres à jambage avec une amorce de cire il y a 15 jours. Après visite, un cadre à jambage a été construit de moitié avec de la bonne cire toute fraîche et toute bio.

Comme elles ont du travail et des cadres à construire, depuis deux semaines avec ce temps pluvieux j'ai décidé de faire un biberonnage (Un demi litre d'eau + 500g de sucre + (8% de levure de bière pour l'apport en protéines, cela remplace le pollen) + une cuillère à soupe de vinaigre de cidre pour prévenir la nosémose)

Le problème, c'est que j'ai fait un nourrissage au lieu d'un biberonnage. En une semaine, elles ont tout avalé.

Soit plus d'un demi litre de substance.
Il aurait fallu que je mette l'équivalent d'un verre tout les trois jours. J'ai donc arrêté.

Le risque, c'est qu'elles stockent cet apport alors qu'il est fait pour qu'elles se nourrissent avec.

Je préfère qu'elles stockent du vrai nectar plutôt qu'un sucre de moins bonne qualité qui risque de fermenter dans les cadres. De plus, l'échange de cet apport par trophallaxie pour le convertir en nectare est épuisant.

Enfin je ne regrette rien car j'ai l'impression que cela les a vraiment boostées.

En hiver il faut protéger au mieux les abeilles et notamment du vent pour éviter les déperditions thermiques trop importantes. En effet, une ruche mal isolée incite l'abeille à consommer ses réserves de façon plus importante et si on n'y fait pas attention cela peut provoquer des famines et une perte de la colonie.
Voilà mon petit système en image.





C'est tout simple, ce monticule de bois placé côté nord, va servir de coupe-vent. 

Vous remarquerez que j'ai également réduit l'ouverture au niveau de la planche d'envol ainsi que posé une planche d'hivernage.