Paupérisation

par **KrAvEn** Mar 4 Déc - 5:17:58

La paupérisation est l'appauvrissement continu d'un individu ou d'un groupe d'individus, et parfois d'un type de population, par exemple, une classe sociale comparativement à la société dans son ensemble.

La soupe populaire de plus en plus sollicitée

En 2007, la soupe populaire de New York aura servi des repas à 1,3 million de personnes, contre 1 million en 2004. Sur un an, la hausse est de 24%. Dans un rapport sur le sujet, la banque alimentaire n'hésite pas à faire le lien avec la crise du logement et l'envolée des taux de remboursement : les propriétaires de biens immobiliers qui ont recours à elle dépenseraient ainsi 68% de leurs revenus pour rembourser leur prêt immobilier. Autre indicateur d'une paupérisation grandissante, le programme d'aide alimentaire pour les enfants Kids Café, qui distribue des repas dans 18 contés américains, a quant à lui déjà servi 100.000 repas en 2007 contre 77.000 en 2006.

Un New Yorkais sur six souffre de la faim, soit 1,3 million de personnes, parmi lesquelles plus de 400.000 enfants, selon un rapport annuel publié par la « Coalition contre la faim ». La ville compte 8,25 millions d’habitants, d’après des chiffres officiels publiés mardi.

Selon le document de la « Coalition contre la faim », un nombre croissant de démunis s’adressent à des soupes populaires, où la demande a augmenté de 20% depuis 2006, alors qu’elle était déjà en hausse de 11% l’an dernier par rapport à 2005.

Sources 20 Minutes

par **Eco.foxtrot** Mar 4 Déc - 5:38:44

A Marseille on a interdit la soupe populaire car elle contenait du porc ... Rolling Eyes

par **Petrus16** Mar 4 Déc - 5:49:59

Et donc?
Que veux tu dire?

Petrus.

par **Eco.foxtrot** Mar 4 Déc - 5:57:17

Que pour des raisons politique on laisse les gens crever de faim alors que des benevoles se devoue...

par Telimectar Mar 4 Déc - 6:49:45

pas tors, depuis quand le religieux influence ainsi le politique? dans les années 1900 on aurai bien rigolé...enfin, c'est un autre débat, et très très sensible...donc...

maintenant que penser du fait qu'une grosse partie de la population devient de plus en plus incapable de se nourrir (alors constituer des reserves domestique mouhahahaha skull

).

C'est réèlement une preuve supplémentaire de la faillite du système libéral capitaliste: comment peut on déçamment accepter la marginalisation d'une partie si importante de nos populations.

par **Eco.foxtrot** Mar 4 Déc - 7:00:15

Surtout que maintenant , ce n'est plus les marginaux, Clochard aviné etc

C'est les gens de la classe moyenne qui sont touchés.

par **Armageddon974** Mar 10 Juin - 5:00:03

Un recul social énorme se profile ...

L'Europe autorise la semaine de 60 heures

Les pays de l’Union européenne sont parvenus à un accord, dans la nuit de lundi à mardi, sur de nouvelles règles relatives au temps de travail. La Belgique s’est abstenue lors du vote, jugeant qu’il n’était « pas une avancée sociale ». (...)

L’accord conclu mardi maintient le plafond hebdomadaire de 48 heures, mais prévoit que la durée de travail pourra atteindre 60 ou 65 heures pour les employés qui l’acceptent à titre individuel.

Les dérogations à la limite hebdomadaire seront mieux encadrées que par le passé. Un salarié ne pourra notamment pas donner son accord au moment de la signature de son contrat, ni pendant les quatre premières semaines de son nouveau travail. Il disposera aussi de droits précis de rétractation. S’il accepte la clause, son temps de travail ne pourra excéder 60 heures, à moins qu’une convention collective ne permette d’aller plus loin
[/quote]

par **Rammstein** Sam 16 Juil - 8:35:49

La paupérisation de la France d'ici 2030-2035 (article de septembre 2008)
Lien : https://www.docdroid.net/file/download/a6PwEQG/la-pauperisation-de-la-france-2030-2035-pdf.pdf

Rammstein

par **BigBird** Sam 16 Juil - 14:28:50

pas besoin d'attendre 2030, on peut dire que la paupérisation en France a déjà largement pris son envol,
à comparer le niveau de vie de la plupart de ma génération par rapport à la génération précédente (celle de mes parents), et la génération suivante est apparemment sur la même voie du déclin, avec l'uberisation du monde du travail, de moins en moins de protections sociales pour les "petits" emplois, les auto-entrepreneurs en herbe et les indépendants ...

par **KrAvEn** Mar 19 Sep - 1:47:10

Inflation: le directeur général de l'Insee estime qu'on peut s'attendre "à une hausse de la pauvreté" (msn.com)

Dans un entretien au Parisien, Jean-Luc Tavernier, directeur général de l'Insee, le confirme. "Nous faisons chaque année une enquête pour évaluer le nombre de personnes en situation de "privation matérielle ou sociale", c'est à dire qui ne peuvent pas couvrir les dépenses à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize. Début 2022, leur proportion était de 14% en France (soit 9 millions de personnes, NDLR), c'est le plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013", explique-t-il.

par **Résilient** Mar 19 Sep - 2:34:49

KrAvEn a écrit:Inflation: le directeur général de l'Insee estime qu'on peut s'attendre "à une hausse de la pauvreté" (msn.com)
Dans un entretien au Parisien, Jean-Luc Tavernier, directeur général de l'Insee, le confirme. "Nous faisons chaque année une enquête pour évaluer le nombre de personnes en situation de "privation matérielle ou sociale", c'est à dire qui ne peuvent pas couvrir les dépenses à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize. Début 2022, leur proportion était de 14% en France (soit 9 millions de personnes, NDLR), c'est le plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013", explique-t-il.

Salut,

Juste pour compléter, l'INSEE considère, pour cet indicateur, les 13 éléments de la vie courante suivants :

- Ne pas avoir de voiture personnelle pour des raisons financières ;
- Ne pas pouvoir maintenir son logement à bonne température pour des raisons financières ;
- Ne pas pouvoir remplacer des meubles hors d’usage pour des raisons financières ;
- Avoir des impayés de mensualités d’emprunts, de loyer ou de factures d’électricité, d’eau ou de gaz ;
- Ne pas pouvoir dépenser une petite somme d’argent pour soi sans avoir à consulter quiconque ;
- Ne pas pouvoir faire face à des dépenses inattendues ;
- Ne pas avoir accès à internet pour des raisons financières ;
- Ne pas pouvoir retrouver des amis ou de la famille au moins une fois par mois pour boire un verre ou pour un repas pour des raisons financières ;
- Ne pas avoir une activité de loisirs régulière pour des raisons financières ;
- Ne pas pouvoir s’offrir une semaine de vacances hors de son domicile pour des raisons financières ;
- Ne pas avoir deux paires de bonnes chaussures pour des raisons financières ;
- Ne pas pouvoir avoir un repas contenant des protéines au moins tous les deux jours pour des raisons financières ;
- Ne pas pouvoir acheter des vêtements neufs.

par **Rammstein** Mar 19 Sep - 3:19:22

KrAvEn a écrit:Inflation: le directeur général de l'Insee estime qu'on peut s'attendre "à une hausse de la pauvreté" (msn.com)
Dans un entretien au Parisien, Jean-Luc Tavernier, directeur général de l'Insee, le confirme. "Nous faisons chaque année une enquête pour évaluer le nombre de personnes en situation de "privation matérielle ou sociale", c'est à dire qui ne peuvent pas couvrir les dépenses à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize. Début 2022, leur proportion était de 14% en France (soit 9 millions de personnes, NDLR), c'est le plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013", explique-t-il.

Infox !

Inflation : Bruno Le Maire "récuse cette idée qu'il y a un appauvrissement de la société française"
Source : https://www.francetvinfo.fr/politique/bruno-le-maire/inflation-bruno-le-maire-recuse-cette-idee-qu-il-y-a-un-appauvrissement-de-la-societe-francaise_6048269.html

Rammstein

par **KrAvEn** Mar 19 Sep - 3:54:55

Rammstein a écrit:Infox !

Inflation : Bruno Le Maire "récuse cette idée qu'il y a un appauvrissement de la société française"
Source : https://www.francetvinfo.fr/politique/bruno-le-maire/inflation-bruno-le-maire-recuse-cette-idee-qu-il-y-a-un-appauvrissement-de-la-societe-francaise_6048269.html

Yep ! On connait la chanson. Le gouvernement gère nos existences avec bienveillance ; le Mozart de la finance crée de l'abondance ; l'insécurité est un sentiment ; le pouvoir d'achat grimpe aux rideaux et les licornes exhalent des arcs-en-ciel de prospérité et de plein emploi. Bref, la paupérisation est une théorie du complot et le mode de calcule de l'INSEE reflète la réalité vraie de la pauvreté. mrsgreen

Le beau narratif que voilà. dévil

L'hyper-caste en mod autiste ; comme un moyen de nier une réalité qui la dessert et la délégitime aux yeux de la pop.

Société | Derrière l’appel à l’aide des Restos du cœur, une paupérisation galopante | La Provence

Des millions de Français sautent des repas, les demandes d’aide aux associations explosent, l’appauvrissement touche la plupart des Français, l’inflation est toujours au plus haut... Réponse d'Edouard Philippe: « Nous voulons porter le combat contre la règle funeste du non-cumul des mandats » (businessbourse.com)

par **Philippe-du-75013** Dim 24 Sep - 23:58:09

merlin06 a écrit:
J'avais mon BTS en poche depuis un moment mais en 2008 le ministère de l'educnat' ou supérieur(je ne sais plus) avait fait passer une circulaire affichant un objectif de 80% de BAC+2, à la fin de mon contrat de travail je suis directement allé à l'université pour préserver mon "avantage concurrentiel".

Le nouveau BACpro en 3 ans est une catastrophe.

Le bacpro en 3 ans est un ex-BEP qui se faisait en 2 ans après le brevet (qui n'était pas donné mais déjà sans être très sélectif) étant donné la baisse générale de niveau. Les meilleurs des BEP n'était pas des élèves + ou - sur le bord de la route mais des gens pressés de travailler que ce soit par goût ou les faibles moyens financiers des parents.

Ce problème de la dévalorisation des diplômes qui vous dévalorise en alignant votre niveau présumé par l'employeur ou l'encadrement sur ce qu'est devenu votre diplôme j'y est été confronté de près dès le débute des années 80. J'étais déjà dans la vie active locataire ou sur le point de le devenir et il n'était plus question de retourner à l'université.

par **KrAvEn** Lun 25 Sep - 1:10:18

Lol ! Mod autiste on (la stratégie phare de l'élite moderne), Jupiter est très content de lui et se complet dans son rôle de Mozart du dialogue social (à grands coups de LBD et de 49-3). Laughing

https://twitter.com/realmarcel1/status/1706011121725894762?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1706011121725894762%7Ctwgr%5E9133980ef1d6953df6f2ddc15b37d74d893d184c%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Finsolentiae.com%2Fmacron-au-jt-de-20h00-je-ne-vais-rien-faire-pour-votre-pouvoir-dachat%2F

L'essence est trop chère ; l'état gourmand pourrait baisser les taxes, mais las de baisser ses dépenses, celui-ci propose aux distributeurs de vendre l'essence à perte. Laughing

Des génies (du mal). Laughing

Carburants : Macron renonce à la vente à perte et demande aux distributeurs de vendre à « prix coûtant » (20minutes.fr)

par **Teknikbaru** Lun 25 Sep - 16:33:55

Ils évoquent entre 150 et 170 millions de repas pour cet hiver, les finances ne tiennent plus et ce n'est pas prêt de s'arrêter.

par **KrAvEn** Dim 1 Oct - 1:44:33

Pauvreté : 39,7% de la population de Nouvelle-Aquitaine vit en dessous du revenu décent (francetvinfo.fr)

Un rapport édifiant, publié par le Comité économique, social et environnemental de la région (le Ceser), dresse un portrait peu réjouissant de la situation sociale en Nouvelle-Aquitaine. La précarité y touche une grande partie de sa population, sous de nombreuses formes.

par **merlin06** Lun 2 Oct - 0:38:52

Une brève photo des inégalités en France.
En vrai c est pas simple aujourd'hui de placer son pognon pour un petit épargnant. Le cash se fait défoncer par l'inflation. Les marchés action et immobilier sont à un point haut et on ne peut plus se réfugier dans les obligations allemandes, chinoises ou usa. Peut-être les obligations suisses en attendant.
Ça grippe fort côté emploi.

par **Philippe-du-75013** Jeu 5 Oct - 15:12:50

Déclassement social important : l'identifier envers et contre tout puis l'admettre et l'accepter ...

Je commence à travailler à 19 ans, la norme au milieu des année 70 et encore pour ceux qui ont des métier qui s'apprennent en collège technique et pas en apprentissage. Seulement 20 % de ma classe d'age va au bac et au delà (et au delà pas toujours avec succès). Pas de bac pro, des bacs techniques moins répandus que les BEP encore sélectifs (si si) un bon élément de BEP comptable est capable avec une petite formation complémentaire de tenir sa place derrière un guichet de banque, les moins bons vont par exemple à la poste ou à la SNCF.

Mes parents ne sont pas dans le besoin, vraiment pas , et me laissent mon salaire en me conseillant d'économiser pour mon indépendance relativement proche. Pas de Tanguy à l'époque : L'indépendance assumée c'est service militaire (un blocage pour un travail autre qu'au Smic) + 1 an, à 22 ans t'es vieux chez tes parents.

Avec mes sousous j'ai une appétence pour de loisirs de jeune bourgeois. J'aime faire de la voile sport qui demande de bonnes connaissances intellectuelles voir un peu scientifique donc assez classe moyenne. Mais si on va plus loin en terme de distance et de taille de voilier qu'un stage de dériveur à la plage avec l'UCPA on change de prix et de milieu. Je n'ai pas réalisé que ce n'était pas un hasard si mes compagnons de croisière en Irlande et autre faisaient des études supérieures et étaient de milieux aisés. Pas non plus réalisé que ce type de vacances hors budget serait un souvenir une fois indépendant avec un loyer à payer. Idem le ski, là en profitant du CE de mes parents : hors budget sans CE.

Première année de vacances en étant indépendant et locataire, même programme : J'y épuise mes économies, je comprends pas que ce n'est pas mon salaire qui est trop bas mais mes loisirs qui sont hors de la classe sociale à laquelle j'appartiens désormais... Je suis incapable de voir qu'aucun de mes collègues ne prends de telles vacances et que la règle c'est deux semaines au camping (banlieusards, certains ont quand-même une petite voiture). Je suis quand même en train de réaliser que mon logement perçu d'abord comme normal est trop cher et que je vais pas pouvoir le garder longtemps. Je réalise aussi qu'en cette deuxième année d'indépendance j'ai 0 francs comme budget vacances et qu'il va falloir s'occuper à moindre frais : Piscine municipale et cinémathèque. Dans un sursaut d'intelligence plutôt que de glander et tourner en rond dans un appartement qui aurait pu être sympa mais mal meublé de récupération je pars faire les vendanges dans l'exploitation où j'avais déjà été le mois de septembre qui avait suivi ma sortie du collège technique. Bonne ambiance et épuisement physique qui évite de se poser des questions et de s'ennuyer.

Remue-ménage chez mon employeur, mon poste disparait plus ou moins, le siège social part en province, mais sans moi qui suis recasé dans une filiale à un poste très médiocre qui est maintenant celui des néo CAP/BEP … alors que c'était celui des «sans qualification avec un peu d'orthographe» au moment de mon recrutement 5 ans plus tôt. Le choc est énorme, avec l'abandon de mon petit appartement pour une studette de 15 m2 en banlieue je suis enfin le nez dans mon déclassement social: Un fois achetée d'occasion l'indispensable petite voiture minimale en banlieue je suis passé dans les travailleurs pauvres à la recherche de loisirs gratuits ou presque.

Deuxième année de vendanges en guise de vacances et bienheureux d’être invité 4 jours à la mer par des amis partis en province, ne pouvant rendre la pareille je paierait les premières courses au supermarché. Mépris affiché des certaines collègues secrétaires qui me prennent à peu près pour un "garçon de bureau" (en gros c'est un coursier à tout faire sauf la grosse manutention)

Période dépressive de 4 ans environ …

par **merlin06** Ven 6 Oct - 1:59:04

J'ai été dans la vie active assez tôt mais j'ai profité des périodes de chômage pour me former.
Typiquement l'année de licence c'était 2 500€ sortis de ma poche à l'inscription et les allocations Pôle Emploi pour faire le mois. Sur un an ça passait.

J'ai fait partie des derniers du wagon de queue dans le "train de l'abondance".
Tous ceux, plus jeunes, qui ne sortaient pas de grandes écoles ont été fortement déclassés.

J'ai aussi profité d'améliorer mon CV et ma paye à chaque nouvel employeur, mettant en avant le meilleur de ce que je faisais.
Aujourd'hui ma paye dépend en partie des résultats de l'entreprise et entre l'inflation et la consommation en baisse ça commence à piquer.

@modos: est-ce que cette dernière partie devrait plutôt passer dans le sujet déclassement/paupérisation?

par **Canis Lupus** Ven 6 Oct - 14:20:58

Le burger chez le boucher du coin : +10%
La taxe foncière pour un garage : +30%
L'électricité etc etc etc.
Je ne suis pas à plaindre mais je me fais du souci pour mon budget, j'ai de plus en plus l'impression d'avoir une vie de pauvre. L'inflation va nous tuer !

par **Philippe-du-75013** Sam 7 Oct - 1:10:00

Je tiens les comptes pour l’alimentation (par les CB donc alimentation + produits ménagers car mm commerces) je confirme les 10 % sur un an pour l'alimentation/produits ménager et 25 % pour la taxe foncière sur Paris.

Pour l'alimentation nous avons des restrictions de fait pour raisons de santé, pas les mêmes chacun donc cumulatif, autant dire que c'est 10 % sur un budget alimentaire sans doute un peu inférieur à la moyenne! La chasse au sel conduit à ne plus consommer que des légumes du marché (2 marchés par semaine) cuisinés à la maison par exemple. J'ai remarqué que le marché du mercredi avec une clientèle de retraités et de dames dont le mari seul travaille est un peu moins cher que celui du samedi où il s'agit d'une clientèle typique de la France moyenne urbaine mais à deux salaires par ménage.

Cet été mon épouse a pris sa retraite, secteur para-public assez généreux (malgré l'habitude de se plaindre des syndicats du secteur) avec une grosse prime à la fin, donc niveau de vie maintenu sur un an sans restriction comme les vacances de l'été 2024*. Vacances que l'on commencera à payer dès Janvier à la réservation. Les réflexions et restrictions ce sera pour après...

*fuir Paris pour l'Auvergne durant les jeux olympiques ...

par **Catharing** Sam 7 Oct - 8:54:44

"Salauds de pauvres!"

https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/enquete-rtl-comment-la-grande-distribution-tente-de-lutter-contre-les-vols-qui-explosent-7900304634

C'est l'un des grands tabous de la grande distribution. Le vol, ou sobrement appelé dans le jargon des hypermarchés, la "démarque inconnue" est en forte augmentation depuis la crise sanitaire. "Ça explose de partout", avoue le cadre d'une grande enseigne d'hypermarchés qui préfère rester anonyme. "Ils se sont multipliés par deux" poursuit-il. L’ancien directeur d’un groupe de supermarchés spécialisé dans les centres-villes abonde, lui aussi, sous le sceau de la confidentialité : "C'est colossal, ça représente entre 3 et 5% du chiffre d’affaires".

Caméras, antivols et intelligence artificielle
Face à ce constat, "on investit à tous les niveaux", poursuit une source.
C'est-à-dire plus de caméras, des contrôles aléatoires à la sortie des grandes surfaces et de la nouvelle technologie.
Plus de 1.500 supermarchés se sont déjà équipés d'une intelligence artificielle pour repérer les mouvements suspects sur les caméras de vidéosurveillance. Lorsqu'un client glisse un produit dans son sac, le vigile reçoit instantanément un extrait vidéo sur son téléphone et peut appréhender l'auteur du vol aux caisses.
À Châteauroux, la société Thoonsen Trading, leader européen des bagues antivol, voit son chiffre d'affaires s'envoler. "+15 % l'an dernier, +20% depuis le début de l'année", se réjouit Jacky Thoonsen, le gérant.

Heureusement ces pov' patrons sont aidés et soutenus nan

Publiée le 6 juillet, la circulaire du ministre de la justice était un peu passée inaperçue, jusqu’au coup de projecteur donné en cette rentrée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) qui, dans un communiqué de presse, le 30 août, s’est réjouie d’avoir obtenu « gain de cause » sur la création d’une amende forfaitaire délictuelle de 300 euros pour sanctionner le vol « d’une chose dont la valeur n’excède pas 300 euros ».

Pour mémoire...1978:

par **Philippe-du-75013** Dim 8 Oct - 4:27:48

Philippe-du-75013 a écrit:
Mépris affiché des certaines collègues secrétaires qui me prennent à peu près pour un "garçon de bureau" (en gros c'est un coursier à tout faire sauf la grosse manutention)

Suite à un incident ma limite et le début de la réflexion à une démission est atteinte, explication :

La filiale ou je travaille travaille avec un pays d'Afrique qui peine à nourrir ses habitants et désorganisé avec des pénuries d'à peu près tout. La société importe des pays voisins mieux lotis aussi bien des clous que de la viande en gros pour nourrir ouvriers et familles . Importation de pays parfois d’Afrique anglophones gérées par un cadre bon anglophone qui doit souvent crier dans le téléphone pour se faire entendre. Les communications internationales à longue distance du début des années 80 ce n'était pas celles d’aujourd’hui. En cas d'absence de ce Mr, en cas de besoin urgent d'anglais c'est la trésorière (bac +3 ou + 4) qui s'en chargeait.

Une fois et une seule il arrive un fax, à moins que ce ne fusse encore un télex, alors qu'ils sont tous deux absents. La secrétaire qui réceptionne le fax (ou le télex) ne lit pas l'anglais - étant donné qu'elle est jeune elle ne doit pas avoir plus qu'un CAP ou BEP pour ne pas lire l'anglais systématiquement enseigné en tertiaire. Elle fait la tournée des bureaux qui sont en ligne dans un immense appartement haussmannien, elle saute la case du garçon de bureau, un homme pas très malin, âgé et près de la retraite. Elle passe donc de bureau demander si les employés lisent l'anglais réponse négative partout, arrive dans mon bureau partagé demande à mes deux collègues et me passe devant en me négligeant tout comme le vieux soldat recasé en emploi réservé et à la comprenette difficile. Ma collègue me regarde dans les yeux d'un air interrogatif? Doit elle lui rappeler que je suis là? Je fais signe de la tête que non ... Je veux laisser à la secrétaire (qui ressemble à Sonia de la BD Gaston Lagaffe) le temps de réfléchir sur les 20 mètres de couloir et de revenir vers moi .. En vain !

Je ne suis pas vexé, car dans la vexation il y a une notion de surprise, mais très mécontent, cela ne fait que confirmer ce que je soupçonnais depuis longtemps, les gens me considèrent guère mieux que le vieux garçon de bureau. Sans doute juste plus jeune et plus vif, pour eux je pourrais par exemple le remplacer à son proche départ en retraite.

Il ne me reste plus qu'a démissionner et en attendant penser la stratégie pour après.

par **merlin06** Dim 8 Oct - 10:31:44

Très franchement quitter un job pour une question d'égo sans avoir trouvé mieux ailleurs auparavant ne me paraît pas la meilleure des idées.
Le seul truc qui peut me faire quitter un job vraiment vite c'est quand on ne me paye pas ce qu'on me doit, et encore j'essaie de trouver une alternative avant.
Je travaille pour l'argent, le taux horaire est primordial, le reste c'est du bonus.

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