À l'aise blé'z

Résilient a écrit:Salut JCC,

La manoeuvre est moins fatigante, puisque le rejet de tamis est déjà au minimum concassé, et en général, 3 passages suffisent pour obtenir une T55 qui panifie très correctement.

je je comprends c'est le son que tu repasses ?

mais je vais essayer de trouver un tamis plus fin , et repasser ce qui ne passe pas le tamis

Je ne sais pas, mais certainement.

En fait, je tamise après chaque passage dans le moulin, et à chaque tamisage, je récupère de la farine très fine. Mais certains grains sont juste concassés et ceux-là, je les repasse au moulin.  Au bout de 3 passage, tout est plus ou moins réduit en farine.

Mais effectivement, il reste toujours un "fond de tamis" un peu brun. C'est le son, peut-être.

Pour en revenir au stockage , quelqu'un a t'il déjà stocké en bonbonnière en verre ?
Par une bonbonnière , j'entends une sorte de jarre de 20 / 25 litres généralement , c'est peut être plus sain comme contact alimentaire que du plastique ?

J+15







Je confirme que les pousses sortent bien et traversent le mulch, à condition de bien faire en sorte que le mulch situé au-dessus de la graine, soit assez meuble et pas trop épais ni trop compact.

Une rectification concernant la surface semée, ce n'est pas 5m2 comme je l'avais mentionné mais plutôt 2m2.
A part quelques pigeons ramiers qui viennent bousculer et déterrer quelques pousses en fouillant, pas d'autres prédateurs pour l'instant. 

J+60
Première apparition d'un épi de blé. 

Résilient a écrit:Par contre, particularité intéressante : il a poussé beaucoup plus petit (30 cm pour les plus grands), ce qui ne l'a pas empêcher de faire du grain, de mûrir et de sécher. 

Même constat, la hauteur ne dépasse pas 40 cm. Pourquoi ? Quelqu'un a une suggestion ?
Peut-être par manque d'engrais ??   Ou bien en pleine terre, il pousse plus haut !
Si on réfléchit, naturellement c'est-à-dire sans intervention de l'homme, le blé se sème en tombant au sol et non en pleine terre. Cette taille là est donc plus normale. Alors que la taille d'un épi de blé cultivé correspond à environ un mètre.

Il semble que les températures, la pluviométrie, la qualité des sols, la densité de plantation,...,soient autant de variables qui ont une incidence sur la montaison du blé.

La littérature sur le net est vraiment très abondante sur le sujet:

 "montaison variable  tige blé"

http://www.agri-conseil-stockage.com/espaceabonnes/flashstechniques/Stades/Stades%20cereales.pdf

http://html5.ens-lyon.fr/Acces/FormaVie/20130404/pdf/20130404_C_Casnin_JF_Madre_H_Levesque2.pdf


PS additif: 

Dans l'Antiquité & sans doute encore en 2016, on enterrait les réserves de blé sous terre dans des jarres de terre cuite(certaines faisaient plusieurs centaines de litres), voir la phase de "dormance", autre variable...

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9m%C3%A9ter

"Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode revient fréquemment sur Déméter, et il y donne de nombreux détails sur les rites religieux entourant la fertilité et le travail de la terre. On reconnaît que cette déesse est l'une des divinités les plus favorables aux humains et qu'elle se réjouit dans la paix et le labeur...."

Kerkallog a écrit:Il semble que les températures, la pluviométrie, la qualité des sols, la densité de plantation,...,soient autant de variables qui ont une incidence sur la montaison du blé.

Merci pour tes précisions.
Cependant malgré ces paramètres pluviométriques et de densité, il me semble que les cultures en général (du moins celles que l'on voit dans les champs en se promenant) produisent des tiges plus hautes.
La différence entre la culture sur de l'herbe (comme résilient), ou dans le mulch comme moi serait peut-être la qualité du sol. Mais il ne me semble pas non plus que les sols utilisés par les exploitants soient plus riches que ceux que l'on utilise. 
La question que je me pose "Est-ce que les exploitants rajoutent des engrais pour avoir de telles tiges ?"

à priori il y aurait déjà plusieurs apports d'azote, au moins trois à des stades différents....

Afin de suivre au plus près les besoins azotés du blé tout au long de son cycle, il est recommandé de fractionner l'azote en trois apports. Le premier est apporté au stade tallage, le second au stade épi 1 cm, et le dernier entre le stade 2 noeuds et le stade gonflement.

http://www.arvalis-infos.fr/fractionner-l-azote-en-trois-apports-@/view-12293-arvarticle.html

L'idée, serait qu'en faisant pousser du blé dans le mulch ou à même le sol, de faire un apport d'azote naturel en utilisant du purain d'orties ou de consoude. Cela pourrait sûrement amener à un blé de meilleur qualité.

le mulch est très différent des sols limoneux traditionnels,habituellement utilisés pour les céréales en Beauce, Ukraine,...: granulométrie, composants, apports,...
Le développement du système racinaire a aussi une influence sur la croissance, donc?

Y a-t-il assez d'apports calciques ou calco-magnésiens?

Un mulch c'est plutôt acide ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaulage

@Aristote:si tu veux vraiment te lancer dans l'agriculture et y mettre des sous , une référence à potasser:

Soltner


http://www.soltner.fr/gamme_collection,sciences,techniques,agricole,soltner_Agronomie_1.html



Bonne lecture!

J+112


Les épis de blé sont maintenant bien formés mais encore verts. 
Constat : les plus beaux sont situés en périphérie du carré. je pense qu'en semant j'ai mis trop de grains.

Au centre du carré les épis sont très petits, rachitiques. leur taille dépend donc de la concurrence qu'il y a autour. 
Il lui faut un minimum vital pour qu'il se développe.

J'ai remarqué aussi de nombreux épis d'avoine avec mon blé . 

De l'avoine ou de l'orge (blé barbu)

...t'as de beaux épis, tu sais!?

Dans le 29N ils viennent de moissonner le blé; je me renseignerai pour les autres céréales 

Epi d'avoine :



Epi d'orge



C'est bien de l'avoine en ce qui me concerne