Etat des lieux de la production de pétrole

troisgriffes a écrit:La demande de pétrole est en baisse,ce qui se ressent sur les cours  au plus bas donc en toute logique les
U.S.A augmentent leur production à 13,1 mb/j.

https://prixdubaril.com/news-petrole/68462-usa-les-stocks-de-brut-en-hausse-pour-la-04032020.html

Elle s'attend désormais à une demande mondiale de 99,9 millions de barils par jour (bpj) en 2020, soit environ 90.000 de moins qu'en 2019. Cela représente une forte révision à la baisse par rapport à ses dernières prévisions publiées en février, qui tablaient encore sur une hausse de 825.000 bpj cette année.

Attendez-vous à des prix du pétrole bas en 2020; tendance à la récession

Publié le 8 janvier 2020 par Gail Tverberg
Prévisions énergétiques pour 2020
Dans l'ensemble, je m'attends à ce que les prix du pétrole et des autres produits de base restent bas en 2020. Ces bas prix du pétrole affecteront négativement la production de pétrole et plusieurs autres secteurs de l'économie. On peut donc s'attendre à une forte tendance à la récession. L'ampleur des influences récessives variera d'un pays à l'autre. Des facteurs financiers, non abordés dans ces prévisions, devraient également jouer un rôle.
Voici quelques éléments de mes prévisions énergétiques pour 2020:
[1] On peut s'attendre à ce que les prix du pétrole restent généralement bas en 2020. Il peut y avoir une pointe occasionnelle à 80 $ ou 90 $ le baril, mais les prix moyens en 2020 devraient être égaux ou inférieurs au niveau de 2019. 

Figure 1. Prix annuels moyens du pétrole équivalent Brent corrigé de l'inflation en 2018 US $. 2018 et les années antérieures sont celles indiquées dans la publication 2019 BP Statistical Review of World Energy . Valeur pour 2019 estimée par l'auteur sur la base des prix quotidiens du pétrole EIA Brent et de 2% d'inflation attendue.

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La figure 2 montre plus en détail comment les pics des prix du pétrole ont chuté depuis 2008. Bien qu'elle n'inclue pas les prix du pétrole au début de janvier 2020, même ces prix seraient inférieurs à la ligne pointillée.
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Figure 2. Prix hebdomadaire moyen du pétrole Brent ajusté en fonction de l'inflation, sur la base des prix au comptant du pétrole EIA et de l'inflation urbaine IPC américaine.

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Les prix du pétrole peuvent temporairement grimper en raison d'un approvisionnement insuffisant ou de la peur de la guerre. Cependant, pour maintenir les prix du pétrole à la hausse, il doit y avoir une augmentation de la «demande» de produits finis et de services fabriqués avec des produits de base. Les travailleurs doivent pouvoir se permettre d'acheter plus de biens tels que de nouvelles maisons, des voitures et des téléphones portables. Les gouvernements doivent pouvoir se permettre d'acheter de nouveaux biens tels que des routes pavées et des bâtiments scolaires.
À ce stade, l'économie mondiale est aux prises avec un manque d'accessibilité financière pour les produits finis et les services . Ce manque d'accessibilité est la raison pour laquelle les prix du pétrole et des autres produits de base ont tendance à baisser plutôt qu'à augmenter. Le manque d’abordabilité survient lorsque trop d’acheteurs potentiels ont de bas salaires ou n’ont aucun revenu. La disparité des salaires tend à augmenter avec la mondialisation. Elle tend également à augmenter avec une spécialisation accrue. Quelques travailleurs hautement qualifiés gagnent des salaires élevés, mais beaucoup d'autres se retrouvent avec des salaires bas ou sans emploi du tout.
C'est le fait que nous n'avons pas de moyen de faire augmenter l'accessibilité financière des produits finis qui m'amène à penser que les prix du pétrole resteront bas. L'augmentation du salaire minimum tend à encourager une plus grande mécanisation des processus et donc à réduire l'emploi total. Les taux d'intérêt ne peuvent être abaissés beaucoup plus bas et les conditions des prêts ne peuvent pas être prolongées beaucoup plus longtemps. Si de tels changements étaient disponibles, ils amélioreraient l'abordabilité et contribueraient ainsi à prévenir les bas prix des produits de base et la récession.
[2] La production mondiale de pétrole devrait chuter de 1% ou plus en 2020 en raison des bas prix du pétrole.
Les données trimestrielles sur la production de pétrole de la US Energy Information Administration montrent le schéma suivant:
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Figure 3. Production trimestrielle mondiale de pétrole brut et de liquides de gaz naturel, basée sur les données internationales de l'EIA jusqu'en septembre 2019. Il s'agit d'une définition assez large du pétrole. Il n'inclut pas les biocarburants car leur production a tendance à être saisonnière.

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Le quart unique le plus élevé de la production mondiale de pétrole a été le quatrième trimestre de 2018. La production de pétrole est en baisse depuis ce trimestre de pointe.
Pour examiner ce qui se passe, la production illustrée à la figure 3 peut être divisée en celle des États-Unis, de l'OPEP et de «All Other».
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Figure 4. Production trimestrielle mondiale de pétrole brut et de liquides de gaz naturel par partie du monde, sur la base des données internationales de la US Energy Information Agency jusqu'au 30 septembre 2019.

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La figure 4 montre que la production de All Other semble être stable ou légèrement en hausse, plus ou moins indépendamment des prix du pétrole.
La production de pétrole de l'OPEP monte et descend. En général, sa production est plus faible lorsque les prix du pétrole sont bas et plus élevée lorsque les prix du pétrole sont élevés. (Cela ne devrait pas être une surprise.) Récemment, sa production a baissé en réponse à des prix bas. À compter du 1er janvier 2020, l'OPEP prévoit de réduire sa production de 500 000 barils de plus par jour.
La figure 4 montre que la production de pétrole des États-Unis a augmenté en réponse aux prix élevés de 2010 à 2013. Il a chuté en réponse à la baisse des prix du pétrole en 2015 et 2016. Lorsque les prix du pétrole ont augmenté en 2017 et 2018, sa production a de nouveau augmenté. La production en 2019 semble avoir augmenté moins rapidement. Les récentes données mensuelles et hebdomadaires de l'EIA confirment le modèle de croissance de la production de pétrole américain plus plat en 2019.
Dans l'ensemble, j'estime que la production mondiale de pétrole (y compris les liquides de gaz naturel) pour 2019 sera d'environ 0,5% inférieure à celle de 2018. Étant donné que la population mondiale augmente d'environ 1,1% par an, la production de pétrole par habitant diminue plus rapidement, environ 1,6% par an.
Une économie en réseau auto-organisée semble répartir les pénuries de pétrole par manque d'accessibilité financière. Ainsi, par exemple, on pourrait s'attendre à ce qu'ils affectent l'économie en réduisant les ventes d'automobiles et en réduisant le commerce international lié à la production automobile. Le commerce international, bien sûr, nécessite l'utilisation de pétrole, car les navires et les avions utilisent des produits pétroliers comme carburant.
Si les prix restent bas en 2020, la production de pétrole des États-Unis et de l'OPEP sera probablement affectée négativement, ce qui entraînera une baisse encore plus importante de la production de pétrole en 2020. Je m'attendrais à ce que même sans récession majeure, l'offre mondiale de pétrole devrait chuter de 1% en 2020 par rapport à 2019. Si une récession majeure se produit, les prix du pétrole pourraient encore baisser (peut-être à 30 $ le baril) et la production de pétrole chuterait probablement plus bas. Les travailleurs licenciés n'ont pas besoin de se rendre au travail en voiture!
[3] En théorie, les baisses de 2019 et 2020 de la production mondiale de pétrole pourraient être le début d'un «pic pétrolier mondial». 
Si les prix du pétrole ne peuvent plus être relevés après 2020, la production mondiale de pétrole devrait chuter brusquement. Même le groupe «Tous les autres» de la figure 4 serait susceptible de réduire sa production s'il n'y a aucune chance de réaliser un profit.
La grande question est de savoir si l'abordabilité des produits et services finis peut être augmentée à l'avenir. Une telle augmentation aurait tendance à faire augmenter le prix de tous les produits de base, y compris le pétrole.
[4] L'implosion de l'activité de recyclage fait partie des causes actuelles des bas prix du pétrole. Les effets de l'implosion du recyclage devraient se poursuivre jusqu'en 2020.
Avec la hausse des prix du pétrole au cours de la période 2002-2008, l'occasion s'est présentée pour une nouvelle industrie en croissance: le recyclage. Malheureusement, alors que les prix du pétrole ont commencé à chuter de leurs hauteurs élevées, le modèle économique derrière le recyclage a commencé à prendre de moins en moins de sens. Depuis le 1er janvier 2018, la Chine a interrompu presque tout son recyclage du papier et du plastique. D'autres pays asiatiques, dont l'Inde, ont emboîté le pas.
Lorsque les efforts de recyclage ont été réduits, de nombreuses personnes travaillant dans l'industrie du recyclage ont perdu leur emploi. Par coïncidence ou non, les achats d'automobiles en Chine ont commencé à baisser exactement au même moment où le recyclage a cessé. Bien sûr, lorsque moins d'automobiles sont vendues, la demande de pétrole pour fabriquer et faire fonctionner des automobiles a tendance à baisser. Cela fait partie de ce qui fait baisser les prix mondiaux du pétrole.
L'envoi de matériaux en Asie pour le recyclage avait un sens économique lorsque les prix du pétrole étaient élevés. Une fois que les prix ont chuté, la Chine a dû démanteler une industrie assez importante et non plus économique. D'autres pays ont emboîté le pas et leurs ventes d'automobiles ont également chuté.
Les entreprises exploitant des navires qui transportent des produits manufacturés vers des pays à revenu élevé ont été pénalisées par la perte de recyclage. Lorsque du matériel de recyclage était disponible, il pouvait être utilisé pour remplir des conteneurs autrement vides revenant de pays à revenu élevé. Les frais de transport des matériaux à recycler ont indirectement rendu le coût d'expédition des marchandises fabriquées en Chine et en Inde un peu plus bas qu'ils ne le seraient autrement, si les conteneurs devaient être renvoyés vides. Tous ces effets ont contribué à réduire la demande de pétrole. Indirectement, ces effets tendent à faire baisser les prix du pétrole.
L'industrie du recyclage n'est pas encore revenue à la taille qui, selon les données économiques, est nécessaire si les prix du pétrole restent bas. Il peut y avoir quelques types de recyclage qui fonctionnent (matériaux bien triés, recyclés près de l'endroit où les matériaux ont été collectés, par exemple), mais cela n'a probablement aucun sens d'envoyer des camions séparés dans les quartiers pour ramasser les matériaux mal triés. Certains matériaux peuvent mieux être brûlés ou mis en décharge.
Nous n'avons pas encore achevé l'effort de recyclage. Même le recyclage de matériaux tels que les canettes en aluminium est affecté par les prix du pétrole. Un article du WSJ de mars 2019 parle d'une «surabondance de canettes usagées» car certains marchés préfèrent désormais utiliser de l'aluminium nouvellement produit.
[5] La croissance de l'industrie des voitures électriques devrait ralentir considérablement en 2020, car il devient de plus en plus évident que les prix du pétrole devraient rester bas pendant une longue période. 
Les voitures électriques coûtent cher de deux manières:
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[*]Dans la construction des voitures au départ, et
[*]Dans la construction et l'entretien de toutes les bornes de recharge nécessaires si plus de quelques travailleurs d'élite disposant d'installations de recharge dans leurs garages doivent utiliser les véhicules.
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Une fois qu'il est clair que les prix du pétrole ne peuvent pas augmenter indéfiniment, la nécessité de tous les coûts supplémentaires des véhicules électriques devient très incertaine. Compte tenu de l'évolution de la situation économique de la situation, la Chine a  cessé ses subventions pour les véhicules électriques (VE) au 1er janvier 2020. Avant le changement, la Chine était le plus grand vendeur de véhicules électriques au monde. D'une année à l'autre, les ventes de véhicules électriques en Chine ont chuté de 45,6% en octobre 2019 et de 45,7% en novembre 2019. La forte baisse des ventes de véhicules électriques en Chine a eu pour effet consécutif une forte baisse des prix du lithium.
Aux États-Unis, Tesla a récemment été le plus gros vendeur de véhicules électriques. La subvention pour la Tesla disparaît en 2020 car elle a vendu plus de 200 000 véhicules. Cela devrait affecter négativement la croissance des ventes de VE aux États-Unis en 2020.
La région du monde qui semble avoir une chance significative d'une augmentation importante des ventes de VE en 2020 est l'Europe. Cette augmentation est possible parce que les gouvernements accordent toujours des subventions importantes aux acheteurs de ces voitures. Si, dans les années à venir, ces subventions deviennent un fardeau trop lourd pour les gouvernements européens, les ventes de VE devraient également y ralentir.
[6] Les navires océaniques sont tenus d'utiliser des carburants moins polluants à partir de janvier 2020. Ce changement aura un impact environnemental positif, mais il entraînera des coûts supplémentaires impossibles à répercuter sur les acheteurs de services de navigation. L'impact net sera de pousser l'économie mondiale dans le sens de la récession.
Si les navires océaniques utilisent des carburants moins polluants, cela augmentera les coûts quelque part le long de la ligne. Dans les cas les plus simples, les navires océaniques achèteront du carburant diesel plutôt que des qualités de carburant plus basses et plus polluantes. Les raffineries devront facturer davantage pour le carburant diesel, si elles doivent couvrir le coût de l'élimination du soufre et d'autres polluants.
Le «hic» est que les acheteurs de produits et services finis ne peuvent pas vraiment se permettre des produits finis plus chers. Ils ont réduit leur demande d'automobiles, de maisons, de téléphones portables et de routes pavées si les prix du pétrole montaient. Cette baisse de la demande est ce qui fait baisser les prix des matières premières, y compris le prix du pétrole.
La preuve que les armateurs ne peuvent pas vraiment répercuter les coûts de raffinage plus élevés vient du fait que les prix que les expéditeurs sont en mesure de facturer pour le transport semblent baisser plutôt qu'augmenter. Un article de janvier indique : «Le principal indice du fret maritime de la Baltic Exchange a atteint vendredi son plus bas niveau en huit mois, pénalisé par la faiblesse de la demande dans tous les segments. . L'indice a enregistré sa plus forte baisse en pourcentage sur un jour depuis janvier 2014, lors de la session précédente. »
Les coûts plus élevés pour les expéditeurs ont donc été accueillis par des prix plus bas pour les frais d'expédition. Ce seront en partie les armateurs qui souffriront de la baisse de la marge commerciale. Ils exploiteront moins de navires et licencieront des travailleurs. Mais une partie du problème sera transmise au reste de l'économie, la poussant vers la récession et la baisse des prix du pétrole.
[7] Attendez-vous à un comportement de plus en plus belliqueux des gouvernements en 2020, dans le but principal d'augmenter les prix du pétrole.
Les producteurs de pétrole du monde entier ont besoin de prix plus élevés que ceux disponibles récemment. C'est pourquoi les États-Unis semblent ralentir leur croissance dans la production de pétrole de schiste. Les pays du Moyen-Orient ont besoin de prix du pétrole plus élevés pour pouvoir percevoir suffisamment de taxes sur les revenus pétroliers pour créer des emplois et subventionner les achats de nourriture pour les citoyens.
Alors que les États-Unis et les pays du Moyen-Orient veulent des prix du pétrole plus élevés, il n'est pas étonnant qu'un comportement belliqueux ait lieu. Si, d'une manière ou d'une autre, un pays peut contrôler plus de pétrole, c'est simplement un avantage supplémentaire.
[8] L'année 2020 devrait apporter des inquiétudes concernant les lignes de transmission aux industries éolienne et solaire. Dans certaines régions, cela entraînera des réductions de l'énergie éolienne et solaire ajoutée  .
Un article récent de l'industrie était intitulé Renouvelables «a frappé un mur» dans le réseau saturé du Haut-Midwest . La plupart des documents publiés concernant le coût de l'énergie éolienne et solaire omettent le coût des nouvelles lignes de transmission pour supporter l'énergie éolienne et solaire. Dans certains cas, des lignes de transmission supplémentaires ne sont pas vraiment nécessaires pour les premiers ajouts de production éolienne et solaire; ce n'est que lorsque plus de vent et d'énergie solaire sont ajoutés que cela devient un problème. L'article lié parle de projets qui seront retirés jusqu'à ce que de nouvelles lignes de transmission puissent être ajoutées dans une zone qui comprend le Minnesota, l'Iowa, certaines parties des Dakotas et l'ouest du Wisconsin. L'ajout de lignes de transmission peut prendre plusieurs années.
Un problème connexe qui est apparu récemment est la prise de conscience que, au moins dans les zones sèches, les lignes de transmission provoquent des incendies. L'obtention de l'autorisation d'implanter de nouvelles lignes de transmission est un problème de longue date. Lorsque le problème des incendies s'ajoute à la liste des préoccupations, les retards d'obtention de l'approbation de nouvelles lignes de transmission sont susceptibles d'être plus longs, et le coût des nouvelles lignes de transmission devrait augmenter davantage.
Le problème négligé des lignes de transmission, une fois qu'il est compris, est susceptible de réduire l'intérêt de remplacer les autres générations par l'énergie éolienne et solaire.
[9] Les pays exportateurs de pétrole brut sont susceptibles de se retrouver dans une situation financière de plus en plus désastreuse en 2020, car les prix du pétrole restent bas plus longtemps. Des rébellions peuvent survenir. Les gouvernements peuvent même être renversés.
Les exportateurs de pétrole tirent souvent la grande majorité de leurs revenus de la taxation des recettes liées aux exportations de pétrole. Si les prix restent bas en 2020, les exportateurs trouveront leurs recettes fiscales insuffisantes pour maintenir les programmes actuels pour le bien-être de leur population, tels que les programmes de création d'emplois et de subventions alimentaires. Une partie de cette perte de revenus peut être compensée par une augmentation des emprunts. Dans de nombreux cas, les programmes devront être réduits. Il va sans dire que les compressions sont susceptibles de provoquer le mécontentement et les rébellions des citoyens.
On peut également s'attendre à ce que le problème des rébellions et des gouvernements renversés survienne lorsque les exportateurs d'autres produits de base trouvent leurs prix trop bas. Un exemple est le Chili, un exportateur de cuivre et de lithium. Ces deux produits ont récemment souffert de la faiblesse des prix à l'exportation. Ces bas prix jouent sans aucun doute un rôle majeur dans les manifestations qui ont lieu au Chili . Si davantage de recettes fiscales provenant de la vente des exportations étaient disponibles, il n'y aurait aucune difficulté à satisfaire les demandes des manifestants concernant la pauvreté, les inégalités et un coût de la vie trop élevé.
Nous pouvons nous attendre à davantage de ces types de rébellions et de soulèvements, les prix plus longs du pétrole et des autres produits de base restant trop bas pour les producteurs de produits de base.
Conclusion
Je n'ai pas essayé de raconter toute l'histoire économique pour 2020; même la partie énergie est préoccupante. Un système d'auto-organisation en réseau, comme l'économie mondiale, fonctionne de manière très différente de ce que suggérerait le simple «bon sens». Les choses qui semblent merveilleuses aux yeux des consommateurs, comme les bas prix du pétrole et les bas prix des matières premières, peuvent avoir des côtés sombres de nature récessive. Les producteurs ont besoin de prix élevés pour produire des produits de base, mais ces prix élevés des produits de base conduisent à des produits finis et des services trop chers pour de nombreux consommateurs.
Il ne peut probablement pas y avoir de prévision «universelle» pour l'économie mondiale. Certaines parties du monde s'en tireront probablement mieux que d'autres. Il est possible qu'un effondrement d'une ou de plusieurs parties de l'économie mondiale permette à d'autres parties de continuer. Une telle situation s'est produite  en 1991, lorsque le gouvernement central de l'Union soviétique s'est effondré après une longue période de bas prix du pétrole.
Il est facile de penser que l'avenir est entièrement sombre, mais nous ne pouvons pas entièrement comprendre le fonctionnement d'une économie en réseau auto-organisée. L'économie a tendance à avoir plus de redondance que ce à quoi nous nous attendions. De plus, les choses qui semblent terribles ne se passent souvent pas aussi mal que prévu. Les choses qui semblent merveilleuses ne se révèlent souvent pas aussi favorablement que prévu. Ainsi, nous ne savons vraiment pas ce que l'avenir nous réserve. Nous devons continuer à surveiller les panneaux et ajuster nos vues à mesure que de plus amples informations se dévoilent.[/size]

troisgriffes a écrit:C'EST LES SOLDES!!!

Les américains vont être obligé de baisser leur niveau de production.
Plus aucun gisement de pétrole de schiste n'est rentable à ce prix là,l'off-shore profond non plus.